.Le Soleil, page 8 Aide a |' Afrique fnviron 80. jeunes volontaires du "Canedian University Service Over- seas" sont en route pour une pe- riode de service de 2 ans, dans les pays francophones d'Afrique, Les volontaires travaille- ront selon leurs aptitudes, en Guinée, 4 la Cote d'Ivoire, au Togo, au Cameroun, au Chad, a la République du Congo, au Rouanda et a Madagascar, Os seront sou— mis a une periode d'entrainement de 3 semaines. en Haute-Volta, ENS & CARNET d'un PROMENEUR par Roger ‘Dufrane Wy % it SSS TS ress phe a Ne ESS is Ni { i Cyclotourisme Voila un sport peu ey 3 mode dans l'Ouest du Canada! Les énormes dis— tances le contrarient. 1 s'agit d'enfourcher une bicyclette et de partir & l'aventure, On se déplace ‘plus vite qu'a pied et on voit les Ray sages beaucoup misux qu'en auto, Ce dimanche matin, nous irons au ga- rage chercher la petite reine déchue, Pm eet oe ennui erin ui. SP ee ee ee ee "Suivez~moi, mesdemoiselles ! La- bas se cachent de belles pistes cy— ‘clables ou tournent de merveilleux paysages," Le Lac du Castor, envahi de nenu- phars, sommeille dans une clairiere couronnee de sapins, Les cygnes d'un blane lisse vous y saluent d'un cri en trompette, Des sarcelles au bec verdatre battent l'onde avec leurs pieds palmes, et soudain font la cull - bute pour happer un peu d'eau claire sous la vase, Les pneus de mon velo crissent au passage sur les graviers, Parfois une racine af-— fleure au travers du sentier et sly tord comme un serpents; et toujours alternent massifs et eclaircies, Soudain me voici hors du bois. Quel est ce tintamarre ? Tout la- haut, le pont suspendu se balance doucement,, et la téte en L'air, on éprouve un léger vertige sous flies roulements sourds des vehicules, J'escalade un raidillon, et jac céde, hors d'naleine, & la terrasse de "Prospect-Point", On peut y ad-— mirer la rive Nord 3 travers une ‘enorme longue-vue installee pour ia joie des badauds, Mais foin de ces instruments qui s'interposent entre la nature et nous § Evitons l'affluence et le traf- fic de la route: Les plus belles ' Promenades ne sont pas les plus 4 ° fréquentées, Notre chemin ombra- $$$ prin et nous partirons pour une telle ran- donnee, De n'importe quel quartier de Van- couver, OU peut atteindre le Parc Stanley par des rues secondaires, Parcourue de la sorte, la ville de- ploie un immense jardin sillone de longues lignes d'asphalte et de ci-’ ment, Les avenues courent t, descen- dent, montent. On pedale et sles- souffle, les mains cramponnées ou la race blanche, un heune chef vi- guidon, pour gagner la récompense vait dans les parages avec son = des sommets: une vue ensobeillée sur pouse, Un jour, elle lui dit: les montagnes, avec la cité blanche "Ce sera pour Ao jeeDOLTTE] 1 et futuriste 4 l'avant—-plan, — Alors, il lui prit la main, et Qu'attendent done les peintres tous deux furent se baigner pour amateurs pour planter leur chevalet @tre a la naissance de leur enfant. dans les coins & demi rustiques du Puis. la femme alla s'Stendre sous ‘West End'' ? Ils sont partis depuis un Sehne et le jeune chef se re- hier dans un autocar de louage, char- plongea dans l'eau. Dans son al- gés d'un attirail encomnrant, Igno- légresse, il heurte la barque d'un rent-ils que lLtart pouvait. surgir cial geant qui veut le frapper de sa du decor méme de la vie de tous les rame, Soudain, les vagissements jours ? Et que les veritables ar- d'un nouveau=né jtraversent la bri- tistes se contentent d'un materiel se, Le géant débarque, et se tour-— reduit ? Avec du blanc au milieu de nant vers le soleil. il chante: leur palette et les®ept couleurs de "La race indienne es peut mourir!" l'arc-en-ciel, ils inventent mille Puis, de son aviron, il touche le i Mal Quoi qu'il en soit, plus jeune homme qui se change en rocher d'une honnéte maison du "West End", eb il miétamorpho se également, sous dans son cadre de verdure, merite de les ramures, la mére et 1! BePaist L tenter le pingeau d'un paysagiste. Le chef Indien est devenu "Siwash ge tourne doucement, et vers l'Ouest nous atteignons un superbe point de vue sur des lointains bleudtres, "Siwash Rock" se dresse comme une sentinelle qui surveille la mer, Surmonté de maigres lichens, il brandit un arbre unique ou se posent les mouettes, Une légende entoure ce rocher, longtemps avant l!'intrusion de ———_ ! Plusieurs de ces vénérables résiden- Rock", Quant a la mere et l'en- fant, vous les découvrirez, avec un peu de parience et d'imagina- tion, sous les broussailles enva- hissantes... ces tiennent en respect le modernis- me, Les autres ont capitulé: Entre les gratte-—ciels désinvoltes, elles se laissent aller, et se resignent comme des afleules qui appréhendeént leur déclin, "Interdit aux cyclistes" ! prom clament de grandes lettres blanches sur le macadam a l'entree du pares Deux jeunes filles, qui ont lous un- tandem,, tournent en rond, indécises, UN FOLKLORE &N WUT BIEN UN AUTRE, N'sST-CE PAS? Nuit © oO BOITE DE OUVERT JuspUu’A 2 HEURES > . THE-GR EE VILL (GE ie carat. ~ Specialite de cuisine grec we danseuses Hellenique cuisi NE ITALIENNE General Credit Bureau Lid. yAgence de perceptions & Huissiers Membre du " B.C.Bailiffs Association" 661 3 156me Ave. Vancouver 10 T51Sphone1879-5284 £ ¥ ~~ EAAHNIE GN ES THATORIEN 1312 S.W. 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