6 - Le Soleil de Colombie, vendredi 27 janvier 1989 PEINTURE Par Louise Lassagne - Sans aucun doute, «Collectors Canada» est un hommage a la sensibilité, et a la perspicacité des colléctionneurs.§ qui ont amasséles 90 0euvres du 19@me et 20€me siécle qui composent cette exposition. Ces deux amateurs d’art dont nous ignorons lenomont réussi a collectionner un véritable panorama retrospectif de la peinture au Canada, ce qui a d’ailleurs permi a Denis Reid de la.«Art Gallery of Ontario» de presenter cette exposition dans le contexte de I’histoire cana- dienne. Antoine Sébastien Plamondon ouvre la période dite «Pré Confédération Canada» avec des portraits de la _ fine aristocratie québécoise de l'@poque. Exécutés avec une grande technique, ces portraits n’en demeurent pas moins trés ennuyeux. Malgré tout, on sait gré a Plamondon_ d’avoir immortalisé |’amérindien Za- charie Vincent dans un portrait plein de dignité. Théophile Hamel comme son prédéces- seur Plamondon, alimente la galerie des tétes célébres, dans une approche toutefois plus douce. Les titres de ses Galerie d’Art de Vancouver Collector’s Canada tableaux sont éloquents: «Fa- mille Molson», «Madame Le Mesurier et «Gentleman of Québec». Parallélement a cette peinture commamditée par les riches marchands, politiciens et hom- mes du clergé de Montréal, la «peinture de genre» se dévelop- pe. Celle-ci est. anecdotique, colorée, joyeuse, animée, mé- mesi souvent elletombe dans le folklore et l’imagerie d’Epinal. Paul Kane nous raconte alors les Indiens, James Duncan, les courses en traineaux sur les glaces du St-Laurent. Robert Clow Todd, lui, se rend aux chutes du Montmorency et y saisit la féte avec toutefois moins d’exéburance que son contemporain le célébre Krie- ghoff. «The Royal Mail Crossing The St Lawrence River» de Krieghoff expliquant la lenteur et la difficulté d’acheminement du courrier en 1860 devrait offrir matiére a réflexion aux respon- sables de «notre poste cana- dienne». : De la période de la Confédéra- tion, nous viennent quelques belles toiles des paysages de: \‘ouest canadien «Mount Baker from The Stave River» de John Arthur Fraser et «Through the Téléfilm Canada, une société d’Etat consacrée au développement de I’industrie du film et de la télévision, est a la recherche d’un(e) Adjoint(e) _ administratif(ve) constitue un atout. sociaux. H3B 4L2. matiére d’emploi. Relevant du directeur des opérations de notre bureau de Vancouver, vous prendrez en charge |’ensemble du travail de bureau, notamment la correspondance et les appels téléphoniques acheminés au directeur. Vous dactylographierez des rapports de gestion, des lettres ainsi que tout autre document requis par votre supérieur immédiat. Vous tiendrez \‘agenda du directeur, accueillerez ses visiteurs et diffuserez ‘information de premiére ligne sur les programmes offerts par Téléfilm Canada. Vous mettrez au point et entretiendrez un systéme efficace de classement des documents et vous vous acquitterez de différentes autres taches ayant pour but de réduire la charge de travail du directeur. Vous possédez sept ans d’expérience pertinente au poste. Fiable et responsable, vous démontrez un trés bon sens de l’organisation et faites preuve d’autonomie. Vous avez d’excellentes habiletés en communication, étes bilingue et avez acquis la maitrise d'outils tels que le traitement de texte et d’autres applications micro-informatiques. La connaissance de |'industrie du film et de la télévision Ce poste est situé 4 Vancouver. Téléfilm Canada offre une rémunération en fonction de l’expérience et des compétences, accompagnée d’une vaste gamme d’avantages Si vous croyez pouvoir relever ce défi, faites parvenir votre curriculum vitae en toute confiance, avant le 6 février 1989, au Service du personnel, Téléfilm Canada, 600, rue de la Gauchetiére Ouest, 14° étage, Montréal (Québec) Téléfilm Canada souscrit aux principes d’équité en gS Telefilm Canada Rocky Mountains», de Lucius Richard O’Brien. William Ra- phael nous laisse des portraits d’«habitant», et de femmes indiennes et quelques scénes d’activités hivernales. Si |’avé- nement de la Confédération est un moment historique des plus excitants pour le Canada, il n’en est pas de méme pour la peinture qui est alors plutét dormante. Au tournant du siécle, nombreux sont les peintres- qui voyagent a l’étranger. Il en résulte alors une prédominante influence impressionniste. Dans «Collectors Canada», ce sont les oeuvres de Robert Harris qui témoignent le plus de cette influence. Parti d’un académisme _traditionnel, il atteint progressivement un dégré d’atmosphére et d’intimi- té tout a fait impressionniste «The Skippers Daughter». Paul Peel auréole |’enfance de douceur et de poésie. «Butter- flies or Little Marie» et Suzor Cété se distingue par des natures mortes tridimentionnel- les. Une toile assez remarqua- ble retient |l’attention «The Hayfield» de Ozias Leduc. Dans un paysage tres modelé par les hommes le geste est poétique et rituel.. De la composition bien ordonnée émane une grande sérenité. A l’époque, deux femmes s’inscrivent aussi dans ce panorama artistique par leurs oeuvres: Hellen Galloway Mc- Nicoll avec «The Chintz Sofa» toile empreinte d’élégance et Laura Adéline Muntz Lyall avec un portrait a la grace juvénile, «The Litle Red Head». Trés trés présent est le «Group of Seven» dans «Collectors Canada». Avec sa venue disparait en grande partie l’influence francaise et - cest alors l’avenement de la «Early Modern Tradition». Le célébre groupe va alors exceller dans la recherche de |’identité canadienne. Les oeuvres des artistes du «Groupe of Seven» comprises dans la présente exposition sont assurément moins con- nues que toutes celles que la VAG a pu exposer a maintes reprises. A noter un superbe Tom Thompson «Opulent Octo- ber» dont lastructure décorative annonce la «maniére» de Vartiste dans ses _ futures oeuvres. Excellentes toiles aussi du trés_ individualiste David Milne Brown «The Black Couch» aux effets surprenants de négatif-positif ou encore «Young Cedars» paysage d’hiver aux ombres bleues. C'est avec la naissance du groupe des sept que se termine le circuit artistique de «Collec- tors Canada», circuit dont il est agréable, souvent exaltant et parfois amusant de faire le tour. La VAG présente «Collectors Canada» jusqu’au 6 mars. le Collége de la Garde cotiére canadienne Visez le large! Orientez-vous vers de nouveaux horizons et maitrisez la technologie maritime la plus avancée au Canada. Le Collage de la Garde cétiére canadienne est a la recherche de jeunes personnes ambitieuses ayant terminé la premiére année de cégep (ou |’équivalent 4 Vextérieur du Québec) pour son programme de méca- nique maritime. Ce programme de quatre ans du Collége de la Garde cétiére canadienne vous prépare d une Une carriére a bon port carriére d’envergure tout en vous offrant des conditions avantageuses: e Aucuns dipléme Nom: e Un ans moderne rais de scolarité et une allocation mensvelle durant votre formation e Une expérience pertinente et pratique durant vos études ¢ Un poste d’officier de navire aprés |‘obtention du Visez plus haut, plus loin! r oe : | Oui, je m’intéresse & votre programme d’officier en mécanique | maritime et je désire en connaitre les détails. Adresse: Code postal: Tal.: Date Canada Le Registraire, College de la Garde cétiére canadienne, C.P. 3000, Sydney (N.-E.) BIP 6K7 Vite d’inscription: te 28 février 1989 ivi Canadian Coast Guard Garde cétiére canadienne i i