ACTUALITE En bref. . . Une autre trahison Le critique néo-démocrate en matiére de foresterie, Brian Gardiner, qualifie le Discours du Tréne’ de trahison, parce qu'on n'y retrouve pas la création d'un ministére des Foréts, et que les projets du ministre d’Etat aux Foréts n’étaient méme pas inclus dans le discours. Selon le critique, seul un ministre sénior a la téte d’un véritable ministére des Fo- réts pourra faire face aux difficultés de cette industrie et affronter l’avenir. Les entreprises sont insatisfaites du déficit Les entreprises canadien- nes sont trés insatisfaites des efforts déployés par le gouvernement fédéral pour contréler ses dépenses, révéle un sondage national réalisé par la Chambre de Commerce du Canada réalisé en février 1989 auprés de ses membres. Seulement 9 pour 100 des répondants se sont dits satisfaits du «contréle des dépenses», alors qu’ils étaient 14 pour 100 en juin dernier a exprimer leur satisfaction. La question de la réduction du déficit vient dailleurs en téte des pré- occupations des _ entrepre- neurs. Selon eux, l’améliora- tion de la politique fiscale, l'inflation, le codt des programmes sociaux et les questions environnementa- les sont, dans l'ordre, les autres dossiers sur lesquels la Chambre de commerce devraient insister dans ses discussions avec le gouver- nement. Ceci dit, les entrepreneurs sont assez optimistes a l’égard de |’économie. En effet, 86 pour 100 sont satisfaits de la politique commerciale du gouverne- ment, et 88 pour 100 trouve «bon» ou «trés bon» |’impact du climat économique sur leur entreprise. Rien aux agriculteurs Les réactions ne manquent pas suite au Discours du Tréne. Le porte-parole libéral suppléant pour le Commerce extérieur, Bob Speller, atenu des propos alarmistes en affirmant que le gouverne- ment avait «anéanti les espoirs des agriculteurs Canadiens» et quele discours n’avait pas tenu compte des préoccupations des régions rurales canadiennes. Selon lui, le gouvernement n’a que trés briévement abordé la question de_ |’agriculture, parce qu'il a caché ses intentions en matiére d’agri- culture lors des négociations sur le libre-6change, et qu’il continuera de miner cette industrie chaque fois qu’il le pourra. Les pécheurs ont-ils été trahis ? Le chef libéral John Turner aouvert les hostilités lors du retour en Chambre des députés, en accusant le gouvernement d’avoir trahi les pécheurs. Ce commentai- re fait suite a |’annonce de la conclusion d’un réglement entre la France et le Canada dans le litige de péche et de frontiére autour des archipels frangaises de Saint-Pierre et Miquelon, au large de Terre-Neuve. Le député de Beauséjour au Nouveau- Brunswick et porte-parole de 'Opposition officielle pour les péches, Fernand Robi- chaud, qualifie |’annonce du réglement de «gifle a la face des pécheurs de |’Atlanti- que». M. Robichaud conteste la décision du gouvernement de permettre une prise de 22,550 tonnes de poisson par la France, alors que ce pays «a continuellement pratiqué la surpéche dans les eaux contestées». Le réglement prévoit une diminution des prises fran- caises dans la zone contes- tée, une réduction sensible du niveau de la péche frangaise dans la zone 3Ps au sud de Terre-Neuve, et oblige la France a faire rapport périodiquement deses prises dans 3Ps. Les contingents quelaFrancese voit accorder dans les eaux canadiennes sont assujettis ala condition que les navires francais respectent toutes les limites et ne pratiquent pas la surpéche a |’extérieur de la zone de 200 milles du Canada, affirme Péches et Océans dans un communi- qué. Un tribunal international se penchera sur le litige frontalier. L’arbitrage durera trois ans. Rapport annuel du Commissaire aux langues officielles Pour une application effective de la Loi C-72 Suite de la premiére page puisque le Conseil du Trésor a déja indiqué dans le cahier spécial surlaLoi surles langues Officielles inséré dans ce journal, qu’il faudrait 18 mois pour adopter les réglements, a partirdu moment out i! aura regu le feu vert du cabinet. Le Commissaire léve cepen- dant son chapeau devant la négociation par le Secrétariat d’Etat d’accords fédéraux- provinciaux en faveur des minorités, et cite méme ’entente-cadre entre le fédéral et la Saskatchewan comme «un modéle du genre», «remarqua- ble par son ampleur et sa nature». ll propose que le Secrétariat d’Etat poursuive la négociation de telles ententes avec toutes les provinces et les territoires et lance un appel ala trés indépendante province de l’Alberta, «de saisir la main que lui tend le gouvernement du Canada et donner aux Franco- Albertains une plus grande reconnaissance formelle des services essentiels en francais, notamment en matiére d’éduca- tion». M. Fortier met les Canadiens en garde contre les effets de l’entente sur le libre-6échange sur la dualité linguistique au pays. Selon le Commissaire, ’énorme différence de taille entre le marché francophone canadien, concentré surtout au Québec, et le marché surtout anglophone de |’Amérique du Nord, «aura des effets inévita- bles, mais encore imprévisibles sur la vie linguistique des Canadiens». M. Fortier propose d’ailleurs la réalisation d’une étude en collaboration avec le Québec et les autres parties intéressées, sur les répercus- sions. progressives du_ libre- échange sur la langue et la culture frangaises. Il est toutefois clair selon M. Fortier, que ce traité ne menacera pas les lois canadiennes touchant l’emballage bilingue. Devant la tendance a la privatisation en tout ou en partie d’organismes fédéraux, le Com- missaire soutient que ce processus doit comporter dans chaque cas l’examen approfon- di des conséquences linguisti- ques. = Vincent Pigeon B.A.,L1.B. Hean, Wylie, & Cie Avocats & notaires 1501-4330 Kingsway Burnaby, C.B. V5H 4H9 Télécopieur: (604) 434-7707. Téléphone: (604) 434-5784 Ensemble SOCETE En éducation, M. Fortier s’en prend dans son rapport a «l'inertie relative de plusieurs provinces» qui ne respectent pas encore l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés qui garantit depuis six ans le droit de faire instruire ses enfants dans sa propre langue.. M. Fortier qualifie «d’offen- sante» l’attitude de ces provin- ces al’endroit de leur minorité, d’autant plus qu’elles ont déja accepté de protéger la dualité linguistique en ratifiant |’accord du lac Meech. M. Fortier se demande comment les provinces peuvent prétendre sauvegarder les mino- rités de langue officielle, si elles ne prennent pas des moyens concrets pour assurer a leurs enfants une éducation efficace dans leur langue. «// est grand temps de mettre de I'ordre dans tout cela», tonne le Commissai- re. M. Fortier va méme jusqu’a souhaiter que les juges respec- tent un peu moins le pouvoir des’ législatures provinciales en ce domaine, et décrétent des injonctions pour forcer les ‘autorités scolaires a agir, tout en surveillant la mise en oeuvre des mesures de redressement. Dans le domaine constitution- nel enfin, le Commissaire souhaite que les _ provinces s’entendent au cours de la prochaine ronde sur une formule visant a appuyer le développement des minorités francophones et anglophones, et a réduirel’écart actuel entre le statut des deux langues Officielles a travers le pays. La gréve nationale de CBC- Radio-Canada s'est achevée vendredi le 7 avril. Elle avait débuté le 15 mars, a l’initiative du syndicat C.U.P.E. - Cana- dian Union of Public Employéés -, regroupant 2 600 annonceurs, assistants de production, tech-' niciens et employés de bureau hors-Québec. Le résultat du vote national des membres du syndicat est le suivant: 87% des employés de bureau et 79.6% des salariés du secteur de production se sont pronon- cés en faveur d’un accord, qui aboutit notamment a des augmentations de salaires rétroactives de 13.7%, échelon-: nées de |’année derniére a mai 1990. D’autre part, les revendi- cations du syndicat C.U.P.E. ont été en partie satisfaites en ce qui concerne la sécurité de l'emploi. A Vancouver, quel- ques 170 membres ont ratifié l'accord intervenu a Ottawa Radio-Canada Reprise du travail entre la direction nationale de CBC-Radio-Canada et celle du syndicat. Le travail a repris dés le lendemain du vote en Colombie- Britannique. Vos emissions habituelles sont €@ nouveau radio et télé-diffusées depuis le lundi 10 avril. Subvention spéciale pour Alliance-Québec L’organisme de défense des Anglos-Québécois, Alliance- Québec, recevra 120,000$ de plus du Secrétariat d’Etat pour assumer les frais supplémentaires occasion- nés par l’incendie de ses locaux en décembre dernier. C'est le secrétaire d’Etat Gerry Weiner qui en a fait l’'annonce a la Chambre. de Cotombis gue SOLEIL Leseul journal en francais de la Colombie-Britannique Président-Directeur: Rédacteur en chef: Journaliste responsable de |'APF: Yves Lusignan Journaliste-coopérant : Pierre Sejournet Photocomposition: Suzanne, Bélanger Jacques Baillaut Patrice Audifax (604) 682-2031 Res. iT pourfont ne pas étre publiés. CANADIENNE Coordinatrice administrative: Diane Poissant SOCETY DU CANCER : : , on le Publié par le Soleil de Colombie Ltée vaimecre le Canceet 980 Main, Vancouver, V6A 2W3 a] E "nian ae : sae nf ¥ Pi francophone’ 683-7092 *2€%. Canadian Broadcasting Corporation APFT. east go SSF Société Radio-Canada sate oy 683-6487 Abonnement 1 an: Courrier de 2éme classe Philippe Bourbeau Pour tous vos besoins: Canada, 20$ - Etranger, 25$ Numéro d’enregistrement: 0046 epresentant Commercia radio Sales Representative. publicitaires 2 wl et a la télévision Les lett-es adressées au Soleil de Colombie par ses lecteuts doivent étre lisiblenrent (604) 662-6494 de Radio-Canada. signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se réserve le droit de corriger ou de rdccourcir le texte s'il est trop long. Les lettres doivent étre accompagnées d'un numéro de-téléphone et d'une adresse afin.de pouvoir, au besoin, communiquer avec Nos correspondants. Toutefois, ala demande, les adresses et numéros de téléphone