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4 Toronto

Vol. 6 No. 40

Enregistrement de 2éme classe 0046

LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE—BRITANNIQUE

vendredi 8 fevrier 1974 ; 202

bey, %

“L’on dit souvent que le malheur des uns fait le bonheur des aut

res; et avec la pénurie

d’essence aux Etats-Unis, c’est exactement ce qui survient dans le marché automobile.

_ Alors que les grosses voitures américaines sont dédaignées des acheteurs, les fabri-

cants d’automobiles japonaises doivent redoubler d’ardeur devant la demande sans
cesse croissante pour les petites voitures nippones. L’on voit ici un groupe d’ouvriers

s’apprétant 4 compléter l’assemblage d’une petite voiture -

Delég

~Une

urks et Caic
pour appuyer 1’i-
dée d’une association de
ces fles, actuellement con-
trolées par les Britanniques,
au Canada. .

L’idée lancée, sous forme
de bill privé par le députeé
néo-démocrate Max Salts-
man, a été bien accueillie

dans la population des fles

qui est de 6.000 et selon
M. Norman Saunders, 1’un
des membres de la déléga-

tion, 99% des insulaires fa-
- vorisent une association de

type économique avec le Ca-

“nada.

M. Liam Maguire soutient
que leur démarche n’est pas
un truc publicitaire pour at-
tirer les touristes, tout en

gnies aériennes et les as-

sociations de voyage négli-
gent les fles Turks et Cai-
COS.

M. Maguire, qui fait partie
du conseil d’état des files,
sorte d’assemblée élue, af-
firme que le Canada retire-

rait également de grands -

profits d’une telle associa-
tion. Les fles pourraient
servir de vitrine pour les
produits canadiens destinés
a l’Amérique centrale et &
l’Amérique du Sud.

En plus de mettre du soleil

‘dans les hivers canadiens,

les membres de la délégation

- qui donnaient une conférence

de presse dans un hotel de
Toronto, voient la possibili-
te pour leurs fles de devenir

tion des “iles” au Canada

un nouveau Hong-Kong des |

Antilles, si elles devenaient
une extension du Canada.
Envoyés par l’office du tou-
rismes_ des _ files, les trois
hommes ont déclaré qu’ils
étaient ouverts A toute for-
mule d’association entre le
Canada et les quelque 30 ou
40 fles qui composent les
Turcks et Caicos. ’

M. Maguire a souligné que
le commerce est inexistant
actuellement entre les fles
et le Canada, que les seuls
produits canadiens qu’on y
trouve viennent de Miami,
bien que l’an dernier, le di-
xiéme des touristes
été des Canadiens et que plu-
sieurs y possédent des pro-
priétés.

en hebdomadaire de quelque
quatre millions de travail-
leurs a augmenté de 88 cents
en novembre. Il était ce
mois-14 de $11.81 de plus
-qu’un an auparavant mais, a
cause de l’augmentation du

coat de la vie, il était, pour
ce qui avait trait A son pou-
voir d’achat, plus bas qu’en
1972, et cela pour le cinquié-
me mois consécutif.

Statistique Canada donne les

_ chiffres pour les hausses de
- salaire, mais n’en donne pas
. pour ce qui est du pouvoir

d’achat.

_ Reste que d’aprés ces cal-
 culs, le salaire moyenenno-

vembre était de 82 cents de
moins qu’un an auparavant,
qu’il était en octobre de $1.07

- de moins qu’en octobre 1972
et en septembre de $1.30 de
moins qu’en septembre 1972.

_ Avec plus d‘argent, le
Canadien dépense moins

OTTAWA - Le salaire moy-

Statistique Canada rapporte
que les salaires, mise A part
la déduction provenant de 1’
inflation, ont augmenté dans
toutes les provinces, A l’ex-
ception du Manitoba.

Le salaire moyen A Terre-
Neuve a monté de $2.66 et
atteint $157,45 par semaine;
dans. __1l’ile-du- Prince-E-
douard, de $2.35 et atteint
$114,36; en Nouvelle-Ecos-
se, de $1,1l et atteint $142,30;
au Nouveau-Brunswick, de
$3,38 et atteint $139,62; au
Québec, de $1,71 et atteint
$159,10; en Ontario de 46
cents et atteint $169,98; en
Saskatchewan; de 31 cents
et atteint $148,82; en Alber-
ta, de 16 cents et atteint
$166,21; en Colombie-Bri-
tannique, de 31 cents et at-
teint $185,19. Au Manitoba,
il a baissé de 64 cents et

est descendu 4 $148,69.

$12.60 la

livre

VANCOUVER - Ceux qui se
plaignent du coat de la vian-
de chez le bouchef peuvent
se consoler en pensant 4
F¥ancis Le Faivre de Cal-
‘gary, qui a dQ payer 26.000
dollars pour acquérir‘‘Da-
na’’, une vache charolaise
de 2.100 livres, mettant donc
le prix de la livre A $12.60.
L’occasion était la vente
aux enchéres de 27 tétes de
Charolais, . importées de
France ou de descendance
directe de France.

La vente, comme il sied A
ces aristocrates de la race
bovine, a eu lieu dans le

grand salon de 1’Hdtel Van-—

couver et a rapporté un to-
tal de $272,loo.

Les 18 vaches se sont ven-
dues pour $229.000, soit une
moyenne de $12.739 et les 9
taureaux ont rapporté
un _ total de _ $42.800.

-cophones d’ici; c’est

ait |

M.CHOQUETTE AU“SOLEIL’

par Rock Belzile -

Mercredi matin, le 30
janvier, en sortant de chez
moi, japergois un homme
& qui je decide de dire ‘
bonjour’? en pensant;: ‘‘S’il
ne me répond pas, c’est un
anglais, et s’il le fait, c’est
bel et bien Jéréme Choquet-
j Raniah

Venu 4 Vancouver rencon-
trer son homologue le Pro-
cureur général de la_ pro-
vince et prononcer une con-
ference 4 U.B.C., Jéréme
Choquette attend son avion
de l’aprés-midi pour re-
tourner au Québec. Nous
marchons dans la rue Rob-
son et je lui parle des fran-
sa
premiére visite 4 Vancou-
ver, et il est bien étonné
d’apprendre l’existence de
nos organisations.

Devant me rendre ce ma-

tin-la A la Fédération des
- Franco-colombiens,

je lui
propose de m’accompagner
pour qu’il rencontre des
gens qui y travaillent' et
pour qu’il s’apercoive que
notre communauté est plei-
ne de vie, malgré ses pro-
PSs

Sa visite fut courte, son a-
vion étant 4 2 heures.

A Doug Brown, il promet
de parler au nouveau minis-

Le ministre Jéréme Choquette —

tre des Affaires culturelles,
Denis Hardy, au sujet d’une
subvention de soutien de
$6.000 qu’on attend depuis
un certain temps. je l’amé-
ne ensuite au Soleil, od l’on
parle de la _ possibilité
de vendre des espaces pu-
blicitaires au Gouverne-
ment du Québec, principa-
lement au Ministére du
Tourisme. Le temps presse
et je lui indique le chemin
du retour 4 son hdtel..

Cette rencontre me laisse.
bien songeur. Je me deman-
de encore pourquoi il ig:

rait l’existence de notre

communauté. Je me deman-
de aussi combien d’autres
l’ignorent encore.

"David LEWIS
Lewis compte sur
lappui du PQ

oAetatisiretets

cscsteteres
PO

SSSR

BS

et

LAIRE DEMANDE A;

REDACTEUR. AVEC EXPERIENCE DANS LA
' PRODUCTION D’UN JOURNAL COMMUNAU-

TAIRE HEBDOMADAIRE.

ENVOYER CURRICULUM VITAE ET. SA-

" CONSEIL D’ADMINISTRATION
LE SOLEIL DE COLOMBIE. -
3213 RUE CAMBIE, VANCOUVER, 9, C.B.

s’attend 4 l’appui des mili-
tants du Parti québécois lors
des prochaines élections fé-
dérales.

**En 1972, a observé M.
Lewis, il m’a semblé que
les militants du PQ se sou-
ciaient peu de la politique
fédérale. Maintenant, sou-
tient-il, ils se rendent comp-
te que l’indépendance du
Québec ne se réalisera pas
de si tot et qu’ils doivent
encore compter avec le
gouvernement fédéral’’.

Le chef néo-démocrate af-
firme avoir recu, depuis les
élections générales d’octo-
bre 1973, de nombreuses let-
tres de Québécois lui pro-
mettant leur appui. Selon
M. Lewis, la plupart de ses
correspondants'_ s’intéres-
sent maintenant au NPD