Le vendredi 30 janvier 1998 7 yest un Nouveau Départ Avec le programme Nouveau Départ, qui a fait ses preuves depuis plus de 20 ans, Réseau-Femmes Colombie- Britannique, en partenariat avec Educacentre, offre a 10 participantes la possibilité de faire le point sur leur cheminement personnel et sur leur carriére. a coordonnatrice du projet Nouveau Départ en Colom- bie-Britannique, Marie Dussault, connait bien le programme pour avoir effectué une étude en 1987 sur les répercussions de atelier chez les femmes francophones de !’Ontario, lorsqu’elle travaillait a Union culturelle des Franco- Ontariennes. « J’ai fait pour Nouveau Départ un projet de recherche qui était trés populaire dans les années 1980, en Ontario. Les commentaires positifs re- cueillis étaient incroyables. Cest un projet motivant qui BVA echt? Ph BIKE Pare her . marche trés bien. Ici, le dossier était en attente a Réseau-Femmes Colombie- LA COMMUNAUTE F e cauchemar dans lequel est plongé Est de l'Ontario ainsi que le Québec dure depuis environ trois semaines. Lentement la vie commence & reprendre son cours normal en périphérie du soidisant triangle de Yobscurité ; Pélectricité circule désormais le long des cables qui avaient été paralysés par le verglas, mais de nombreuses personnes demeurent toujours en quéte de denrées alimentaires, de génératrices et de plusieurs milliers de dollars pour réparer les dommages causés par Dame Nature. Sensibilisées par l’am- pleur de cette catastrophe, la _discuter . des Britannique (RFCB) depuis un bon moment, faute de subyentions. Ce n’est pas un projet trés prisé par les bailleurs de fonds, puisque Yon n’exige pas des participantes des actions immédiates », nous dit-elle. Réparti sur 33 heures, du 21 janvier au 4 mars 1998, l’atelier permet de créer une dynamique de groupe fort stimulante pour les par- tici pantes. Que ce soit par du travail en atelier avec les animatrices, du __ travail individuel, des exposés thé- matiques, ou par des pléniéres, les femmes inscrites ont la chance de pouvoir s’arréter afin d’évaluer leurs ressources, leurs limites et leurs besoins. Marie Dussault nous explique que lors de la Diane Payette, personne-ressource, le mot qui est resté dans les présentation de tétes des partici pantes, c’est le. mot réve. « Comment peut-on prendre notre réve et le concrétiser ? Si je suis une artiste, comment puis-je en faire mon gagne-pain ? Dans le fond, ca rejoignait les attentes des participantes qui en se découvrant ont insisté sur le fait qu’elles veulent vivre davantage leurs passions et exprimer leur créativité, dans leur vie professionnelle, comme dans leur vie -personnelle », ajoute-telle. Les deux animatrices, qui vont suivre étroitement le groupe pendant toute la durée du projet et pour les rencontres réservées au suivi, sont Jeanne Landry et Chantal Scanlon. « Si les femmes se confiance et prétes & explorer sentent en les avenues qui souvrent devant elles, c’est grace a la collaboration active des animatrices », précise Mme . Dussault. Le programme Nouveau Départ est divisé en deux volets : connaissance de soi et information. Pour la deuxiéme partie, la société Fédération des francophones de la Colombie-Britannique ainsi que la Chambre de commerce franco- colombienne ont décidé de former un comité afin de venir en aide aux personnes victimes de la tempéte de verglas. Des représentants de diverses associations et des médias se sont done réunis le lundi 26 janvier 1998 pour mesures 2 prendre en vue de soulever une campagne de levée de fonds. Monsieur Marcel Poiré, vice-président de la Chambre de commerce et agent d’assurance du Groupe La Mutuelle, soulignait que plusieurs francophones de - RANCOPHO = os SS NE VIENT EN Al Ouest ont de la famille dans les régions touchées par ce désasire naturel et qu’une levée de fonds s’avére essentielle pour soutenir la phase de rétablissement et assurer certains frais de réparation qui ne peuvent étre couverts par les assurances. Le comité « Opération verglas » a donc comme objectif, d’ici les prochaines semaines, de mettre sur pied une campagne de finance- ment qui fera appel & la coopération de toutes les associations francophones de la province ainsi qu’d leurs membres afin d’amoindrir une partie des malheurs qui — affligent présentement les DEA éducative, Educacentre est en mesure de fournir les outils nécessaires, comme par exemple les stratégies de recherche d’emploi, le retour aux études, etc. Aprés la session de Vancouver, Réseau-Femmes aimerait bien poursuivre le projet en région. La coordonnatrice du projet nous mentionne qu’au moment de la formation de décembre 1997, des femmes de Prince George étaient présentes et semblaient intéressées & offrir Nouveau Départ aux femmes de leur région. Le projet 4 Vancouver, servant d’ailleurs de projet-pilote pour la Colombie-Britannique, n’est en fait qu’un point de départ. Si RFCB trouve les fonds nécessaires, il sera alors possible de rejoindre » les femmes de l’extérieur de Vancouver. « L’important, conclut Mme Dussault, c’est que les femmes vont dresser un plan d’action. Elles vont continuer SS sinistrés de l’Est. De plus, une tribune téléphonique sera mise a la disposition du public dans le cadre d’une émission radiophonique le 14 février ou les représentants de certaines associations inci- teront les auditeurs & faire part de leurs dons. Les pertes individuelles et collectives s’élévent & plus de 1,6 milliards $. Dans le méme esprit que celui de la Croix- Rouge, ce comité tient A ce que la communauté fran- cophone de la Colombie- Britannique participe A la reconstruction et fasse preuve de générosité envers les familles du Québec et de l'Ontario. Manon Poutior lA ow elles sont rendues, en apportant des changements & la lumiére de ce qu’elles auront appris. » JOHANNE CORDEAU Ne ag ee