| WE de Vancouver { ee csur la bande | : } } cS a i £ ; a: : 2 = panes PSR teen eT . Seats: & SE, a S 3: PORES 2 . cs e ¢ Victoria: 3et 8 Chilliwack: 14 Kelowna: 21 Kamloops: 50 Prince George: 4 Terrace: 11 P : 4 e e é e d rogramme de la télévision francaise de | Radio-Canad | = VOL. 5 No. 26 VENDREDI 8 JANVIER 1982. a 10 a na a | i rae Oe ™ : Les Beaux Dimanches nous entrons, Comme a pas feutrés, de chaque coété de la grande horloge av me = Sage ] | Ecoto in dans une cuisine de petites gens, arretée, ils lancent avec force et fai- a sie | } peu deux campagnards usés par les bon- “blesse a la fois des paroles banales le 10, 20h30 heurs et les épreuves de la vie... Et mais combien précieuses parce Le crépuscule de la vie tout au long d’une journée a la fois ‘qu’elles sont la manifestation de | lente et combien vite passée, nous deux consciences qui agissent, i Montherlant disait) sans cesse vivrons a l'heure de la vieillesse et, encore un peu, ence monde... — «J’aime et je respecte les vieillards tout comme les protagonistes, nous ] } parce que d’avance j'ai pitié de moi nous accrocherons, encore un peu, La réalisation ' | quand je sera! Vieux», Mais qu’est-ce a des miettes de vie Dans une On retrouve encore une fois avec i exactement, pour les jeunes comme atmosphére pleine de charme, ou cette réalisation, le style nuancé et : i pour les moins jeunes, que la vieilles- alternent ‘humour et les bavardages subtil d'André. Bousquet. Comme il d se? Que sera pour chacun de nous tantdt innocents, tantdt aigres-doux; sait bien serrer au plus pres aussi : cette antichambre de la’ mort? nous cheminons a petits pas avec bien un décor qu'une atmosphere ou Pour certains, la vieillesse, c'est la deux vieux aux prises avec |'inappeé- une caractéristique psychologique! i perspective de la souffrance physi tence et l’angoisse de la mort pro- Et il parvient.on ne sait comment a que et morale, l’angoisse dans Ja chaine, intmaginable.. tout hausser a un niveau métaphysi- solitude. Pour ‘d’autres, c'est une Entre de longs moments de silen- que: Chose plus’surprenanteencore, étape de sagesse et de sérenité ce pleins de tout ce quia été dit, ils se avec des moyens presque :invisibles avant la fin. Pour d’aucuns,. c’est murmurent a demi-mots ce qu’ils intéressé surtout qu'il est par le 'épreuve finale et -decisive’ avant n‘ont plus besoin de se dire. Mais il y mouvement. des ames — il nous l'entrée dans une autre vie... La vieil- a tout de méme les habitudes et les force & nous identifier a des per- { lesse, ce peut étre |’épanouissemet hantises qui reviennent sans cesse sonnages qu'il dirige par ailleurs de ‘individu, comme |‘ultime tragé- comme des leitmotive: la fatigue, le avec maitrise. Ainsi, tout au long de die de l’existence face au mystére de manque de sommeil, le manque ce téléthéatre, onsent constamment \'étre. La vieillesse, !'un des grands d‘appetit, la maladie, les remédes, que les protagonistes, qui pourraient E themes éternels de la pensée et de les faits et gestes de leurs enfants et répéter a la suite de Victor Hugo: «La l'art, que l'on peut imaginer selon les de leurs petits-enfants. Et, durant ce terre m‘appelle», sont aussi intensé- : critéres de la sagesse grecque Ou petit aprés-midi tranquille, ils ébau- ment spirituels que charnels. C’est chinoise, Ou que l'on peut envisager chent encore des réves fugitifs, timt- aussi qu'il avait a mettre en scene un ; a4 travers une horreur a la Goya. des, ils mélent des lambeaux de sou- texte remarquable du jeune comé- Avec Encore un peu, un télé- venirs, des répétitions angoissées dien Serge Mercier qui sait conférer théatre émouvant et subtil de Serge d’évidences qu’ ils voudraient exorci- au moindre détail tout son poids de = Mercier, les téléspectateurs sont ser: «On est vieux, notre fin appro- vie. : conviés a une méditation poignante che, on est dépassés».. Incarner des réles de. vieillards i sur les derniers jours de la vie d'un Au moment du décés d’une voi- quand on est encore jeune n'est pas couple. Cette dramatique réalisée sine, la peur viscérale de mourir fond chose facile; mais on verra a quel | par André Bousquet sera proposee sur eux et, entre deux sanglots irré- point Murielle Dutil et Pierre Curzi | dans le cadre des Beaux Diman- pressifs, ils diront leur désespoir savent y exceller. A. . . . | ches, le 10 janvier a 20h30 devant ce qui en ce monde s’en va, es Murielle Dutil et Pierre Curzi Le téléthéatre. Au son d'une musique a la fois sereine et nostalgique de Schubert, s‘effrite et. meurt... lls n’ont,plus la, force de devoir toujours se battre. Et le soir, alors que le décor méme de leur vie s’estompe autour deux, Encore. un peu, un téléthéatre. plein de charme, de poésie et de signification profonde. René Houle Téléséries Hors série » également le livre de bord d'un de : ses voyages entre le Japon et le Le roi qui vient du sud Shogun royaume de Siam d’oU il fut expulsé. vendredi 15, 20h30 «Le Panache blanc» Le vendredi 15 janvier a 20h30, Hors série présente le 2e episode de la fresque historique Le roi qui vient du sud Coiffé d'un sous-titre qui €voque sans doute le mieux la figure du roi Henri IV, /e Panache blanc, cet épi- sode nous familiarise avec la politi- que de ce prince dont la popularité faisait trembler Marie de Médicis qui avait d'autres ambitions pour elle- méme et ses fils: Roi de Navarre, beau-frere du roi de France, gouver- neur de Guyenne: beaux titres ron- flants qui ne correspondent pas a grand-chose dans la réalité. Henri de Navarre a trop de finesse et de luci- sénieuse. Henn IV suitia politique du coeur: une politique révolutionnaire qui consiste non pas a se faire, crain- dre (iln’en a niles moyens nile gout) mais a se faire aimer. A titre de pro- testant, Henn est bien placé pour savoir que la tolérance a meilleure presse que le fanatisme. A la cour et méme a la ville, la /réputaton du prince de Navarre se construit sur loreiller. Tout le monde le prend surtout pour un tombeur de filles qui trousse aussi volontiers les cendrillons que les belles dames de la noblesse. Tout le monde... sauf Cathenne de Médicis qui essaie d’opposer 4 Henri le redoutable maréchal de Biron. Avec sa trucu- lence naturelle et son Sens aigu de ‘humour, Henri ridiculise le maré- chal. Puis les événements se bous- culent. A la mort du frére d’Henr Il, Henn -devient’ lhéritier en lane directe du trone de France. Mais al est toujours protestant... et la guerre civile se rallume aussitot mercredi 13, 20h30 Comment Clavell eut l’idée de son roman Le mercredi 13 janvier a 20h30, la télévision de Radio-Canada pré- sentera le deuxieme épisode de Sho- gun, d’apres le roman de James Cla- vell, qui raconte I’histoire de ce navi- gateur anglais du XVile siécle qui a révé d'accomplir le tour du monde et qui aborde aux cdtes du Japon pour entreprendre une aventure fantasti- que dans un pays inconnu, mysté- rieux, en proie a de sauvages divi- sions féodales, tandis que s’accom- plit iirrésistible ascension de Tora- naga, qui deviendra Shogun, c’est- a-dire commandant supréme, afin d’empécher la destruction du pays. Rappelons que ce roman se déroule au début du XVile siécle, epoque ou 'Occident tentait d’établir le contact L’idée de l’oeuvre Aprés avoir écrit, réalisé et produit le film /a Vallée perdue qui mettait en vedette Michael Caine et Omar Sha- riff, James Clavell décida qu’il était temps pour lui d‘écrire un nouveau roman. C'était en 1969. Et il voulait écrire une histoire qui prendrait place dans le Japon d’aujourd’hui. Mais rien n’‘arrivait a l'intéresser assez pour commencer son oeuvre, lors- qu‘un jour, a Londres, || ouvrit par hasard le manuel d’histoire de sa fille pour y lire qu’«en 1600, un Anglais vint au’ Japon et devint samourai», Clavell raconte qu'il ne connaissait rien au sujet de I’histoire du Japon et qu'il ferait mieux d’entreprendre ses lectures sur-le-champ. : ’ Cet. Anglais se nommait Will Adams et James Clavell entreprit ses recherches ala Bibliotheque de Lon- dres pour trouver cing lettres adres- sées par Adams a sa femme et qul, apparemment, ne furent’ jamais | remises a la destinataire. Et tl trouva James Clavell commenga a s'inté- resser a |'histoire des Jésuites et il découvrit comment et pourquoi ils furent si longtemps interdits. de séjour en cé pays. Il Se mit a lire de nombreux oOuvrages sur ces géants du XVile siécle japonais qui, comme leyasu Tokugawa, ont établi ce pou- voir dictatorial qui a duré plus de * 250 ans. ll fallut trois ans et quatre jours @ James Clavell pour terminer la rédaction de Shogun; un manuscrit de 2,182 pages, une «brique».de 13.2 pouces d’épaisseur. Quoique les personnages du roman, Blackthorne et Toranaga, furent directement inspirés par ceux de Will Adams et de leyasu Toku- gana, Clavell ne prétend aucune- ment devoir étre considéré comme une autorité occidentale au sujet de l'histoire japonaise. |l avoue: «Je suis tion et oti finit la réalité, et j'ai brodé mon histoire a partir de cette trame». Les acteurs L'Américain Richard Chamberlain, ex-Docteur Kildare, joue le role du navigateur anglais Blackthorne. Né a Los Angeles, Chamberlain se décrit lui-méme comme une personne timi- de qui découvrit que le théatre fut pour lui une véritable thérapie qui lui donna la chance de vivre de grandes ~ passions avec d'autres personnes, ce qui l’effrayait dans la vie: cou- rante. Précisons que cet acteur de talent fut le deuxieme acteur améri- cain (le premier fut John Barrymore, en 1929) a jouer le rdle d’'Hamlet en Angleterre et a étre applaudi sans réserve par le public et la critique bri- tanniques. Rappelons qu’il incarna au cinéma le rdéle de Tchaikovsky dans The Music Lovers de Ken Rus- sell. Dans Shogun, Richard Chamber- lain partage la vedette avec Toshiro Mifune et Yoko Shimada. c.C. zyhy ae » PiyTSRe HY Richard Chamberlain Les Beaux Dimanches Le Championnat mondial professionnel de patinage des champions du monde Une équipe de Radio-Canada se rendra dans la capitale américaine pour assister 4 ce championnat qui regroupe les plus grands patineurs et patineuses du monde. Réunis dans une méme compéti- tion, nous retrouverons ainsi d’an- ciens champions olympiques, cham- pions européens ou champions du monde. Soulignons que méme si les seize patineurs regroupés ici sont divisés en. deux équipes; il s’agit avant tout d'un spectacle ol chacun d’entre eux nous fera voir son talent et-son habileté. Nous pourrons donc apprécier les meilleurs patineurs en style libre, comme Toller Cranston; le Britannique John Curry qui a décroché, en 1976, le championnat du monde, celui de l'Europe ainst que le championnat olympique. On pourrait d’ailleurs mentionner tous les noms des participants puisqu’ils ont tous été champions a un moment ou |’autre de leur carriére. Parmi les plus connus, on peut don- ner les noms de Charles Tickner, Champion américain de 1977 @ 1980 et médaillé d'argent aux Jeux Olympiques de 1980. ll y a aussi le dité pour ne pas $’en rendre compte. avec l’empire du Soleil levant, qui un romancier, non un historien. Je —_ artistique & Britannique Robin Cousins, qui est Voila pourquoi il adopte une politi- était alors un monde fermé et hostile me suis simplement inspiré des le 10, T9h30 \ af : que que peu de princes avant ou a t let légendes japonaises dont tout le SS ogee > que peu de OS é aux rapports avec |’étranger, avec : i apres lui ont considérée comme’ — les «barbares». 4 monde ignore ol. commence la fic- Super-spectacle RUE trl ke Spiele Dorothy Hamill qui a, comme Curry, obtenu un triple championnat en 1976. line faudrait pas oublier aussi la présence de Tai Babilonia et de Randy Gardner, le favori de Lake Pla- cide qui n’avait pu participer aux compétitions a cause d’une bles- sure. Championne du monde en 1979, Linda Fratiane sera égale- ment présente a cette rencontre ainsi que Denise Biellmann; une Suisse qui est considérée comme la meilleure - patineuse au monde actuellement et qui est la révélation de ces derniéres années. Ce spectacle auquel nous assiste- rons le 10 janvier 4 19h30 aux Beaux Dimanches nous permettra de voir les moments les plus exci- tants de cette rencontre qui, répétons-le, réunit les plus grands patineurs et patineuses au monde. Raymond Lebrun sera notre com- mentateur et il aura a ses cdtés l'analyste Francine Belair. Réalisation: Gaston Dagenais, assisté de Micheline Landreau. Recherches: Yvon Dore.