LO Sa ee OT PORT TT ee rr Réseau-femmes L’écoute comme priorité Vendredi soir, Réseau-femmes présentait association désire aujourd’hui répondre audacieux. La réunion a des airs de rentrée des classes. Dans le hall de la Maison de la Franco- phonie, on distingue facilement les nouvelles, un peu isolées et umice es if SoS fOiU- par les médias ou invitées par une. amie, certaines sont venues pour voir, par curiosité. D’autres sont déja fermement décidées a participer, voire s’engager a l’instar de Madeleine qui avoue «attendre quelque chose de brillant». Nicole Beaulieu, membre du comité ad hoc du _ projet Réseau-femmes, peut, de toute facgon, afficher un beau sourire: «Nous sommes surprises de voir le nombre de femmes qui présentation a beaucoup de monde. Informées sont venues, ce soim. Effective- ment, sur le coup des_ huit heures, elles sont plus d’une cinquantaine a s’asseoir autour des tables pour écouter une «ll s‘agit d’'unir et de réunir les femmes francophones, briser leur isolement en Colombie- Britannique», explique en pré- ambule Nicole Beaulieu. Un projet qui remonte, en fait, a 1981. Cette année 1a nait le Réseau des femmes de Vancou- ver qui disparait malheureuse- ment au bout de trois ans d’existence. Il faudra attendre 1987 pour que les choses redémarrent. «Nous étions un groupe de 5 a 7 femmes qui sortaient ensemble au restau- de. Reseau- ses activités. Au départ trés informelle, cette & toutes les attentes des femmes francophones. Un pari rant», raconte Nicole Beaulieu. Progressivement, |'informel va faire place a une organisation beaucoup plus __ structurée. Sollicité, le Secrétariat d’Etat donne le petit_coup de pouce permet notamment |’embauche d'un agent communautaire, Martine Levesque. Paralléle- ment se forme un comité ad hoc de quatre femmes en attendant une reconnaissance officielle et une organisation plus classi- que. Dans la salle, |’atmosphére s'est considérablement ré- chauffée. Aprés le traditionnel échange de prénoms, autour des tables on discute des situations respectives. Et puis, Suite page 2 Les premiers de la classe les 10 sélectionnés pour les quarts de finale des championnats du i ’ Lewat cof oe Beagle cei pendant deux heures, samedi matin, les méandres de la langue francaise. A «couteaux tirés» avec le «rastaguouére» ou le joueur de «badminton», ils ont di manier avec précaution le trait d’union. F «l’oto-rhino» et «l’otho-rhino». Un peu «démentiel», tout cela. Reste que hors Québec, ils devaient également choisir entre Pon devrait bientét savoir si la Colombie-Britannique aura un représentant lors des demi-finales & Toronto. Photo: certains qualifiés en pleine action. 59 @?s Hebdomadaire: Courrier 26me classe Second Class Mail no. 0046 . VOL. 23, NO 22 VENDREDI, 5 OCTOBRE 1990 Trés belle initiative du jeune Starlight Cinema qui propose de nombreux films frangais tout au long du mois d’octobre. Les détails de ce mini festival en page 11. Photo: le film «Chocolat» de Claire Denis. TPS: Les fédérations provinciales de sport amateur partent en guerre contre la nouvelle taxe. En page 5. Opéra: L'oeuvre de Claude Vivier, Kopernikus, est au Vancouver East Cultural Centre. Recherche sur la vie et la mort d'un auteur contemporain de génie. En page 11. Sport: | | Quand la science s‘intéresse au sport, les rats jouent au basket et Science World nous offre une exposition inhabituelle . En page 12. Un insecte remarquable Des biologistes ont réussi a croiser une termite avec une mante religieuse. Le résultat est un insecte qui récite le bénédicité avant de s’attaquer a une maison. Oncle Archibald a