2, Le Soleil de Vancouver, 8 mai 1970

LE SOLEIL de vancouver

Le seul hebUomadaire de langue francaise
de la Colombie Britannique

7
Directeur-redacteur:

André Piolat

Rédaction: Jean Riou, Roger Dufrare,
Yvonne aberall, L. luarcoux,

LE SOJEIL DE VANCOUVER est publié

par:

Le Soleil de Colombie Ltd

661 est I5e avenue, Vancouver I0,

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FFAIRES MUNICIPALES

C.B.

concernant le
879~- 281k

par le Conseiter Municipal, Harry RAN <IN

Le Conseiller ART PHILLIPS
(TEAM) introduisait une motion
durant la session du 2lavrilder—
nier, demandant au conseil muni—
mission de la Radio et de la Té—
lévision Canadienne afin de pro—
tester contre les mesures prises
par la commission en vue de di—
minuer Fimportation de program
mes ameéricains et d’augmenter
le contenu canadien des progra—
mes de radio et de télévision,

La commission entreprend des
auditions publiques 4a propos des
changements de reéglements qui
gouvernent la télévision et lara—
dio au Canada ayant pour but de;
A) Ne pas permettre plus de 4
interruptions publicitaires par
heure de télévision pour un temps
maximum de 12 minutes,

B) Rendre obligatoire pou r les
Stations radiophoniques de pre—
senter un minimum de 30 cent
de musique et de programmes
canadiens,

C) Rendre obligatoire pour les
stations de télévision d’augmen—
ter la portion canadienne de leurs
programmes & 60 pour cent,

D) De permettre aux compagnies
de ‘cablevision, que d’introduire
un seul canal commercial ame—
ricain pour les regions qui en
profite deja, en ne permettant
retransmettre que des stations
canadiennes.

Le conseiller PHILLIPS accuse
ces mesures détre une atteinte
portée a la liberte des canadiens
de décider de ce qu’ils veulent
regarder & la television par ca—
ble. Ce qu’il n’a pas admis ce—
pendant, c’est que lorsque les
compagnies de Cablevision (en
grand nombre controlees par les
Etats—Unis) importent seulement
des programmes US et qu’elles
c¢ s compagnies elles m@mes de—
cident déja de ce que les canadiens
peuvent voir ou ne pas voir.

N’inporte quel pays au monde,
qui se respecte un tant soit peu,
voit a ce que sa radio ou sa te—
lévision présente principalement
des programmes produits a l?in—
térieur de ses frontiéres.

I] n’y a qu’au Canada que le monde
des affaires trouve interressant
de vendre notre pays a des in—
ter@ts étrangers. Cela ne s’ap—
plique pas qu’a la radio ou a la
Télévision mais encore plus a
nos ressources naturelles qui
sont deja pour la plus grande par —
tie entre des mains étrangeres 4
un tel point que des photographes
et des réalisateurs sont amenes
au canada pour y realiser des

films publicitaires pour le mar—
che canadien,

Je suis fortement convaincu que
des programmes produits au Ca-
nada doivent @tre
Nous avons une culture canadien—
ne bien distincte.". Notre porpre
sens des valeurs doit @tre defen—
du et développe pour faire face a
influence des Etats—Unis,

Nous pouvons nous passer de la
violence, de exploitation du sexe
et de la glorification de la guerre
qui caracterisent latelevisiona—
te par les mémes gens quiconti—
nueit ue guerre sauvage contre
le peuple ctu Vietnam,

Nous avons le talent en quanti—
te et la possibilite de creer,
Nous avons tous les outils neces—
saires, — Les programmes pro—
duits par le’National film Board
nous ont valu maintes recompen—
ses dans le monde entier,.

Les radio diffuseurs dusecteur

prive insultent les canadiens lors
lorsqu’ils persistent a af irmer
que nous n’avons pas de talents
a notre disposition et qu’en sup—
primant les ‘bons programmes*
americains nous ne pourrons les
remplac r qu e par de mautvais
programmes canadiens,
Bien qu’ils parlent de la sorte,
je ne pense pas qu’ils croient leur
propre histoire. Leur seule ob—
jection est de depenser une partie
de leurs immenses profits dans la
production de programmes cana -—
diens originaux.

La publicite trompeuse et idi—
ote dont les teléspectateurs sont
af liges devrait @tre reduite,
Meme 12 minutes par heure de
programme sont deja deux fois
trop. Personnellement je pense
qu’un film ou un programme ne
devrait pas @tre interrompus par
ces publicites infernales et de
plus toute publicite devrait @tre
banni des programmes pour en—
fants. Un plus grand nombre
de meilleurs programmes cana—
diens serait salutaire pour leca—
nada et ses habitants,

Etant donné que les compagnies
privees de radio de télévision et
cablevision n’ont pas assez le
sens de leur responsabilité pu—
blique, ni l’avenir du pays a co—
eur, nous devons les obligers
par 1 a loi & faire ce qu’elles
refusent de faire volontairement
Si elles continuent 4 mettre des
batons dans les roues, toute l’af—
faire devrait @tre prise en main
par le gouvernement et dirigée
comme une entreprise publique
pour le benifice du publique.

encourages.

 —_

Ottawa verse $62 millions

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en voirie au Novyveau-Brunswick

FREDERICTON— La Signature
d’un accord selon lequel Ottawa
dépesenra $62,000,000 en reéno—
vation urbaine et en voirie au
Nouveau—Brunswick marque une
nouvelle ere de la

fedérale—provinciale,

cooperation
a declare

le prmier ministre Louis Ro—
bichaud.

L’accord, signe et annonce en
Chambre par le re de

1? Expansion économique regio—

nale, M. Jean Marchand, com—
des projets financés par Je gou—
vernement fédéral et une serie
de subventions @ la province,
Au cours du present exercise
fiscal, le Nouveau—Brunswick
obtiendra $22,700,000 en subven—
tions et $9,800,000 en préts.
La phase initiale des program—
s doitétre terminee
le 30 juin 1972. Le federal doit
vyerser a la province un surplus

mes approuy

Depuis le coup d'état qui déposa le prince Norodom Sihanouk, au Cambodge, les combats sintensifient,
de meme que exode des Vietnamies , Ce soldat cambodgien, arme a lՎpaule, doit ramper pour ێviter
le feu de ses compatriotes lors d’une attaque contre la ville de Saang, defendue par des soldats 1 nord—
vietnamiens . Les dirigeants actuels du Cambodge nient les accusations de persécution ou de massa—
cre de Vietnamiens: elles se disent pretes a discuter le rapatriement des Vietnamiens qui seraient
désireux de rentrer a Saigon (certains de ces Vietnamiens sont nés en territoire cambodgien)

nombre d'editorial es anglophone,
indiquer ur vir du federalisme,
; )
; ’
i lorsq:'*
ate y 1-
sto =i ~
1 1
1940, "Nous
la yerre",
jeune iL
L'avenir du Qebec se trouve maintenant entre les mains de
M. Bourassa... S'il tient ses promesses electorales et reussit a
reduire le chomage, cause principale de la protestation. Protes—

tation non seulement des ouvriers, mais aussi des etudiants, qui

se demandent quel espoir ils. pourront avoir a la sortie de
leurs etudes - alors que leurs aines battent les trottoirs a la

recherche d'emploi non-existants? Llattrait priacipal du separa
tisme, c'est qu'il proclame que seul la separation peut rendre le
Quebec prospere,

Si pourtant
renferme ses
prochaine

separatiste

M. Bourassa, comme
promesses
nous

beaucoup trop de
electorales dans l'armoire en
povvons nous attendre

politiciens
attendant la
a un gouvernement

od} aul 9
Pourquoi potte = — Ca veut dire : il pleut un

peu, répond la jeune Frangaise.

Les deux jeunes filles pren-
nent l’autobus. Elles se trouvent
écrasées sur la plate-forme du
véhicule et la petite Anglaise
est aplatie contre la parol par

additionnel maximum de $18,100,
000 en subsides et de $11,500,000
en prets.

De plus le province et le fe—
déral doivent negocier un nouvel
accord, devant entrer en vigueur

Une jeune Francaise de dix-
huit ans est allée accueillir a
la gare une petite Anglaise du
méme age qui vient passer quel-
ques jours dans sa famille. En

en avril 1971 en comprenant la sortant de la gare, elle consta- un gros homme. Alors, a loreil-
finitions ammes en te : le de sa copine, la jeune Anglai-
cours, — Tiens! II pleuvote ! se murmure :

— Pleuvote ? fait la miss,
étonnée, qu’est-ce que cela veut
dire ?

— Aodh dear... Je voudrais
bien que ce monsieur se recu-
; .

lotte !