Seen acemmeee PHOTO PIERRE LONGNUS Le Soten ve Coromer, venpreo! 30 aven 1993 - 5 [i FforRMaATION Un entretien avec Marie-Hélene Inquimbert, oenologue Dégustations et saveurs Du 21au 25 avril 1993 s’est tenu au Vancouver Trade and Convention Centre et simultanément a I’Hétel Vancouver, le Festival International du Vin. Présente pour l'occasion, Marie-Héléne Inquimbert, oenologue diplémée de I’université de Bordeaux, Directrice pour l’Amérique du Nord du groupe Bordelais CVBG : Dourthe-Kressmann- Les celliers de Manrése-qui regroupe Chateau Pavie a St-Emilion, Chateau Pedesclaux a Pauillac, Chateau Latour Martillac 4 Pessac-Léognan et Chateau Belgrave dans le Haut-Médoc. Marie-Héléne Inquimbert présentait ces quatre grands Vins de Bordeaux en dégustation verticale, ce qui consiste 4 gouter un méme vin, mais de millesimes différents et consécutifs : 1988, 1989, 1990. Les oenophiles ont été guidés dans leur exploration du gout et des saveurs. Le Soleil- Qu’est-ce qui détermine le prix d’un grand vin ? Plusieurs facteurs. La plupart des gens, lorsqu’ils €voquent un “grand Bordeaux”, pensent tout | de suite 4 Mouton-Rotshild, qui, avec plus de 85 hectares, et donc un gros volume de production, propose des bouteilles a partir de 10$ ; le Pommerolle, parexemple, estunexcellentvin qui, desurcroit, a une grande renommée internationale ; il est exploité sur un tout petit terroir, et tout le monde en veut. C’est un peu une question d’offre et de demande. Il en est de méme pour le Chateau Iquem 1947, ilenexiste seulement quelques bouteilles, et le prix de 300$ chacune n’est pas exagéré. Les vins de Bordeaux représentent 2% de la production mondiale et 60 appellations, ce qui procure au consommateur une grande variété. Bordeaux c’est cher, mais il y en a aussi du trés bon pour pas cher. Quelle est la part de marché du vin frangais au Canada ? La France est le premier fournisseur de vin au Canada avec de 39 a 65% du marché selon la province d’importation. La Colombie-Britannique est une province consommatrice de vin avec 13 litres paranet parhabitant. On vit un tournant, les vins PHOTO PIERRE LONGNUS Marie-Héléne Inquimbert. changent tout comme le consommateur. Ce dernier, de plus en plus, va chercher la typicité du produit au-deladelasimple lecture de |’ étiquette. Qu’y a-t-il au-dela de Pétiquette ? Il y a le cépage employe, et par- dessus tout le raisin, qui donne. toute son identité au vin. A Bordeaux, depuis plusieurs années, les viticulteurs ont travaillé d’arrache-pied pour créer celui qui répond a l’identité de son sol: Tout a été pris en considération : la météo, l’influence des micro- _climats, la nature du sol, sa granulométrie, le pourcentage d’argile. En fonction de tous ces facteurs, on sélectionne le cépage. Numéro 1 de Dorthe est un vin qui est le résultat de cette recherche artisanale qui aura duré 3 ans. Nous sommes actuellement en phase d’appliquer ce procédé a toutes nos propriétés. Pour survivre et se développer, seule la qualité est un gage durable. Les gotits évoluent, les gens changent et les vins aussi. C’est le vigneron qui fait ses mélanges de jus de raisin, 4 la maniére d’un artiste qui composerait une oeuvre. Comment parvient-on 4 isoler les saveurs contenues dans un vin ? Tout a commencé avec la découverte, par Pasteur, de Vinfluence des levures. Parla suite, on s’est rendu compte que les barriques, elles aussi, avaient une influence. L’oenologie, en tant que science, existe seulement depuis 1956 ; depuis lors, on ne fait qu’expliquer ces goiits de fumé, de cassis, de fraise, qui ne sont, en fait, qu’une succession de réactions biochimiques perpétuelles. Que pensez-vous des vins de Colombie-Britannique ? J’ai eu l’occasion de goiter quelques Mission Hill. J’ai découvert des blancs trés trés bons. Malheureusement, il est difficile d’en parler, je ne les connais pas suffisamment,je pourrais me tromper. Propos recueillis par Pierre Longnus < Festival International du vin de Vancouver, du 21 au 25 avril. Marie-Héléne * Inquimbert dirigeant une dégustation _ verticale de grands vins de Bordeaux. Le décés de Gérard Vincent In Memorium -La communauté francophone de Victoria fut plongée dans le deuil dimanche le 28 mars 1993 lorsque M. Gérard Vincent mourut paisiblement chez lui entouré de sa femme Madeleine et de sa fille Mme Lise (Raymond) Gauthier. Les obséques eurent lieu en l'église St-Jean-Baptiste en présence du Victoria francophone et de trés nombreux amis jeudi le ler avril 1993. Gérard Vincent était agronome et évaluateur de profession au service de la Société du Crédit Agricole Fédéral ; il prit sa retraite en 1973, et en 1975, lui et sa femme Madeleine s'installé- rent a Sidney a une trentaine de kilométres de Victoria. En 1980, ils quittérent Sidney pouraller résider dans la capitale et y vivre les demniéres années de leur vie. En seulement treize ans, Gérard remplit plusieurs réles dans la communauté francophone de Victoria : membre fidéle de la paroisse St-Jean-Baptiste, il devint trésorier du Conseil parois- sial, membre du Comité des finances et membre du Comité des édifices. Connaissant bien les lois qui régissent les associations sans but lucratif, il donna un bon coup de main a la Société francophone de Victoria et méme 4 la Fédération des francopho- nes de la Colombie-Britannique. Pensant a lui, on garde le souvenir d'un homme qui aimait les choses simples, qui savait exposer des idées fortes et claires tout en respectant l'opinion d'autrui et qui était dévoué et honnéte. On dira sans hésitation que Gérard Vincent réussit parfaitement sa vie personnelle ; il s'ensuit, comme cela se doit naturellement, qu'il réussit également sa vie professionnelle et ses affaires. C'était un homme sérieux mais qui ne méme temps ne se prenait pas trop au sérieux; il avait parsemer d'humour ses discussions les plus vives’; il jouissait de la bonne blague et pouvait habilement la raconter lui-méme. Aujourd'hui, alors que nous pleurons tous son départ, nous voulons rendre hommage a un homme d'une intégrité exemplaire, aun ae idéaliste et 4 un francophone sincére et dévoué. Gérard Vincent, nous saluons ta mémoire. Gérald Moreau, C.M., PhD. Président du Conseil paroissial St-Jean-Baptiste VIS DE DEMANDE DE SERVICE AERI No 930219 WR au role: Dossier No M 4205/F113-4-1 Fairfax Engineering Ltd. exergant son activité sous le nom de Fairfax Aviation a présenté une demande a |'Office national des transports du Canada pour une licence afin d’exploiter un service intérieur de vols affrétés (classe 4) pour le transport de personnes et de marchandises 4 partir d'une base située a Boundary Bay Airport (Colombie-Britannique) au moyen d'aéronefs a voilure fixe du groupe A. Toute collectivité, personne ou organisme intéressé peut faire une intervention contre cette demande suivant les modalités fixées dans les Regles générales de |'Office national des transports du Canada. L'intervention doit 6tre déposée aupres du Secrétaire de 'Office au plus tard le 31 mai 1993. Une copie de l'intervention doit étre signifiée en méme temps a la demanderesse et une preuve de la signification doit étre envoyée a |'Office. Le dépét de l'intervention auprés du Secrétaire devra se faire en mains propres, par courrier recommandé ou par messager, a |'Office national des transports du Canada au 3ieme étage, 350 - Troisiéme Avenue Nord, Saskatoon (Saskatchewan), S7K 6G7, ou par télécopieur (no 306-975-5206). L'Office fournira sur demande les détails de la demande et les instructions pour le dépdt d'une intervention. Pour de plus amples renseignements, télephonez a Kathy Smith au 306-975-5203. ~ Win of thee WeSt____ Billet ouvert un an M O N TR : A L a partir de 3 ] 95. +Taxes ] 205 a partir de (DORVAL/MIRABEL) ALLER RETOUR ALLER SIMPLE 41 9$ oe Vol direct. TO RO NTO a partir de 29S ce 99$ sToxes | Boeing 757 ALLER RETOUR ALLER SIMPLE Contactez votre agent de voyage ou "Wings of the West" au (604) 273-7223 ou 1-800-667-4041