ey eran ane Sema 6 Le Soleil de Colombie, vendredi le 6 février 1981 suite - Nous prenons le train a la Gare du Midi, en direction de Middelburg, en Zeelande. En aoit 1953, lors de ma traversée de |’Atlantique de Rotterdam 4 Montréal-en paquebot, je voyageais sur un navire de la Holland- America Line”. La “Grande Ourse” ramenait des touris- tes américains et canadiens, et ammenait vers de nou- veaux destins 1200 passa- gers, surtout hollandais, dont plusieurs familles de la Zeelande, victimes des inon- dations récentes. Ces gens m’entretenaient de leur odoyssée. Ils n’avaient de leur salut qu’en grimpant sur les toits de tuiles des maisons et des églises. Les fermiers transportaient dans les cales du navire leur matériel agri- cole. Ils allaient émigrer arnet ad un voyageu ee : Foe Re BEERS Roger DUFRANE dans |’Ontario et y commen- cer une vie nouvelle. Et je soupgonnais que, regrettant leurs Pays-Bas d’origine, ot la mer jalouse venait de se venger de l’industrie des hommes, ils allaient les re- créer tant soit peu, avec leurs champs de tulipes et leurs vigoureux légumes, sur la terre canadienne. Depuis lors, j’ai toujours révé, a maintes reprises, a la Hollan- de, ce pays de fleurs, de moulins et de jeunes filles aux sabots peints, ce pays conquis sur la mer glauque. Et a chaque passage en Europe, j’y retourne. Malines...Anvers...Rosen- dael, ol nous changeons de train. Le Marché commun élimine peu a peu les fron- tiéres. Sur les quais de la gare, les douaniers des deux pays conversent dans la méme idiome, le néerlandais, échangent des cigarettes, et se traitent en vieux copains. Les Pays-Bas offrent un spectacle reposant de net- teté et de frafcheur. Moulins, prés verts, canaux bordés d’arbres fréles, on pense a des jouets aux vives cou- leurs. Les villes et villages montrent leurs maisons de briques 4 pignons sur rues, a margelles fleuries. Berg-Op- Zoom, dont = nom signifie “Montagne sur le Zoom” m’apparaft aussi plate que les autres villes et villettes traversées. C’est ici le lieu d’un siége fameux des armées de Louis XV. Et je revois cette image d’un livre lu autrefois, qui ontre un cavalier francais, debout sur ses étriers, un pain embroché a son sabre, et qu'il fait tourner, tout doré dans le soleil couronne appétissante pour les bourgeaois affamés. Nous séjournons dans Yombre d’une rue étroite et provinciale, 4 deux pas d’un étang. En fin d’aprés-midi, au son des carillons, nous nous rendons au centre de Middelburg. Prés de la grande rue, sur une estrade, on s’attable, et on savoure . des “poffeltjes” tout poudrés de sucre blanc, petites boules de pate, légéres et croustillantes, au gofit déli- cieux de crépes. La Zeelande ot nous voila me rappelle vaguement I’at- mosphére de la République d'Irlande. Pourquoi? La Hollange est plate et l’Irlan- de bossuée. Par leurs sites, les deux pays sont peu comparables. La Hollande, terre basse de canaux et de moulins; l’Irlande, la verte Erin, ot des manoirs 4 tours carrées, des masures aux -toits de chaume, et des chandelles ge pierre, ancien- nes tours d’observation, se mirent dans les eaux verda- tres des riviéres et des lacs. Commission on Pacific Fisheries Policy CANADA PUBLIC NOTICE (Inquiries Act. R. S., c. 154, s.1.) Commission sur la Politique des Péches du Pacifique En accord avec le “Inquiries Act”, Son Excellence le Gouverneur Général a nommé le 12 janvier 1981 Dr. Peter H. Pearse de Vancouver Commissaire de la Commission sur la Politique des Péches du Pacifique. Le Commissaire s'informera et fera les recommandations concernant la condition, la direction et_j l'utilisation des péches de la Céte du Perigque du Canada, incluant: [a] La condition des approvisionnements de poisson a l’intérieur de la juridiction de la Céte du Pacifique, des niveaux courants-d'utilisation et leur connexité aux taux maxima d'emploi. {b] Les dispositions pour la conservation, la direction, la protection et le développement des ressources des poissons comprenant la protection de leur habitat avec marée ou sans parte etle . rehaussement des approvisionnements de saumons; [ce] La stracture et la taille de la flotte de péche commerciale et te rapport entre la capacité de la flotte pour la péche et les taux optima des récoltes des Shprovisicanrencats; {d] Les politiques et les procédures pour octroi de permis pour la péche commerciale et pour la régularisation de la taille et de la structure de la flotte de péche, incluant les frais imposés par la Couronne pour les priviléges; et [e] La nature et le saaitent de la péche non commerciale dans des eaux avec marées et sans marées des espéces de salmondés, son impact sur les approvisionnement et sur la pécherie non commerciale et les politiques et procédures pour régulariser la péche non commerciale. Le Commissaire devra faire les recommandations dirigées afin d’assurer la protection dans la législation des intéréts du public, les politiques, les procédures et les pratiques affectant la direction et l'emploi des ressources de la péche. Deux audiences préliminaires publiques auront lieu dans le but d’expliquer les Termes de Référence, les plans, et les procédures de la Commission. Les audiences publiques réguliéres, dans le but de recccevoir des soumissions, auront lieu en avril, en mai et en juin 1981. Les audiences préliminaires auront lieu: 14h00, vendredi 13 février 1981 Crest Motor Hotel 222 lére avenue ouest Prince Rupert, C.B. 14h00, jeudi 17 février 1981 Delta’s River Inn 3500 Cessna Drive. . Richmond, C.B. Ceux qui veulent participer aux audiences publiques de la Commission doivent: {a] {b] Ecrire av Directeur Administratif de la Commission a l’adresse ci-dessus et tipfermer de — intention, avant le samedi 28 février 1981. : Préparer une soumission écrite en 5 copies et les envoyer au Directeur Administratif une une semaine avant la date prévue pour l'audience publique dans le centre ou . participant, veut intervenir. Le Directeur Administratif contactera plus tard Gils les participants pour fixer, en ot et en lieu convenables, leur intervention. E.D. Danby _ Executive Director . ) Commission on Pacific Fisheries Policy P.O. Box 46302, Postal Station “G” Vancouver, B.C. V6R 4G6 Et pourtant se respire ici comme la-bas une impression de calme et d’isolement, cette sorte de coupure agré- able qu’on éprouve dans les iles et qu’on ressent méme 4 Victoria. A Bruxelles, on se percoit une des attaches nerveuses du continent euro-- péen. Une fiévre vous environne, celle de la course a Vargent, de la lutte quotidienne, du plaisir. Il semble que les Bruxellois et les Parisiens veuillent vivre plus vite, pris qu’ils sont dans Ventrain général. Rien de cela au coeur des fles. La brise. vous apaise, qui se rabat sur vous tour a tour des quatre points cardinaux. De la des habitants et des touristes plus placides, une vie moins bousculée, des jours que l’on gofite a petites gorgées, mais moins exal- tants et pétillants certes que le champagne parisien. Le soir, nous nous rendons en voiture 4 Flessingue. Des cyclistes passent, des mouet- tes planent, un moulin tourne quel calme! Nous sommes décidément sur une ile. Flessingue, en néerlandais Vlissingen, demeure la pa- trie du fameux Ruyter, qui y asa statue en bonne place. Cet amiral, plus tard vaincu par le Francais Duquesne en Méditerranée a dispersé ici, en 1671, une flotte franco-an- glaise. En dépit de leurs longs conflits, Anglais et Frangais se liguaient parfois sur mer contre une marine: devenue trop forte. C’est ce que les Américains appallent aujourd’hui “the balance of power!” Dans le petit port de Flessingue nous nous embar- quons sur un minuscule bateau-pilote. On descend du quai par une échelle de fer qui tombe a pic. Nous partons; le petit batiment *tanue, et son clapotis semble rire de nous, visiteurs au pied si peu marin. A cété du capitaine, je lis sur un écran de radar la position des navires a 30, 40,50 kilométre Nous approchons d’un cargo allemand, qui a jeté l’'ancre au large, tous phares allu- més. Le pilote de haute mer en descend, remplacé par le pilote de riviére amené par notre vedette. Celui-ci méne- re le cargo, a travers les remous de |’Escaut qu'il connait comme sa poche, jusqu’a Anvers. Avant de rentrer a Middel- burg, nous dégustons, sur la terrasse d’une tour qui ser- vait jadis de prison maritime une biére blonde de Hollande Pour descendre aux caves, onse cramponne aun cable de marine qui sert de rampe. Combien de matelots re- belles ou ennemis ont croupi jadis dans ces catacombes a cété d’un i pichet d’eau douteuse, entourés de rats, alors qu’aujourd’hui, la-haut, visiteurs et marins se réga- lent de biére fraiche et contemplent les jolies filles... A SUIVRE QUAND vous retournez dans la ville-de votre enfance,vous vous apercevez que ce n’é- tait pas la ville que vous vouliez revoir mais votre enfance. Suivez le Guide Voulez-vous profiter de toutes les exemptions et déductions aux- quelles vous avez droit dans votre déclaration d’impét sur le revenu de 1980? Vous n’étes_pas certain: de ce que vous pouvez réclamer? Eh bien, Revenu Canada, Impét a publié les Guides Général et Spé- cial pour répondre a vos ques- tions. Il s’agit de brochures d’ins- tructions faciles a suivre qui vous indiquent comment remplir votre déclaration d’impét de fagon a ne payer que votre juste part d’im- pot. Voici de quelle facon les Guides peuvent vous aider. Quel que soit le montant d’argent que vous avez gagné |’année der- niere, vous n’étes pas tenu de payer des impots sur la totalité de ce montant. Vous avez sans doute droit 4 un certain nombre d’exemptions et de déductions. Le seul fait d’étre contribuable vous donne droit & une exemption personnelle de base de $2,890. Si ‘vous étes marié(e) et que vous étes le soutien de votre conjoint, vous pouvez demander |’ exemp- tion de personhp mariée de $2,530. -Vous avez aussi droit 4 une exemption de $540 pour chaque enfant a charge né en 1963 ou aprés (moins de 18 ans), et 4 une ~ exemption de $990 pour tout en- fant né en 1962 ou avant (18 ans ou plus), 4 condition qu’il ait tou- ché un revenu peu élevé ou qu’ il n’en ait touché aucun. Vous avez également droit a une déduction maximale de $500 au titre des dépenses relatives a votre emploi, ainsi qu’a une certaine Ta A A I déduction des contributions ver- sées 4 un régime enregistré de re- traite ou a un fonds de pension, des cotisations syndicales et des frais de scolarité. ~ Si vous avez touché de |’intérét provenant d’obligations d’épar- gne du Canada ou d’autres place- ments, OU Si vous avez des gains en capital imposables provenant de la vente de titres canadiens, ce. revenu n’est imposable que s’il dépasse $1,000. Vous pouvez - profiter ainsi de la déduction pour intéréts, dividendes et gains en capital. Si vous remplissez certaines _conditions, vous pouvez déduire des frais de garde d’enfants pou- vant s’élever jusqu’a $1,000 par enfant, si vous étes mére et si vous travaillez, ou si vous étes pére et si votre Epouse ne vit pas avec vous ou si elle est malade. Vous pouvez réclamer jusqu’a $1,000 a titre de déduction rela- tive au revenu tiré d’une pension pour certains genres de pensions, et vous pouvez déduire jusqu’a $1,000 sur les sommes que vous avez versées a un régime enregis- tré d’ ’épargne-logement pendant l'année. Les Guides d’impét sont: ds sources précieuses de renseigne- ments que tout contribuable peut obtenir gratuitement. Si vous sui- vez ses instructions et si vous de- mandez toutes les déductions auxquelles vous avez droit, vous avez de bonnes chances de dé- couvrir bientét dans votre boite aux lettres un chéque de rembour- _ sement. a eR