. evel eam O€ ibetbasv .sidmols? ob Hale? ol LE SPELL PUBLIE PAR Téléphone: 879-6924 LES HEBDOS REGIONAUX 2 Le Soleil de Colombie, vendredi 30 mars 1979 . ean Ob ( LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213, rue Cambie, Vancouver, C.-B. V5Z 2W3 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 Francophone Hors-Québec DE COLOMBIE LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE | ¥¢. DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE i | Directeur: André Piolat Rédacteur: Jean-Claude Arluison Mise en pages: Yvon Thivierge Composition: Lyne Paradis Secrétaire: Xuan Cim Dao a Association de la Presse fanceinent de lee version anglaise des “Héritiers de Lord Durham” Le Conseil Canadien des Chrétiens et des Juifs orga- nise, le mercredi 4 avril, une conférence-dialogue afin de marquer le lancement de la version anglaise des “Héri- tiers de Lord Durham”. Voici le programme de cette rencontre qui se tien- dra au West Commonwealth Ballroom du Holiday, Van- couver-City Centre, 1133 rue Hastings Ouest, a Vancou- ver. 9:00 - Inscriptions - projection du film (*/zh) “Les Franco-Colombiens”, deux points dé vue. “© 9:30 — allocution d’ouvertu- re. 9:35 — Apercu historique: les Canadiens francophones en C.-B. Professeur J.I. Little du département d’his- toire de l'Université Simon Fraser. - 9:45 — Période de discussion 10:25 — Pause café 10:45 — La jeunesse et la processus de |'assimilation. M. Jacques Lapointe, prési- dent de la Fédération des Jeunes Canadiens Francais. 10:55 — période de discus- sion. 11:35 — Langue et assimi- lation; droits linguistiques des minorités. M. Maurice Gauthier, représentant du Commissaire aux Langues Officielles. ' 11:45 — Période de discus- sion. 12:25 — Déjeuner. 13:30 — temps libre. Vision- nement facultatif du film “Les Franco-Colombiens, deux points de vue”. 14:00 — Les francophones hors Québec dans une nou- velle constitution. Profes- seur Edward Mc Whinney, du département de sciences “politiques de l'Université | Simon Fraser. 14:10 —période de discus- sion. 14:50 — Le mouvement coopératif comme moyen de cohésion communautaire. M. Roméo Paquette, directeur général, Conseil de la Coopé- ration de la C.-B. 15h00 — période de discus- sion. 15:40 — Pause café 16h00 — Groupe de discus- sion - Conclusions. 16:55 — Remarques finales Visite de M. Maurice Gauthier Lundi 2 avril. — De 9h00 a 10h00: Ecole Maillard. Rencontre avec les étudiants des classes d’im- mersion de cette école et des éléves de l’école Como Lake.: — De 10h20 a 11h00: Ecole secondaire de Port Coquit- lam. Rencontre avec les étu- diants des classes d’immer- sion de cette école et des éléves de I’école secondaire de Port Moody. ® — De 11h30 a 12h00: Ecole Fatima. Rencontre avec les éléves. — De 18h20 a 14h20: Ecole secondaire Centennial. Ren- contres avec les éléves. — De 15h30 4 16h30: Salon Francais du “Teacher Cen- tre”. Rencontre avec les pro- fesseurs de la commission scolaire de Coquitlam. — 18h00: ouverture officielle du Salon du Livre, Robson Square, Vancouver. Mardi 3 avril — Diner avec les membres de la communauté de Mail- lardville, certains employés du Secrétariat d’Etat, le Directeur Général de la F.F.C. et M. Yalden. — En fin d’aprés-midi: ren- contre avec 20 professeurs de Yuniversité de la Colom- bie-Britannique (professeurs d’anglais, de francais et d’éducation permanente). — A 19h30: Entrevue télé- visée a l’émission “La Fran- cophonie and You”. Mercredi 4 avril — Lancement de la version anglaise des Héritiers de Lord Durham 4a !’Hétel Holi- day Inn, Vancouver City Centre,1133 Hastings Ouest. Jeudi 5 avril — De 13h00 a 15h30: Au Teacher Centre, 123, 6e avenue est. Rencontre avec les professeurs du niveau élémentaire et secondaire, avec les chefs de départe- ment, avec les coordonna- teurs de francais de la commission scolaire de Van- couver. EDITORIAL Un pas de plus Les préjugés découlent soit de l’intolé- rance, soit de l'ignorance. Le réle joué par les Canadiens-francais dans |’exploration et le développement de notre province a été trop longtemps méconnu. Mais des progrés appréciables sont a noter. Le voile a commencé a étre levé sur la vérité historique. L’histoire officielle, celle des manuels scolaire révélait, par exemple, que I’explo- rateur Alexander MacKenzie avait été le premier blanc 4 explorer ce qui devait prendre un jour le nom de Colombie- Britannique. Pas un mot sur les six Canadiens-francais qui l’accompagnaient. Cette maniére a sens unique, a oeilléres, de présenter les événements a conduit a la naissance de la Société Historique Franco- Colombienne, qui était constituée au départ d’une poignée de francophones déterminés a combler de regrettables lacu- nes, en procédant aux recherches néces- saires. C’est alors que les membres de la Société se sont apercus que bien des travaux avaient été réalisés, et pas seulement par-des francophones. L’on apprit, par exemple, que M. Glen Cowley, de l'Université Simon Fraser, avait rédigé une thése sur les Voyageurs. La Fédé- ration des Franco-Colombiens se chargea d’en faire traduire des extraits qui furent publiés dans Le Soleil de Colombie, et la Société Historique Franco-Colombienne La Société Historique doit maintenant se pencher sur les manuels dhistoire. Is doivent réserver bien des surprises. L’enseignement de l’histoire doit étre objectif et les voyageurs, bicherons et agriculteurs canadiens-frangais doivent y occuper la place qu’ils méritent. is . MALICE Yoon G Gre en Thumb: presents a play tor ‘all ages ‘ 1 Dy DENNIS FOON Et le moment est venu de parler de M. Dennis Foon, directeur artistique de la compagnie théatrale Green Thumb. M. Foon a écrit une piéce centrée sur La Malice, voyageur qui accompagnait Simon Fraser. Voila une riche idée, et ce qui est encore mieux, la piéce aprés avoir été présentée au Centre Culturel de Vancou- ver Est, fera la tournée des écoles. Un pas de plus, et un nom de plus a inscrire au tableau d’honneur franco- colombien. ian IRAN esi, as whee OL RR Meee d’une:breehure. les fait actuellement publier, sous 8 la forme Jean-Claude ARLUISON ~~ -_ TI Ts Nos lecteurs nous écrivent “Pessimisme”’, ce n’est pas Franco-Colombien! “Impossible, ce n’est pas francais”, a dit le plus grand des Corses. Si le grand Em- pereur avait vécu les années 1967-1979 ici, il aurait ajouté que le pessimisme, ce n’est pas franco-colombien! Bien sir, on entend des propos pessimistes; la der- niére fois a la soirée des films franco-colombiens, au Carré Robson. Les deux vieux franco-colombiens qui les proféraient,-d’inlassables travailleurs pour la survie de notre langue, qui 4 Radio- Canada, qui au Soleil, ont dQ crier. Parce qu’il y avait foule, parce qu'il y avait la un joyeux brouhaha de voix en francais. Il y a douze ans, on se serait tous connus, Yoceasion aurait été, disons, la féte d’anniversaire d’un personnage de Maillardville. Ce. soir-la, on connaissait quelques-uns, et l'occasion de la féte était la sortie simultanée de trois films, créateurs et techniquement dignes d’éloges, par des gens de chez nous. Oui —ily a en Colombie "une grande masse amorphe, de francophones qui n’osent ou ne veulent parler leur langue que chez eux, qui ne sortent jamais aux réunions, qui n’enverraient jamais leurs enfants en école fran- cophone. MAIS les écoles sont 1a, et le gouvernement de sa Majesté en Colombie- Britannique a fini par re- marquer notre existence!’ Progrés... Oui — ce sont toujours les mémes qu’on voit aux réu- nions, aux comités, au tra- vail; ce sont les responsa- bles d’un organisme quise portent volontaires pour toutes les corvées. MAIS les organismes existent, les ca- dres de notre survie tels que lee Centre Culturel sont 1a, bien solides; et les respon- sables — nous étions dix il y a treize ans — sont peut- étre cinquante, rien qu’a Vancouver, aujourd’hui! Oui — la langue francaise est en danger de mort en Colombie, soutenue par les efforts uniques de quelques- uns, menacée par des coupu-. res budgétaires que nous ne pourrons jamais influencer. MAIS cet agonisant se porte fort bien, et les souteneurs ont partout leurs organis- mes (en 1967 il n’y avait que quatre centres dans la pro- vince), et les coupures sont dans des budgets qui n’exis- taient méme pas dans le ‘temps. Progrés... Oui — la Colombie est toujours Britannique, et le drapeau des “maudits An- glais” flotte toujours 4 Vic- toria, et on nous traite de grenouilles (qui sont de mi- gnons petits animaux trés sympathiques, du reste!) MAIS la TV francaise a des canaux partout (en 1967 nous nous réjouissions d’avoir enfin la radio a petite puissance), mais la Colombie est la plus cosmopolite et en fait la moins britannique de toutes les provinces, et le ministre qui nous a injurié — un Hollandais — a fait un gros scandale. Progrés pour les “evergreen frogs” non...? Une minorité de Québé- cois, las de cette guerre qui dure depuis plus d’un siécle, tournent le dos, et vou- draient se renfermer a ja- mais dans leur province et leur langue. Nous les comprenons, mais nous ne partagerons jamais ce pessi- misme. Le vrai patriote aime tant son pays, qu'il se bat pour son droit aux imperfections. ‘Dans ce beau pays qui est nétre, dans cette province belle comme |’aube sur le Pacifique, nous sommes fiers" de parler et l'anglais langue de communication de nos concitoyens de tous les coins du monde, et le francais qui — apporte la culture de tout le Canada a nos voisins Ita- liens, Hongrois, Coréens, Viét-Namiens — et nous n’oserions pas oublier les Ir- landais! Soyons fiérement franco- phones bilingues. Au lieu de craindre l'avenir, regardons les progrés incroyables, stu-: péfiants, des années récen- tes. Sourions, fréres et soeurs frogs. “Pessimisme”, ce n'est pas Franco-Colombien! wale BARBOUR Vancouver DISCO lt organisée par Les Cornouillers groupe de danse folklorique, en vue de recueillir des fonds pour le voyage au Festival Historique de Batoche. Samedi 31 mars de 21h a 2h du matin 307 avenue Richmond, a Victoria Venez féter avec nous le poisson d’avril! Entrée: $1.00 Info. 383-5335 ik dy mr