(suite de la page 8) de travail et ce, dans des con- ditions de stress. En fait, la qualité des vétements et des plans de marketing n’avaient rien & envier a celle des profes- sionnels. Et tout ga a été accompli par des étudiants de secondaire V!» Dans un domaine par- ticulier toutefois, il n’était pas question de compétition, mais de démonstration. Il s’agissait de la mécatronique qui repré- sente une synthése de la méca- nique et de la technologie de Pélectricité et qui fait éga- lement appel 4 la pneuma- tique, aux ordinateurs et 4 la robotique. Le défi consistait a fabriquer un appareil (dans ce cas-ci un bras articulé) répon- dant a des spécifications éta- blies. Les compétitions provin- ciales tenues en Ontario et au Québec opposaient plusieurs centaines d’équipes (toutes de niveau postsecondaire). Mal- heureusement, il n’y a pas de cours de mécatronique ou de compétitions dans ce domaine & l’ouest de l’Ontario. Cette lacune devrait inquiéter les gens d’affaires et les ensei; gnants de l’Ouest canadien puisque cette nouvelle disci pline constitue un élément clé des processus de fabrication, qu’il s’agisse de processus actuels ou futurs. Force nous est de constater que les frontiéres entre les différents domaines techniques sont de plus en plus floues. L’on privilégie en effet une approche multidisciplinaire en matiére de fabrication, ce qui permet de profiter des derniers développements en matiére de machine-outil et de machi- nerie. De ce fait, les travailleurs doivent acquérir une formation plus étendue et des qualifi- cations mieux intégrées. L’avenir du Canada repo- se sur les échanges commer- ciaux et dépend de sa capacité 4 allier une main-d’oeuvre hautement qualifiée et des produits exigeant une techno- logie avancée. Notre pays accusera un retard important par rapport & ses concurrents s'il ne parvient pas & former des personnes capables de concevoir, de fabriquer et de réparer les machines qui servent 4 produire les biens destinés 4 l’exportation. M. Huntington estime que la mécatronique pourrait faire partie des programmes du secondaire. Comme il le dit lui- méme: «Trop | d’étudiants décrochent des programmes de science et de formation professionnelle parce qu’ils sont incapables de saisir |’a- propos des éléments de théorie que lon essaie de _ leur inculquer. En ayant recours a la mécatronique comme base d’apprentissage des sciences appliquées, il serait possible de montrer aux étudiants de quelle fagon l’on peut mettre la théorie en application. En démontrant la pertinence des sujets inscrits au programme, l’on encouragerait les étudiants a rester A l’école et 4 poursuivre leurs études. Ceux-ci seraient Le vendredi 6 juin 1997 9 en outre motivés par la conviction qu'un emploi payant les attend a la fin de leur cours.» L’on a pu constater une autre lacune importante dans la compétition de _ Skills Canada en Colombie- Britannique. Contrairement au reste du Canada, aucun établissement postsecondaire ne participait & |’événement. La cause en est attribuable a la guerre de juridiction que se livrent les écoles secondaires et les colléges publics. Chacun tentant de préserver ses prérogatives, il se produit des chevauchements entre les différents programmes, ce qui représente une perte de temps pour les étudiants. Seule une intervention du gouvernement pourrait modi- fier la situation. Dvici 1a, les jeunes de la Colombie- Britannique devront payer le prix de lintransigeance de leurs ainés. KEKE Ce Bulletin économique, qui est rédigé par M. David E. Bond, vice-président, affaires gouvernementales et relations publiques, et économiste en chef a la Banque Hongkong du Canada, exprime l’opinion personnelle de Vauteur sur les derniers événements économiques, laquelle n’est pas né celle de la Banque Hongkong du Canada et de son conseil d’administration. Ce Bulletin ne constitue nullement une étude exhaustive de tous les faits nouveaux ni n’est publié dans Vintention de fournir des conseils financiers. Nous recommandons aux lecteurs de communiquer avec un expert-conseil avant de prendre toute décision que ce soit, fondée sur les commentaires de notre économiste en chef. en entier ou en partie, sans l’autorisation écrite de la Banque Hongkong du Canada. Davip E. BoND Voila le CN: de la puissance un continent. La puissance. que jamais. Nos trains sont plus rapides, plus efficaces et plus économiques. Un continent. Seul réseau ferroviaire transcontinental en Amérique direct 4 la plaque tournante le reseau du CN s‘étend de |’Atlantique au Pacifique, On a la puissance... et tout un continent. Et nos clients en retirent tous les avantages stratégiques possibles. a revendre 4 |’échelle de tout Grace 4 leur trés grande capa- cité de traction, nos nouvelles locomotives sont plus rentables du Nord, le CN donne un accés de Chicago. C’est bien simple, de |’Alaska jusqu’au Mexique. ON A LA PUISSANCE... ET TOUT UN CONTINENT CN CANADIEN NATIONAL www.cn.ca