suppietetiiamnon pate Prana oe tas a a. Deux nouveaux timbres en Phonneur de Tom Thomson L’honorable Jean-Jacques Blais, ministre des Postes, a annoncé que son ministére va émettre, le 26 mai prochain, deux timbres de 12 cents en l’honneur d’un des peintres cana- diens les plus reconnus, Tom Thomson. Parmi les nombreuses esquis- ses de Thomson sur panneaux de bouleau, nous avons. choisi “April in Algonquin Park” (Avril dans le pare Algonquin) et “Autumn Birches” (Bouleaux d’ automne) pour les deux timbres. On retrouve les mémes éléments dans les deux dessins — ciel, lac, bouleaux -- mais les couleurs et le ton des deux oeuvres contras- tent énormément. Ashton-Potter Limited de To- ronto imprimera 24 millions de ces timbres; chaque feuillet comprendra les deux dessins disposés en dernier. “Tant par sa vie que par sa mort, Tom Thomson est devenu une Iégende et son oeuvre a servi de modéle au Groupe des Sept quiest venu aprés lui”, a déclaré le ministre. “Nous espé- rons, en lui consaerant cette émission, faite connaftre tant aux Canadiens qu’au reste du monde cet artiste extraordinaire dont l’oeuvre a contribué telle- ment a notre patrimoine cultu- rel.” : ; DONNEES TECHNIQUES Les deux timbres commé- moratifs de 12¢. qui seront lancés le 26 mai 1977 repré- sentent deux oetvres. April in Algonquin Park et Autumn Bir- ches, réalisées par le peintre canadien Tom Thomson. Les timbres mesurent 30 mm sur 30 mm. IIs seront, tirés a 24 millions d’exemplaires et impri- més par Ashton-Potter Limited de Toronto selon le procédé de lithographie en cinq couleurs sur du papier litho couché d'un cété. ‘ Tous les timbres seront revé- tus de gomme APV et marqués selon le procédé général. . Les timbres seront émis en feuillet de 50 vignettes, dispo- sées en damier, en commengant par April in Algonquin Park dans le coin supérieur gauche. tes. I n’est done pas surprenant que, dés sa prime jeunesse, Thomson s'intéresse A Vart,.a la musique et 4 la nature. Aprés avoir travaillé sans succés com- me apprenti-machiniste et fré- quenté un collége commercial, il voyage jusqu’A Winnipeg puis, en-1901, jusqu’a Seattle. C’est ici Le Soleil de Colombie, Vendredi 20 Mai 1977 11 son premier grand tableau, intitulé Lac du Nord. gagne un prix 4 une exposition présentée par l'Ontario Society of Artists. Ce succés et encouragement de ses amis le poussent a se consacrer entiérement a la pein- ture. Les inscriptions marginales in- cluront les'noms de l'imprimeur et de l’artiste ainsi que les titres des deux oeuvres. Les collectionneurs pourront se procurer les timbres a l'état neuf aux comptoirs philatéliques de certains bureaux de poste dans tout le pays ou encore par la poste, auprés du Service philatélique, Postes Canada, Ot- tawa (Ontario) K1A ORS. Thomas John Thomson _naitt le 4 aoft 1877 A Claremont (Ontario).I] grandit toutefois prés de Leith (Ontario), ala ferme de ses parents. Ceux-ci, gens instruits et cultivés, aiment les bonnes lectures. la musique et les conversations intéressan- qu’il fait ses débuts dans le domaine du dessin publicitaire, carriére qu'il poursuit 4 Toronto, ou il s’installe, dit-on. aprés avoir subi un chagrin d’amour. Thom- son gagne $1] par semaine comme premier dessinateur dans une entreprise de Toronto. Il dessine souvent pendant ses heures de loisirs et suit méme quelques cours d’art. Il passe d'une entreprise a ]’autre avant d’obtenir un poste chez Grip Limited, od il fait la connaissan- ce de quatre membres de ce qui va devenir le Groupe des Sept. Thomson commence a peindre sérieusement au cours de l’au- tomne de 191] et quelque temps aprés, il visite le pare Algonquin D’autre part. i] partage a cette époque un studio avec A.Y. Jackson, qui lui apprend de nombreuses techniques de pein- ture. De 1914 jusqu’A sa mort, Thomson passe le plus clair de l'année dans le pare Algonquin. Il connait parfaitement les bois et l'art du canotage et lorsqu’il est a court d’argent. il travaille comme guide ou comme dépis- teur d'incendies de foréts pour arrondir ses revenus. Pendant quelque temps, les autorités du parc croient qu’il se livre au braconnage, mais ces soupgons sont vite dissipés. Thomson crée ses oeuvres les plusimportantes au cours de cette période, mais elles ne sont pas toujours bien Marifrance explique _ Cest-y vrai, c’est-y faux? C’est pour moi une surprise chaque fois nouvelle de consta- ter combien on est “mélangé” a propos de ce sujet. mystérieux qu’est encore J'occulte. On y croit heaucoup. un peu, ou ... pas du tout. Les raisons pour lesquelles on y croit sont 4 peu prés aussi confuses que le sont; celles pour lesquelles on n'y croit. pas. En fin de compte, on a hien de la peine a analyser, 4 comprendre; et, comme toujours, quand on ne comprend pas, la erainte aussi s’en méle. En ce qui concerne les mains, il est d’abord hon de se souvenir’ qu’elles sont la partie la plus innvervée du corps humain. Le cerveau, par l’intermédiaire du systéme nerveux (véritable ré- seau télégraphique) envoie constamment des impressions 4 travers tout le corps. Ces: faits étant posés, il devient plus facile d’assumer que les mains, étant donné leur communication étroi- te avec le cerveau. puissent en étre le reflet. Elles sé trouvent sinfluencées dans leur aspect général et dans leurs détails: flexibilité, teinte de la peau, forme des doigts. construction des lignes, ete... - Fait intéressant et. bien connu dans le monde médical: dans certains cas de paralysies, les lignes disparaissent. compleéte- ment de la paume (parfois long- temps avant que I’attaque elle- méme prenne place). De méme, dans le cas de certains chocs au cerveau, les lignes s’estompent graduellement pour ne réappa- raitre éventuellement que lors- que le malade se trouve en voie de guérison. Les mains enregistrent |’acti- vité consciente et inconsciente de l’individu: ses qualités, ses émotions, sa vie affective, son état de santé, son équilibre, etc... On pourrait comparer les mains a un véritable miroir de la personnalité humaine. Un miroir qui ne ment pas. Aussi celui qui veut s’y regarder doit-il étre prét a s’affronter. Ul doit étre pour la premiére fois. En 1913, prét a changer des choses dans sa vie, dans sa personnalité: celles qui lui apparaissent dans le miroir et qu’il n’aime pas. I] devient ainsi responsable de lui-méme. II ne subit. plus sa vie, il I’a fait. i Les cartes, c’est autre chose, un autre miroir en quelque sorte: celui qui refléte la vie de chacun. Ie passé avec les émo- tions fortes qui l’ont. marqué s’y déroule comme dans un film. Le présent apparait soudain avec le probléme qui justement nous obséde. I.’avenir A son tour se dévoile. Si] semhle défavorable,. les cartes en indiquent les rai- sons et ce qu'il serait juste de faire pour y remédier. I Ching dit que “prévoir le danger c’est attirer la chance”. Et vraiment, c’est bien ici que ]’on constate a quel point |’étre humain, quel qu'il soit, sil a foi en lui-méme, a le choix d'influencer sa destinée. Les cartes n’ont rien de mys- térieux. Files ne sont pour ains: dire que ]’un des nombreux moyens susceptibles de nous permettre de communiquer avec activité subconsciente de notre cerveau. Si le consultant est droitier, il sélectionne les cartes © avec sa main gauche; s'il est gaucher, avec sa main droite. Le consultant, tout autant que la personne qui lit les cartes, doit étre prét pour l’expérience — des éléments négatifs comme le doute, la peur, ete . pouvant nuire a la bonne réception des messages lesquels seraient alors embrouillés, sans aucune suite logique (c’est un peu comme un appareil de radio dont l’antenne aurait été mal réglée). C’est pourquoi je trouve nécessaire de “tester” les cartes et si aprés une durée de lecture d’environ un quart d’heure. elles ne sont toujours pas claires. je demande - au consultant de revenir lorsqu’il se sentira plus relaxe De méme, si ce dernier, pour quelque raison que ce soit. n’apprécie pas Yexpérience, i] a aussi le droit de se retirer aprés cette méme durée, ce qui ne m’est encore jamais arrivé, je dois dire! Les cartes sont fascinantes. Quand elles parlent. il y a la une force véritable que le consultant lui-méme peut sentir. Aprés les avoir questionnées et écoutées avec sérieux, on n’est plus “mélangé”, on a l’esprit clair. On voit ce qu'il faut faire pour accueillies. Un critique baptise le nouveau style |“Ecole Hot Mush” et un autre déclare: “A.Y. Jackson et Tom Thomson sont parmi ceux qui ont franchement tourné le dos a la tradition de représenter les pavsages comme ils apparaissent au commun des mortels.” En effet. comme il arrive trés souvent. au Canada, Thomson n’atteindra la gloire nationale qu’aprés sa mort, sur- venue dans des circonstances mystérieuses en 1917. et une fois que ses oeuvres auront rempor- té un vif succés 4 I’é4tranger. La partie la plus importante de l’oeuvre de Thomson consiste en dessins croqués sur le vif dans la nature et réalisés sur des panneaux de houleau qu'il pou- vait glisser facilement dans son coffre 4 dessin. Deux de ces esquisses sont représentées sur les timbres. Elles traitent le méme sujet, mais s’opposent l'une al’autre par leur ton et leur substance. April in Algonquin Park a été reproduit avec !’autorisation des propriétaires de Ja Tom Thom- son Memorial Gallery et du Museum of Fine Art d’Owen Sound (Ontario). Dans cette esquisse a l’huile de 81/2 po. sur 10'/: po., les hanes de neige grise et détrempée servent a accen- tuer le radieux ciel printanier et les premiers hourgeons des bou- leaux. : Autumn Birches oppose les teintes rouge et or des feuilles d’automne A un ciel froid et brumevx annoncant la venue de l’hiver. : Cette esquisse, égale- ment a l’huile sur panneau de 8% po. sur 10% po. a été reproduite avec l'autorisation du ~ Musée des Reaux-Arts de I’Onta- ’ rio. améliorer ou changer les choses. On est prét a J’action Les cartes sont bien mal connues. Files ont souffert et souffrent encore du charlatanis- me et de la superstition. Et pourtant, si on sait les utiliser avec sagesse, elles peuvent ren- dre des services inestimables. Elles peuvent nous empécher de prendre cette décision qui, quel- ques mois plus tard. s’avérerait fatale. Flles ont le pouvoir de redonner des forces 4 celui qui ena besoin. Files ont sauvé et sauveront encore des vies (acci- dents, incendies. suicides...). Alors, pourquoi ne pas leur donner une chance de s’expri- mer? MARIFRANCE [et si c’était vrai, hein?] N‘attendez pas! Percez, foncez, prenez votre vie en main. Soyez actifs et vivez mieux; vous dé- couvrirez une nouvelle vie. \Percée i