16 - Le Soleil de Colombie, vendredi ler mai 1987 nt EL INO TS Les deux prionités de la FFC Il me fait plaisir d’exprimer mes sentiments au sujet de la Francophonie de l’an 2000. Tout d’abord, il est trés difficile pour chaque association de recruter des membres, et surtout, de les tenir intéressés a participer activement aux activités de l'association. Il me semble qu’il nous faudrait d’abord commencer par instruire nos membres de la_ valeur incomparable de la F.F.C., afin quils comprennent bien que notre Fédération est le parapluie de toutes les organisations, et qu'elle est notre appui et notre soutien! On sait que l’union fait la force. Il nous faut absolument , travailler ensemble, se faire entendre et connaitre, si nous voulons préserver et promouvoir notre langue et notre culture, et une reléve future de nos enfants. Tl nous faudrait aussi trouver un moyen d’intéresser les membres de toutes les organisations, a participer a au moins une activité de la F.F.C. une fois par année, ce qui permettrait au président de cette derniére, de profiter de cette occasion pour expliquer aux membres, le réle de la Fédération envers les associations, ainsi que le réle des associations envers la F.F.C. Un bon exemple d’une telle activité est la Paczféte. La Paciféte a certainement eu A petites attentions. DRF 13008 E A Dans ce cas, vous étes en classe Affaires d’Air Canada. Tout, dans la classe Affaires, a été concu pour votre relaxa- tion: la cabine privée, plus spacieuse. Le fauteuil plus large qui épouse les lignes du dos. Plus d’espace pour les jambes et méme un repose-pied. Une table plus grande pour le travail Ou les repas. Et bien. sir l’excellente cuisine servie sur porcelaine, arrosée d’ap- pellations contrdlées. Les écouteurs électroniques. Le choix des lectures. Plein de MEMBRE DE LALLIANCE DES ASSOCIATIONS TOURISTIQUES CANADIENNES de trés bons points, mais, 4 mon avis, je crois que nous avons été a lencontre de nos__ propres intentions dans les derniéres années, en changeant les critéres qui avaient été établis au début du programme. Il me semble que le but principal de Paciféte était d’encourager les membres amateurs a faire quelque chose qui serait typiquement tradition- nel des Canadiens francais telles que, la gigue, les chansons a répondre, les danses (le menuet, les quadrilles, la valse), les sculptures de bois, etc. Ce sont des talents qui sont passés d’une génération a l’autre, et des souvenirs précieux de _ nos ancétres qui devraient étre poursuivis. La premiére année, tout s’est bien passé d’aprés les critéres établis, 4 Paciféte. Les gens de tout age avaient l’occasion d’y participer sans géne, et sans avoir pris de lecons. Ils étaient intéressés car c’était vraiment traditionnel. Ce fut un _ gros succés! C’est avec regret que nous avons vu les critéres changer les années suivantes, et c'est maintenant que pour les plus ou moins jeunes _ professionnels (non-payés) , mais ayant pris des lecons. Ce qui veut dire que nous perdons la valeur de notre Pe tode os A. Imaginez un avion autour -_de votre fauteuil préféré. Au total, la classe Affaires met a son horaire plus de 225 vols quotidiens vers 28 grands centres d’affaires a travers le monde. Avec en plus, engagement de tous les effectifs d’Air Canada a vous servir mieux que quiconque, pour que vous arriviez a destination au sommet de votre forme. On saffaire de tout coeur. AIR CANADA @) tradition, et que Paciféte ne fait plus ce que nous avions anticipé. C’est regrettable, car nos membres ne montrent pas lintérét et l’enthousiasme d’y participer maintenant, comme ils avaient au début, et je crois que la participation en général, n’est pas aussi nombreuse qu’au début non plus. Je suggére que nous retournions a la méthode originale, afin d’encourager surtout la partici- pation de nos amateurs de tout age. Je pense que nous aurions une grosse participation, ainsi qu'une continuité de la tradition des Canadiens frangais. Comme deuxiéme idée, je crois quil nous faut absolument trouver un moyen qui permet- trait aux membres de chaque association de mieux se connaitre entre eux. Un bon exemple de ‘cela sur lle Vancouver est l’ancienne Association de l’ile Vancouver, L’A.F.1.V., ot les délégués des associations de I’ile se rencontraient en assemblées quatre fois par année. Cette derniére étant sous forme d’une Mini-Convention a Courtenay, organisée par la F.F.C. C’était une rencontre trés intéressante et trés nécessaire pour faire connaissance des membres des autres associations. Nos membres montraient plus d’intérét a notre association aprés ces rencontres, et on vendait beaucoup plus de _cartes. de membres.....Ils...en. revenaient plein d’enthousiasme chaque année, et participaient beaucoup plus a nos activités. Ce que j'aimerais voir ici, sur Vile Vancouver, serait que chacune des six organisations de ile, organise une grosse activité une fois par année, en invitant les autres associations de Tile. Chaque association serait respon- sable d’envoyer, en autant que possible, dix membres, ou plus, a cette activité. Les participants seraient eux-mémes responsables des dépenses de transport, mais les membres de l’association qui organiseraient l’activité, feraient - un échange pour le coucher et nourriture. Ce qui épargnerait beaucoup, et donnerait l’avanta- ge de mieux se connaitre, tout en ayant une belle visite. A la fin, quand chaque _ organisation aurait eu son tour a organiser son activité, la F.F.C. organiserait une petite Mini-Convention avec des délégués de toutes les organisations de lle, a un endroit central, le méme mois a chaque année. Ce serait une belle occasion de mieux se connaitre, et de partager nos idées avec les anciens et nouveaux membres. Laméme chose pourrait se faire par les autres associations du Main land en ayant, supposons, Kelowna, comme centre. C’est en apprenant a mieux se connaitre que nous arriverons 4 accomplir plus de travail en groupe, tout en profitant du_ travail accompli par notre F.F.C. Un travail qui nous est absolu ment essentiel pour assurer la survivan- ce et la continuité de la préservation de notre langue et de notre culture pour la génération future. Je demeure, comme toujours, membre active de la F.F.G. depuis 1958. Sincérement, Marianne Vermette Vice-Prés. du Centre Francophone d’Alberni énorme .