——— eo ae Victoria: 3 8 emiihwack- 14 Kelowna: 2 3 : | Programme de la télévision francaise de Radio-Canada VOL.5 No.1 VENDREDI ler MAI 1981 | Variétés Spectacle Sylvie Vartan samedi 2, 19h00 Un des meilleurs shows de la carriére de Sylvie Vartan Le samedi 2 mai a 19 heures, la télévision de Radio-Canada nous présentera un spectacle de Sylvie Vartan. Enregistree au Palais des Con- grés a Paris, cette production de Paris Show Vision a été réalisée par Bernard Lion. Entourée de trente musiciens, quatorze. dan- seurs et quatre choristes, Sylvie . Vartan chante Cet instant est a moi, Petit rainbow, les Bateaux, le Temps du swing, Arréte de rire, Don't Leave Me This Way, Tout ‘bazar, Georges, la Dréle de fin, - Jubilation, Operator, Je vivrai pour deux et Dancing star. 5 La critique parisienne n’a pas ‘tari d’éloges sur ce spectacle de Sylvie Vartan, un des plus pro- fessionnels qu’elle ait jamais pré- sentés et qui a attiré plus de 150 000 personnes. II faut dire que l'artiste avait réglé la machine dans les moindres détails. Elle avait demandé au chorégraphe de Sammy Davis de régler les dan- ses, confié le dessin de ses robes © a Michel Fresnay et Bob Macky, et préparé-longuement les»vingt- _.cing. chansons. écrites..par-—son- frére Eddy et par Michel -Mal- lory. 2 ey Dramatiques Le Monde de Marcel Dubé~ vendredi 8, 20h00 : « La Cellule » Le vendredi 8 mai a 20 heures la série dramatique Le Monde de Marcel Dubé propose aux télés- pectateurs de Radio-Canada une ceuvre jouée la premiére fois en 1959, diffusée a la télévision en juin 1969 et intitulaée /a Cellule. Marcel Dubé connait fort bien la mentalité québécoise; il a observe » de prés le comportement des indi- vidus et des familles; il sait com- ment..capter et rendre une am- biance, un état d’esprit et dans la Cellule il y a particulierement réussi. Dans |'optique de |’auteur, la Cellule c'est la grille du bureau de poste derriére laquelle Leopold, le personnage principal, passe ses journées. Mais la cellule est aussi familiale, étouffante, opressante et les membres de la famille en sont en quelque sorte prisonniers. OLIS PARU Jean Lajeunesse et Jean Duceppe Au lendemain. de la premiére, Norbert Lemaire écrivait, -dans \'Aurore: «Il est incontestable que le.show qu'elle présente ac- tuellement au Palais des Congrés est non seulement le meilleur de sa carriére mais aussi le plus beau, le plus luxueux, le plus raffiné, celui du meilleur godt qu’il nous ait étée- donné de voir a Paris. Ce n’est pas un spectacle de musci-hall, mais une veritable revue que la créatrice de Comme un garcon nous propose ». ; C'est un hommage vibrant a cette vedette qui doit son succes & l'acharnement au travail et au perfectionnisme. Hongroise d'ori- gine, Sylvie Vartan est arrivée a Paris @ l'€ge de dix ans. Afin de! poursuiuvre. ses études, elle doit rapidement apprendre le frangais. — Suivant les conseils de son frére ~ Eddy qu'elle admire beaucoup, elle enregistre un premier 45 tours qui remporte un vif succes en 1961. Ensuite, la jeune Sylvie suit Gilbert Bécaud en tournée, puis Richard. Antony. En 1963, elle partage la vedette de |’Olympia avec les Beatles et Trini Lopez. . Dés lors, elle est lancée. Elle fait une étonnante tournée europeenne qui l'améne jusqu’a I’Oural. En 1965, le Japon la réclame. Elle fait salle comble dans toutes les villes nipponnes ou elle chante. Aprés le Japon c'est |’Amérique du Sud. Nouveau triomphe. Entre- temps elle est tombee amoureuse de Johnny Halliday. L'union devient _ vite orageuse (ce~sont de fortes --personnalités tous les deux) et ils décident d'un commun accord.dé faire carriére séparément, apres Fils ainé, Léopold en est le sou- tien, son-pere étant «mort au champ d'honneur » lors de la guer- re de 14-18. Peu instruit mais rem- pli de bonne volonté, Léopold doit voir au bien-étre de sa mére, de sa jeune sceur et de ses deux freres cadets dont l'un est infir- ° me et l'autre recemment diplémé. ‘ Mais nous sommes en 1936, la «crise » n’est pas terminée et bloque les ambitions et les réves de beaucoup de jeunes, notamment du “a . 3 : _ Warie-Claire Nolin, Jean-Louis Millette, jeune frére de Léopold qui n’arrive pas a se trouver une situation con- venable méme s'il est diplémé. A cause de ses obligations, Léo- - pold, 4 37 ans, ne s'est pas en~ core marié. Il n'a méme jamais sérrieusement fréquenté une jeune fille. Or voici qu'il tombe en a fille di ST eA fr IANS ES Fate , tier. Ce ne sont, pas des gens ri- - ches, évidemment, mais disons qu’ils vivent un cran au dessus de la famille de Léopold, ce qui suffit @ Mme Larose pour faire obstacle aux projets de Léo- pold et Jeanne. Si M. Larose est un brave homme peu soucieux des conventions et du qu’en-dira-t-on, : 1 Kamloops: 50 Prince George: 4 avoir chanté ensemble un certain temps. Aujourd’hui, encore dans “la trentaine, Sylvie Vartan est tou- _ jours aussi attachante et ses ad- “mirateurs sont restes legion. F.C. sa femme, par contre, égoiste et revéche,, et snob a sa fagon, met tout en oeuvre pour décourager Léopold de devenir son gendre. Pourtant, le pauvre Léopold n’a pas besoin des remarques acides et des crocs-en-jambe de madame Larose pour renoncer a ses belles idées de mariage. II lui suffit de regarder autour de lui; d’imaginer sa mére, son frere infirme. et sa jeune, sceur dans le besoin car il est leur seul pourvoyeur... pour lui Réjean Roy et Juliette Huot. faire réintégrer sa « cellule », dont il a failli momentanément s’évader. On pourra applaudir, dans /a Cellule de Marcel Dubé: Jean Duceppe dans le rdle de Léopold; Juliette Huot (la mére); Jean La- jeunesse (Gérard); Monique Mer- cure (Jeanne); Jean-Louis Millette (Jérémie); _Réjean Roy (Gustave); rtier (Lucky); Paul Gue: vremont. (M.. Larose). et. Denise Pelletier (Mme Larose). La Cellule est présentée dans des décors de Hugo Wuetrich, avec des maduillages de Jacques La- fleur. Direction technique: Jean- Guy Plouffe. C’est une réalisa- tion de Louis-Georges Carrier, assisté de Héléne Bouchard. eas Culture et information : Propos et confidences dimanches 3, 10, 17, 13h30 Marcel Scipion, « berger d’abeilles » Les dimanches 3, 10 et 17 mai € 13h30, Radio-Canada proposera trois -émissions de la série Pro- pos et confidences avec Marcel Scipion, « berger d’abeilles ». Lors de la premiére émission, . Marcel Scipion, un provencal plein de vitalité et de bagout, nous ra- conte avec verve et humour ce qu’était la vie de paysan en Pro- vence au temps de son enfance. Tout comme ses parents et ses grands-parents, dans leur ferme située en montagne, il a vécu la méme expérience qu’eux: gar- der et élever des moutons et des abeilles. L'apiculture, dans ces campa- gnes, est assez spéciale et plu- . tat compliquée. || faut en effet déplacer les ruches selon les sai- sons afin de produire une plus grande récolte de miel. Les plan- tes aromatiques que butinent ces abeilles ont la particularité de s’en- tourer d'un halo de parfum afin de se protéger des ardeurs du so- leil. A partir d'avril les ruches sont donc déplacées a 350 kilometres dans les Hautes Alpes ou la vée- gétation n’est pas brilee et, aux environs du 14 juillet, elles sont a nouveau descendues 4 leur en- droit habituel.. Avec une sorte de bonheur ré- trospectif, M. Scipion nous ra- conte son enfance dans cette cam- pagne provengale magnifique toute illuminée de soleil parmi les mou- tons, les abeilles, et la pratique de toutes sortes d’activités. Il vi- vait ainsi parmi des gens un peu repliés sur eux-mémes, sans élec- tricité, sans routes, sans aucun confort moderne; mais heureux de vivre quand méme de ce bon- heur qu’a si bien décrit Jean Giono. Et il nous décrit de ces person- nages pittoresques et hors du commun qui, malgre leur peu d’ins- truction, étaient pleins de bon sens -et de finesse et qui faisaient mon- tre souvent d'une tres forte per- sonnalite. Terrace: 11 En fait, c’était « tout un ,autre monde » ou, par exemple, on moissonnait non a la faux mais a la faucille et ou l'on’ ne transpor- tait le blé et le foin qu’a dos de mules. M. Scipion n’hésitera méme pas a dire que c’était un pays quasi préhistorique... C'est néanmoins un enchante- ment que de |’entendre nous dé- crire comment on fabriquait le pain et cette fameuse « fougasse » a I'huile d’olive. Il nous dit que le vin était éga- lement trés important dans leur alimentation. On le fabriquait a partir de raisins achetés ailleurs (parce que la vigne ne poussait pas chez eux) et rien n’‘était per- du. Ainsi, a partir du résidu de raisin ils obtenaient une « piquet- te» et, a partir du deuxieme ré- sidu tiré du premier, ils distillaient une eau-de-vie a 55°. Mais il y avait un animal qui était pour eux d’une importance telle qu'il était presque aussi bien nourri que les membres de la fa- mille: le cochon. En effet, cet animal, dont rien n’est perdu, servait a leur pré- parer maintes victuailles pour le temps des Fétes. C’est a cette époque que l'on cuisinait le nou- gat, lequel constituait l'un des 13 desserts obligatoires pour la Noél et le Nouvel An. Les saisons ont une grande im- portance pour les bergers et M. Scipion nous explique dans les moindres details la vie de ces derniers, leurs passe-temps d’hi- ver: le braconnage et ses astu- ces, la tonte de la laine, la vente des troupeaux a la foire aux mou- tons, etc. Aprés nous avoir raconté une anecdote plutdt tragique concer- nant des marchands ambulants, ‘il nous explique ce qu’est la trans- humance et il nous décrit un peu la beauté de-ces fermes que le réalisateur illustre de prises de vues splendides et exaltantes. Fi- nalement, il nous parle des gué- risseurs qui existent toujours dans ces campagnes et qui se trans- mettent toujours leurs secrets de pére en fils. Il nous raconte en outre comment il est devenu ra- diesthésiste et comment il trouve des sources d’eau pour ses pa- rents et amis... : Assistante a la réalisation: Cé- line Hallée. Réalisation: Jean ‘Faucher. En bref e Cette semaine a Magazine- Express, Lise Massicotte recevra chaque jour plusieurs invités qui nous renseigneront sur une foule de choses pratiques. A |'émission du lundi 4 mai, il sera question de tricot avec Solange Brien. Puis Madeleine Plamondon, directrice du service d'aide au consommateur, nous donnera divers moyens de consommer intelligemment. Le mardi 5 mai, Magazine- Express nous renseignera sur divers problemes de la vue avec Marcel Mandeville, optométriste. Cet invité nous parlera surtout du verre de contact. {| nous expli- quera également en quoi consiste une lentille- cosmétique. A |'émis- sion du mercredi le coiffeur Pierre Ladouceur nous parlera des coupes pour adolescentes, et la diététiste _ ~Le jeudi 6 mars, Jean-Francois Montreuil, qui est asthmatique, nous parlera de son expérience et des moyens qu'il a développés pour ne pas paniquer lorsqu’il fait une crise d’asthme. A l'émission du vendredi 7 mai, Luc Plante nous dira comment faire des casiers de rangement et des fichiers. Nous apprendrons aus- si comment enjoliver de maniére économique nos objets d'utilite e C'est & compter du lundi 4 mai & 19 heures que la Fine Cuisine - d'Henri Bernard nous parviendra de Saint-Jean de Matta, de la residence du professeur Bernard. Commengant une série de six émissions, les derniéres de la sai- son, série consacrée aux menus de_ été, le professeur nous indiquera---- ale PrVir..OuU.DaloeCus steaks. Le MENU.dU jOUF. SCFA.COMmnriisciecnsiontonss posé de fraises rafraichies, de sa- lade camping, des saumon grillé maitre d’h4te| et de cuisses de poulet a l'estragon. Ces menus sont congus pour tous ceux qui cuisinent & la campagne et donc souvent a |'extérieur. Réalisation: Alex Page.