soi ntti tn 4 — Le Soleil de Colombie, vendredi ler avril 1983 Voyages Par Roger Dufrane Lund: 18 Hier soir, je me suis entre- tenu avec une jeune fille belge, née au Zaire, l'ancien Congo belge. Elle vit main- tenant avec ses parents a Bruxelles, ot elle se trouve quelque peu déracinée. Caissiére 4 mi-temps dans un supermarché, elle réve de quitter un jour la Belgique: “Pourtant, j'ai ici une nom- breuse parenté, entre autres de jeunes oncles: c’est eux qui m’ont appris a picoler. Nom- bre de jeunes Belges, Fran- ¢ais, Hollandais, hantent, tout comme leurs pareils au Canada, les discos, ot ils dansent et boivent. Il me semble que les jeunes des deux mondes s’apparentent par leurs moeurs beaucoup plus que naguére: méme blue-. jeans, mémes allures, méme gouts, bien qu’ici ils se révé- lent moins férus de voitures que de motos, et qu’ils n’ob- _ tiennent le permis de conduire croissance la plus qu’a vingt et un ans. Vers Mons Matin ensoleillé. En route pour Mons et le Borinage. Voici la Gare du Midi et son va-et-vient continu. Au long des quais, les trains de toutes couleurs s’arrétent un instant et repartent. Au tangage des ts ae sous un soleil pale d’arriére goer ge ela féte de Saint-Georges et du Dragon, les borains se rabat- taient en foule sur la vieille cité. Des guirlandes ornaient les rues. Les cafés ne désem- plissaient pas. Vers onze heu- res se déroulait sur la Grand Place le combat de Saint- —) Un promeneur en voyage XII- L’américanisme, manie des Belges Georges et du dragon, symbo- le de la lutte éternelle entre le bien et le mal. Les chin- chins, petits diables 4 deux pattes et 4 corps de poney, donnaient des coups de téte et faisaient sauter chapeaux et casquettes. L’aprés-midi, tout rentrait dans l’ordre, a part quelques joyeux lurons qui bambochaient jusqu’au soir dans les cabarets. Nous pas- sons villages et villes de pro- vince sans nous y arréter. Voici déja les terrils bleu- atres. Le beffroi de Mons se dresse noir par-dessus les toits d’ardoise. Remontant la grand-rue, je me dirige vers la Place. Boquetia Elle fait penser 4 la Grand- place de Bruges. En Europe, toutes les cités anciennes s’ap- parentent. Les gens d’autre- fois, régis par la religion et la loi, étant obligés de se nourrir et inclinant aux amusements, on trouve partout une grand- place, ot le peuple s’assem- blait les jours de foire, de marché ou de féte. Et aux abords de la Place se dresse presque toujours l’église, pour servir Dieu, et la mairie, pour servir le pays, de méme que des entrepéts .... Je me restaure dans un a) SE 0 ~- ( <0) SE 0 * BRUCE D. MACDONALD J. - Council ee _|CNRAIL TENSION DE LA DIS- TRIBUTION DE. COU- RANT A HAUTE TEN- SION AU CHANTIER DE PRINCE GEORGE, PRIN- CE GEORGE COLOM- BIE BRITANNIQUE Le: travail consiste en: pylénes, transformateurs, installations d’éclairage, in- terrupteur de circuit prin- cipal et équipement de compteur de courant. Les soumissions cache- tées dans une enveloppe a votre adresse seront re- ques jusqu u’a midi, heure standard des montagnes, le jeudi 7 avril 1 Les documents de sou- mission peuvent &tre obte- nus auprés du bureau de l'Ingénieur Chef Régional, 15éme étage, 1 - 104¢me Avenue, Edmon- ton, Alberta, ou auprés du bureau de lofficier des voies et routes d’accés, 14480-117 A Avenue, North Surrey, C.B.; du bureau de lingénieur des voies et routes:d’accés, 283 rue George, Prince Geor- fe. C.B. ou au bureau de ingénieur des voies et tea d’accés, 2éme étage, are du CN, rue Lorne, Kamtoo eid C. B., sur dépét chéque’. certifié de einquante dollars ($50) a Yordre du Canadian Natio- nal Railway Co. Le dépét . sera remboursé lors du retour des documents en bon état, dans les trente (30) jours suivant la date de la fermeture des sou- missions. Pour de plus amples - renseignements ues appelez le bu- . e larchitecte, Ed- monton, Alberta: ge) 421-6373. La -soumission ot plus basse ou toute autre ne sera pas nécpasalnement acceptée. R.A. Walker Vice-Président MODIFICATION ET EX. f Participer 4 nos émissions. micro ou devant les caméras- britannique. Jacques Bernard, S Directeur-de la radio frangaise en Colombie britannique. _ Société Radio-Canada.. oa _ placer dans la chemi- — aoe Radio- Canada Suite de la page 2 ‘leur écho a la radio et r : télévision francaise. Nous sul vons de prés et supportons /© programme-cadre et le pro" gramme d’immersion. Sov vent les éléves sont invités 4 qui n’est pas pour déplaire aux parents, souvent anglo- phones, tout fiers de voir leur progéniture s'exprimer dans l'autre langue officielle 20 Voila, c’est la contributio® que nous sommes fiers d’ap- porter a la vie de Colombie BLAGUE Dans une piéce de — thédtre, la femme in- fidele jette des lettres compromettantes. au feu. Le mari rentre et — envote sa répligue: —*Tiens, ga sent le papier briilé par ici! Ce. soir-la, panne . technique sur la scé- ne. On a oublié de ae née les fausses bi- — ches et le feu rouge. Et l'infidéle, démon- tée, aprés avoir cher- ché un instant autour delle, apergoit le ma- — ri.qui entre, etdéchire _ vivement les lettres — compromettantes. Le — mari a vu la scene et _Saffole a son tour: at — Tiens, dit-il... GA sent le papier déchiré par ici...