LES SERVICES EN FRANCAIS Cette rencontre a permis de poser plusieurs questions aux administrateurs de la Société Radio-Canada en Colombie- Britannique. De plus, les re- présentantes et représentants d’organismes francophones ont suggéré a la direction de la SRC en Colombie-Britannique de consulter la communauté afin d’établir des priorités selon les besoins de cette derniére. De plus, le conseil d’adminis- tration de la Fédération tenait une rencontre téléphonique le 27 septembre afin de discuter d’une stratégie d’actions en opposition aux coupures. Une stratégie finale sera élaborée lors de la prochaine réunion du conseil d’administration de la FFCB soit les 18, 19 et 20 oc- tobre prochain. Ces actions s’inscriront dans la stratégie développée par notre orga- nisme national, la Fédération des communautés francopho- nes et acadienne du Canada (FCFAC). D’ailleurs, la FCFA du Canada dévoilait certaines actions a en- treprendre lors d’une confé- rence de presse sur la colline parlementaire, le jeudi 26 sep- tembre dernier. Madame Ma- rie Bourgeois, vice-présidente de 1’Ouest au bureau de direc- tion de la FCFA du Canada nous représentait a cette confé- rence. Nous vous communi- querons prochainement les ac- tivités envisagées chez nous. # Le francais, une langue parmi tant d'autres dans nos écoles La rentrée fut marquée, le 10 septembre dernier, par une an- nonce de notre gouvernement provincial concernant le pro- gramme d’enseignement des langues dans les écoles de la Colombie-Britannique. Les écoles pourront dorénavant of- frir l’enseignement d’une lan- gue seconde telle le penjabi, le cantonais, l’espagnol, le japo- nais ou le mandarin. Diane Cété, présidente de la FFCB, déclarait que dans une optique d’unité canadienne et en respect de notre histoire nationale, les deux langues officielles du Ca- nada devrait étre obligatoire- ment enseignées et apprises dans les écoles. Si nous comprenons bien, le choix de la langue enseignée sera laissé 4 chacune des commisisons scolaires, c’est pourquoi la Fédération des francophones de la C.-B. pré- voit expédier une lettre a tou- tes les commissions scolaires concernées par cette question. Le francais est peut étre moins populaire que d’autres langues dans certaines régions de la pro- vince mais l’ouverture que le gouvernement provincial prone “afin d’étre prét a participer a l’économie du 21° siécle” fait abstraction de certains faits qui prouvent que le frangais est une langue qui peut trés bien prépa- rer la génération future a contri- buer au Canada et a explorer le reste du monde: -98% des Canadiens parlent l’anglais ou le francais (Recense- ment 1986); -l’anglais et le francais sont deux des principales langues parlées a travers le monde; -33 nations possédent l'anglais comme langue officielle; -25 nations a travers le monde pos- sédent le frangais comme langue officielle; -ces 58 nations représentent plus d’un tiers du membership des Na- tions unies qui compte le francais et l'anglais parmi ses six langues officielles; -le francais et l'anglais figurent parmi les langues officielles de l’Union économique européenne; -le fait d’avoir l'anglais et le fran- ¢ais comme langue officielle per- met aux Canadiens et Canadien- nes de transiger avec deux grou- pes linguistiques majeurs dans leur propre langue et leur permet aussi de jouer unréle important au sein de deux forums internationaux prestigieux soit le Commonwealth, qui compte 49 membres, et le Som- met de la Francophonie qui en compte 44. Il est important que plusieurs lan- gues soient offertes aux enfants, mais nous devons rappeler au gouvernement provincial que nous vivons au Canada et que des valeurs canadiennes communes doivent étre enseignées. Ce gou- vernement démontre qu'il man- que de vision, d’un sens des va- leurs canadiennes et qu'il est essentiellement électoraliste.@ Le Sail ds inion 3