EE eee ne I ee te ee cee ae [ | | Le} Se a ae aE a ee eee | ] q ] ) { | { { | } Le Soleil de Vancouver,Page 2, 8 Aout 1969 LE SOLEIL de vancouver SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE VANCOUVER Directeur-Rédacteur: André Piolat Publicité: Jacques Baillaut Rédaction: Jean Riou, Roger Dufrane Yvonne Abgrall,L.Marcoux Yves Trividic Caricaturistes:Jim Nagy,Eve Tonner LE SOLEIL DE VANCOUVER est publié par: Le Soleil de Colombie Ltd. 661 est 15éme avenue, Vancouver ,10,C.B. ‘Prix: 15¢ le numéro Abonnement: 1 an; $6.00 Pour tarif des annonces téléphonez a: Lo ane AFFAL RES MUK ICIPAL Par les conseillers municipaux,Walter Hardwick et Art Phillins. 1 semble que le conseillerfrian Calder sache tirer plaisir d'une bon- ne discussion}!!! Au cours d'une séance du conseil, ila soulevé une question qui promet d engager 4 la controverse, il s agit des heures d'ouverture des magasins. C'est. 4 notre avis, une question qui se devait d etre soulevée, bien que des personnalités bien avisées aient sug- geré qu'il allait s'attirer les fou- dres de certains groupes influents. Brien Calder n'en a pas moins a- ‘dopté l'opinion qu'il serait tout a l'avantage des consouateurs, delaisse plus de liberté aux coumercanis. Cela aménerait sans nul doutedes heures de fermeture plus tardivesdans les quartiers ou les acheteurs en. ex-: primeraient le césir. Le principe qui consiste a lever toutes restrictions sur les heures 4d! ouverture des wagasins a été claire- ment exposé récemment par M. " Bruce Mallen,PHD, professeur et président du "Department of Marketing de 1'Univer- sité"Sir George Williams"de Montreal. Le Docteur Mallen a conduit une étude de la législation canadienne,ds-— cuté de la situation avec les gyndicats , les associations de consonateurs felles des détaillants, différentes sphéres du gouvernement. Tl est forteuwent convaincu que les restrictions doivent @tre jevées, L' argument sein lenel - les employés se- raient surchargés de travail n'est plus valable étant donné que selonles lois en vigueur, ces derniers travail- lent en moyenne 40 heures par semaine tout coume les travailleurs de 1l' in- dustrie. D1 semble que les heures d'ouver- ture des couwmerces de détail n'ont au- cun rapport avec la longueur des heu- res d'emploi du personnel. Une des principales raisons en faveur de la fermeture tardive des ma- gasins est que le nombre de femmes ma- riées qui travaillent augmente reguli- érewent. Leux pourcentage est passe dels en 1961 a 33% en 1967. Le plus prati- que pour une femme mariée qui travail- le, ou pour un couple, est de faire leus emplettes le soir ou en finde se- maine. Certains commercants netiendront pas a ouvrir le soir, tandis que d'au- tres ouvriront plusieurs soirées par semaine. En général, l'opinion et 1! atti- tude des couwmercants varient d'unqar- ‘une proportion de 69% en faveur PROMESSES ELECTORALES La campagne électorale bat son plein. Si les candidats des trois psr- tis a l'exemple de leurs chefs, diffe- rent d'opinions sur bien deg sujets, ils sont tous d'accord sur un point, la pollution des eaux est devenu cri- tigue. -yue les libereux et les N.D.P. promettent, si élu, d'enrayer cefléau, est logicue, apres tout, si quelques représentants de leurs partis ont sie- gé ala législature, ils étaient dans L'opposition, et ne pouvaient que sug- gérer au gouvernement les joyens & prendre. (ue dire des promesses des candi- dats du credit social? Depuis dix- sept ans,M. Bennett est premier minis— tre, qu'a t-il fait pour mettre fin a cette situation cui s'aggrave de jour en jour? : Comment peut-on prendre au seri- eux les promesses de M. Williston, mi- nistre des Terres et Forets, qui, de- puis les nombreuses années qu'il , est a ce poste, n'a pas mis un terme a la pratique des scieries, des exploita- tions forestieres, des uines,etc...De tier a l'autre. Sans aucune réglement«tion impo- sée, ils pourront selon le cas, choi- sir les heures gui conviennent le mi- eux 8 leurs clienteéles respectives. Au Canada, les consommateurs ne sont pas satisfaits des réglenentsqui limitent les heures d'ouverture des luagasins, principalement dans les vil- les, ils préeférent d'autres Se le 9 a6 traditionnel. Au cours d'un récent referendum, les habitants d'Eduonton votérent dans de l' abolition des lois régissant les hau- res d'ouverture des magasins , et lew- de municipal fut reforme. : Le centre-ville de Vancouver s'e- veille chaque jour davantage,offrant un nowbre croissant de théatres clubs restaurants. Certains commerces restent. ou- vertstardivement bien qu en principe ils violeit des lois municipales. Si nous supprimions ces lois,nous n' au- rions plus & "fermer les yeux hypocri- tement"™ et notre ville deviendrait ps vivante que jamais. Cette question sera soulevéesous peu par le conseil municipal et les interéssés appelés 4 présenter des _si ils ne sont pas enforcés. Le uei cubtion. — TU L& CROIS TOI QU'UN GOUVERNEM“ZNT SOCIALISTE SaRATT CATASTROPHIQUE POUR NOTRE NIVEAU DE VIE ??? se servir de nos lacs et de nos rivi- eres comme dépotoire. Raressont les endroits, mene sur les rives de la cd- te cui ne sont ps recouverts de dé- tritus des produits forestiers. Peut-on prendre su serieux les prouwesses de M.Lloftmark itinistre de la senté, qui coume ses prédécésseurs, continue & laisser les villesvillages et autres apglomerat tions déverser lars egouts directement dans les coursd'eu. A quoi bon passer des régleuents leur ‘moyen de le faire sereit d'aider a la construction d'usines pour le traiteuent des matieres organiaues a la sortie des égouts, par letruchement } de subsides émanants “au trésor provyin-! cial. Ce que nous attendons des candi- dant du perti de M. Bennett rest pas tant ls promesse de ce qu'ils feront stils sont élus mais des éclaircisse- ments, quand aux raisons qui les ont eupéché durant dix-sept- annees de pou- voir de wettre leurs promesses 2 éxé- Andre Piolat brefs. Nous aimerions également recevoir les coumentaires dés consomateurs ot, trop souvent, ne font pas connaftre leurs opinions parce qu'ils ne gont pas organises. Faites-nous savoir ce gue vous peneert LECTEURS.. «LA SURVIE de votre journal dépend de vous. Les six dollars de votre abon- -nenent annuel sont loin d'étre suffi- sants 4 couvrir nos frais d!impres- ‘sion et de distribution. Une date apparait sous votre a- dresse. Exemple: Mme et M. 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