EE ee ga ga ee ea a ee en a a ae I a ee a a ER TR Ce a ee Le frangais est-il encore la langue officielle des Jeux Olympi- ques? I] convient d’apporter a cette question une réponsenormande: c’est selon. Selon qu’on s’intéresse au caractére formel ou réel des choses, la réponse est tout a fait différente. D’un point de vue textuel, voire contextuel (des J.O. en France ouau Québec par exemple), la réponse est oui. Mais il est difficile, compte tenu du déroulementde la cérémonie d’ ouverture des J.O.d’Atlanta et au regard de la distinction d’essence marxiste entre existence réelle et existence formelle, d’affirmer que le frangais a pleinement joué son réle de langue officielle 4 Atlanta. LePrésidentdu C_I.O.a, pen- dant la cérémonie d’ouverture des Jeux, prononcé la presque totalité de son discours en anglais. La presque totalité parce qu’ila quand méme dit quelques mots en frangais. Les autorités frangaises ont déposé une plainte en protestation au role mineur joué par la langue fran- *gaise lors de cette cérémonie d’ Ouverture des J.O.d’Atlanta. L’anecdote' sur la “Moldavia”, pardon, la Moldavie, illustre parfaitement ce nouvel ordre linguistique qui régente le monde modeme. Cet ordrenouveaus’inscrit dans la droite ligne de]’inébranlable volonté des U.S.A. d’imposerau res- 994-0218, ATS (819) 994-0423. ivi CRTC AVIS PUBLIC Avis public CRTC 1996-100. Le CRTC a été saisi de la demande suivante: 1. ATRAVERS LE CANADA. Demande présentée par LES COMMUNICATIONS PAR SATELLITE CANADIEN INC. (la Cancom) en vue de modifier la licence de radiodiffusion de l’entreprise & voies multiples de distribution de services de télévision et de radio par |'ajout de KCPQ (FOX) Seattle (Washington) dans la liste des signaux qu'elle est autorisée a distribuer et dans la liste des «Services par satellite admissibles en vertu de la partie Il» et celle des «Services par satellite canadien admissibles en vertu de la partie III». EXAMEN DELA DEMANDE: 1 0iéme étage, 500., ch. Bumhamthorpe, Mississauga (Ont). Le texte complet de cette demande est disponible en communiquant avec la salle d'examen du CRTC a Hull, (819) 997-2429; et au bureau du CRTC a Vancouver: (604) 666-2111. Les interventions écrites doivent parvenir au Secrétaire général, CRTC, Ottawa (Ont.) K1A ON2 et preuve qu'une copie conforme a été envoyée au requérant Je ou avant le 19 aodit 1996. Pour de plus amples renseignements sur le processus d’intervention, communiquez avec les Affaires publiques du CRTC a Hull au (819) 997-0313, téléc. (819) Conseil de la radiodiffusionet des Canadian Radio-television and télécommunications canadiennes Telecommunications Commission te du monde une sorte de rue 4 sens unique. Cependant,cette omnipré- sence des U.S.A. s’explique par des considérations €minemment objecti- ves. La domination politique, écono- mique et militaire entraine souvent la domination culturelle. Ce schéma qui a fonctionnéau profitde la Gréce dans l’Antiquité et de la France au X VIle siécle, libére aujourd’hui un vent qui s’engouffre pleinement dans les voi- les américaines. Le frangais, en tant que véhi- cule des relations internationales, a enregistré un formidable recul parrap- port a l’anglais et par rapport a la situation dominante qui était la sienne jusqu’au lendemain de la premiére guerre mondiale. Cerecul dela langue francaise s’explique en partie par la position occupée par les Etats-Unis sur]’échi- quier international. Mais les franco- phones ont joué un réle actif dans la liquidation en régle de la langue fran- gaise comme véhicule des relations internationales. Faut-il rappelerla célébre ex- pression de Voltaire quand la France perdit le contrdle du Canada au profit de 1’ Angleterre: <>? Mais |’Angleterre, cette <>, suivant l’expression de Voltaire, ouvrait ainsi asa langue les portes de 1’ Univers. Libasse Niang Canada Envoyer an: Soleil de Colombie, 1645, 5" avenmme Ouest Vancouver, V6J 1N5, Tel: (604) 730-9575 CETTE TRIBUNE LIBRE VOUS APPARTIENT UN AUTRE POINT DE VUE Notre président a une vision ambitieuse, optimiste, dynamique et courageused’uncentre communautaire francophone qui fait réver chacun de nous. C’est la vision qu’un “leader” doit avoir et nous le félicitons. Maintenant que nous avons la vision, revenons sur terre pour voir,non pas ce que !’on voudrait, mais ce que l’on pourrait faire. Il n’est pas possible de fairele pas suivant, dans le projet d’uncentre communautaire, sans parler de chif- fres. Compte tenu dela population francophone de la région de Victoria, quel montantd’argent peut-on espérer ramasser ensubventions gouvernemen- tales, dons et levées de fonds divers. Mémeen étant optimistes, il nous faut des chiffres approximatifs! Peut-étre certains membres de notre société connaissent-ils les détails de ce qui s’est fait ailleurs et pourraient-ils nous aider 4 trouver ces chiffres. J’avais moi-méme révé, il y a quelques mois, en voyant le batiment et le grand terrain du restaurant Chanteclerca vendre parla municipa- lité de Saanich. Est-ce que la commu- nauté francophone aurait puse payerce site magnifique? Je n’ai pas osé en parler, nesachant ou nous aurions pris l’argent. Depuis j’ai entendu dire que McDonald’s allait \’utiliser. LeDr. Moreaua raison de pous- ser a la réflexion et 4 I’action. II ne faudrait pas toutefois que, parce que nous avons la vision d’un centre au- dessus de nos moyens, nous soyons paralysés et ne fassions rien. Ma vision de batiments sou- haitables pour notre communauté dif- fére un peu decelle de M. Moreauetil est sain de débattreen publicnos idées. Il vaut mieux, me semble-t-il, un batiment petit mais bien’ nous, sans problémes financiers, ot onaime venir et se sentir “au chaud” entre francophones et francophiles, qu’un grand batiment au-dessus de nos moyens que]’onserait obligé de par- tageravecd’autres organisations pour le rentabiliseret ot les francophones ne se sentiraient pas chez eux. De plus je préche qu’il fau- drait distinguer le batiment que |’on utilise par nécessité (ou devoir) (Eco- le, bibliothéque, bureaux, gymnase, chapelle...) de celui que !’on utilise (ouutiliseraitsi on1’avait) par plaisir (musique, boisson, danse, etc...). Le batiment utilisé “par né- cessité” pourrait étre décentralisé, sur un grand terrain avec ample sta- tionnement..S’il était neuf, et prévu pour 100 ans, ceseraitmagnifique.A cause de l’école, il serait financé en majorité pardes subventions gouver- nementales. Cependant ce batiment ne serait pas suffisant pour donner une ame a la communauté francophone. Lorsqu’ona des amis en visite on ne peut pas leur dire : << Ce soir je t’invite a aller écouter delamusique etprendreun verre al’école>>. Rien que le mot école refroidit car il évo- que austérité et discipline (ce qui est normal, c’est fait pour éduquer). Et puis l’école ne peut pas étre dans le quartier ol! toutlemondesortets’amu- se. La vente de boissons y est trés contrélée. Le batiment ot on irait pourse divertir devrait étre situé prés du centre-ville, 1a ot tout le monde a envie de flaner et de s’amuser. I devraits’autofinancer presque entié- rement. ‘ Mon réve serait une sorte de “club francophone” de style jeune, mais élégant etconfortable, ouvert en permanence, offrant casse-croite, boissons, piano-baren frangais, possi- bilité de danses et spectacles. Ce ne serait pas un endroit oW on irait pour “encourager la francophonie” mais ou on irait “parce qu’ons’y sent tel- lement bien”. Unendroit oi on serait fierd’inviternos visiteurs des autres provinces, un endroit od onserait sir derencontrer des francophones et ot onauraitautantde plaisira y prendre un café-croissant le matin, qu’une biére-frites 4 10h du soir. Les employés nous parle- raient en frangais et seuls les mem- | bres ou invités pourraient y entrer. _ Cependant, les francophiles pour-~ taient facilement devenir membres a condition qu’ils apprécient et en: couragent le caractére francophone du lieu. Les jeunes de notre école ainsi que ceux des écoles d’immersion seraient encouragés a y venir et a |’utiliser pour des “par- ties” 4 eux ou des spectacles. II ne faudrait absolument pas que ce soit classé comme “club de vieux” ou “club d’intellectuels” mais comme un café chic, dans le vent, ot on va faire un tour avec plaisir avant ou , aprés le cinéma. Ce genre d’établissement bien en vue servirait aussi 4 faire — connaitre notre communauté aux fran- cophones nouveaux 4 Victoria et a essayer derecruterdes familles pour notre école ou paroisse. En ce quime conceme j’ai découvert notre com- munauté il y a 12 ans, en passant devant le local vieillot de la Société francophone sur la rue Herald (qui s’ensouvient?) etsinonj’aurais tout bétement inscrit nos enfants a 1’éco- le la plus prés de notre maison. Quanta louer, prés dececen- tre de rendez-vous, des locauxades commergants, docteurs, avocats, etc..., offrant des services en fran- ¢ais, ce serait une excellente idée. . J’atréte de réver et encoura- ged’autres membres 4 nous faire part a leur tour de leurs suggestions. Jean-Louis Denux, Victoria dame... (suite de Ia une) ment attribué en 1990 4 Jacques BAILLAUT, Président-Directeur du journal “Le Soleil de Colombie”, 7 fois Membre du Jury du Grand Prix littéraire de la ville de Montréal, Prix dela Langue frangaisede]’ Académie frangaise avec médaille de bronze (1974), Officier de la Légion d’Hon- neur (1980), Médaille d’argent de la Ville de Paris (1983), journaliste et conf€renciére,sa contribution aurayon- nement culture] de la France est aussi une longue histoire d’amitié avectout le Canada et particuliérement avec - Vancouver, oti le 20 avril 1989, elle inauguraiten compagnie de1’Honota- Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, S* avenue Ouest, Vancouver, C.-B., V6] INS. Tél: (604) 730-9575. Fax: (604) 730-9576. E-Mail: 102627.2172@compuserve.com OPSCE=M = =APEse: Tél. :(613)241-5700 | Membredel'Association Téléc. :(613) 241-6313 (§) Fondation ae (613) 241-1017-Telec : ( dela presse francophone ble Russel Fraser, député de Vancouver-Sud et Ministre représen- tant le gouvernement provincial de Colombie-Britannique et de M. Frangois Loncle, député de 1’Eure, et président de la section francaise de l’Association interparlementaire France-Canada, ]’étage nouvellement construit de ]’immeuble de |’ Allian- ce frangaise de Vancouver, désormais son installation la plus compléte au Canada. La direction et toute l’équipe du Soleil adressent leurs plus chaleu- reuses félicitations 4 cette merveilleu- se ambassadrice de la culture frangai- se quenous sommes heureux d’avoir pouramieQ Président-directeur :JacquesBaillaut Directeur: Jean-Pierre Poissant Sécrétalre-comptable: Tony Cao Infographisme et art graphique: Joseph Laquerre Correspondant natlonal: Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Directeur du Marketing: Jean-Charles Guay. YPETITS TRUCE ; Ci Se tenir debout ou se lever dans une petite embarcation risque de vous faire passer par-dessus bord. Ce genre d’accident est une cause fréquente de noyade. Si vous vous trouvez dans cette facheuse situation, ne vous éloignez pas du bateau. Pour plus de renseignements, appelez: Les Escadrilles canadiennes de plaisance (ECP) au: 1-888-277-2628. ) Collaborateurs: Christelle Artu, Jeanne Baillaut, Nigel Barbour, David Bond, Yvan Brunet, Laurence Defressine, Danielle Dufour, Madeleine Helm, Annie Gagnon, Huguette Gagnon, Mamadou Gangué, Germaine Guay, Joseph Laquerrre, Claudine Lavallée, SaraLéha, Marie-Agnés Michaud, Serge Moreau, Odette Morin, Libasse Niang, Ouverture du journal : 9h a | 7h, du lundi au vendredi L'abonnement annuel coftte 28$ au Canada, 58$ a I'étranger. Le journal Le Solel] de Colombie-Britannique est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624 Impression : HorizonPublications Hebdomadaire fondé en 1968 par André Piolat Visitez le Soleil sur l'Internet en collaboration avec Ss Pacific Cultural Services Ltd. p- Intemet Web: http://www.culturalexpress.com/news/soleil.html