4, TELF—SOLEIL. Vendredi 29 Avril 1977 Le prix Louis-Philippe Kammans Du 13 mai au 3 juin 1977 se déroulera le quatriéme Concours Louis-Philippe-Kammans auquel participent la Société suisse de radiodiffusion et de télévision (SSR), la Radiodiffusion-télévi- sion belge (RTB), la Radiodiffu- sion-télévision frangaise (RTF) et la Société Radio-Canada. En juin 1973 avait été créé, par les quatre membres de la Communauté des Télévisions francophones, le Mois dramati- que francophone au cours du- quel chacun des pays membres Same une piéce «télévisuel- e>. Mais c'est l'année suivante, lors de la XXile session plénié- re de la Communauté, qui s’é- tait déroulée & Montréal, qu’eut lieu le lancement officiel d'un nouveau concours dramatique pour les pays membres de la Communauté. Louis-Philippe Kammans et la francophonie : Le Prix Louis-Philippe-Kam- mans a 6té créé a la mémoire de l'ancien directeur des pro- grammes de la Radio-télévision belge qui fut l'un des fondateurs de la Communauté. Louis-Philippe Kammans, écri- vain, comédien, metteur en scé- ne, participe trés jeune a la plupart des mouvements . d’a- vant-garde de théatre d'art. Pas- sionné par tout ce qui concer- ne l'audio-visuel, il est tour a tour ou simultanément commen- tateur d’actualités et de docu- mentaires de cinéma, grand re- porter a la radio, avant de me-_— “ner sa carriére de directeur des programmes et dadministrateur de la RTB. A compter de 1945, on le voit sans cesse multiplier les initia- tives de toutes sortes aussi bien dans ses fonctions de chef de service des émissions litté- Son et La claveciniste Martha Brick- man donnera un récital a Son et images, le dimanche ter mai -& 11 heures. La premiére diffu- sion de ce récital a eu lieu le 27 juillet 1972. Réalisation: Yves Courville. Martha Brickman interprétera le programme suivant: Nouvelle Suite de piéces de clavecin de Rameau; Pavane en fa diése mi- neur de Couperin; Ground de Thomas Tonkins; Suite no 5 de Jean-Sébastien Bach; Suite no 432 en fa majeur et Suite no 495 en la majeur de Scarlatti. Née 4 Montréal en 1949, Mar- tha Brickman a commencé a étudier le piano et le hautbois avant de se consacrer au cla- vecin. A 16 ans, elle s’inscrit au cours de clavecin du maestro F. Vignanelli, au Conservatoire Santa Cecilia 4 Rome. Rentrée dans sa ville natale, elle pour- suit ses études avec Kenneth Gilbert, au Conservatoire de musique de Montréal. En aoit 1968, elle remportait un deuxié- me. prix au Concours interna- tional de clavecin a Bruges,. en Belgique. En septembre de la méme année, elle se rendait a Paris pour étudier de nouveau avec M. Gilbert et participer a deux films pour la Radiotélévi- sion francaise, ainsi qu’a un film de Jacques Chailley, intitu- lé le Clavier. En octobre 1969, elle se clas- sait premiére au Concours inter- national Frangois-Couperin, a Paris. De retour au Conservatoi- re de Montréal, elle recevait un “premier. prix: au’ concours de clavecin et aussi un~ pramier raires, dramatiques, féminines, éducatives, scolaires, etc., que comme fondateur et animateur d'organismes comme |’Eurovi- sion (Union européenne de ra- diodiffusion) ou de la Commu- nauté. Du fond de son 4me, il veut promouvoir tout ce qui peut rapprocher les pays de langue frangaise, les rendre. solidaires . et plus forts afin que |’esprit frangais rayonne dans les me- dia. Professeur de phonétique au Conservatoire royal de Bru- xelles, il pousse a l’extréme le souci de la langue francaise qu'il parle d’ailleurs Jui-méme avec une rare élégance. C’est donc cet homme de qua- lité exceptionnelle que la Com- munauté des Télévisions franco- phones a voulu honorer en cré- ant le Prix Louis-Philippe-Kam- mans. Le concours Le concours, qui a pour but de favoriser la création et la diffu- sion d'oeuvres dramatiques de langue frangaise, est doté d'un prix de 30,000 francs frangais qui sera décerné a la dramati- que jugée la meilleure. — Les oeuvres soumises doivent avoir été concgues tout spécia- lement pour la télévision par des auteurs d’expression fran- caise ou adaptées d'une oeuvre francophone. Selon le réglement, les oeu- vres ne doivent pas avoir été diffusées auparavant par l’orga- nisme producteur ou par aucun des autres participants, ni avoir été soumises @ un autre con- cours ou festival. Les produc- tions doivent étre en couleur et avoir une durée minimale d'une heure. et maximale de deux heu- res. Chacun des pays participants au concours s'est engagé a dif- imag prix au concours de musique de chambre. En septembre 1970, on lui dé- cernait le seul prix, dans la sec- tion clavecin, au Concours inter- _ national de Munich. Dans cette ville, elle a eu I’honneur de jouer le Concerto pour clavecin de Frank Martin, avec !'Orches- tre de la Radio bavaroise, sous la direction de Rafaél Kubelik. C’est la féte tous les midis au Complexe Desjardins Les Coqueluches: Guy Bou- cher et Gaston L'Heureux vous attendent tous les jours de la semaine, du lundi au vendredi a midi trente, au Complexe Des- jardins. ; Tous les jours 4 la méme heu- re, Guy, Gaston et I’équipe de production accueillent dans un climat de féte le grand public et des chanteurs populaires. Cette semaine, les Coquelu- ches recevront: le mardi 3 mai, le sympathique chanteur Pierre Dudan, créateur de la mélodie On prend I’café ou Café au lait au lit. Avec Pierre Dudan, Guy et Gaston présenteront, ce jour- la, le chanteur Richard Adams, la chanteuse Patsy Gallant et les danseurs d’Eddy Toussaint. Le mercredi 4 mai, |'invité des Coqueluches sera Claude Mi- chel, Le jeudi 5 mai, les télé- spectateurs mélomanes pourront ~ applaudir aux Coqueluches les chanteuses Frédérique et Fran- ce Laporte ainsi que le. chan-. teur-interpréte, ,et , campagsiteur Sylvain Leliévre. yuyiy. | fuser, du 3 mai au 4 juin 1977, a raison d'une par semaine, les dramatiques proposées, réser- vant sa propre production pour la derniére présentation, aprés quoi se fera la proclamation du lauréat. Le jury Chacun des organismes pro- ducteurs de la Communauté ‘choisira un jury national com- posé de trois membres (un spé- - cialiste de la télévision, un jour- naliste spécialiste de la télévi- sion, un journaliste du monde du . spectacle) complété par une ap- préciation du public appelé a formuler son jugement par télé- phone, selon une cote de 1 a 10, en composant le numéro sui- vant: 285-3333. Aprés la diffusion des trois dramatiques venant de l’exté- rieur, les membres du jury les classeront par ordre de préfé- rence en les notant de-1 a 10, donnant 10 points a leur pre- mier choix. Le vote du jury de la Société Radio-Canada se fera le 31 mai 1977, a la salle Papineau, sans connaitre le résultat du choix du public. On établira ensuite une moyenne globale, et les ré- sultats autant du vote public que de celui des spécialistes seront envoyés au président de la Communauté des Télévisions Femmes francophones avant le 6 juin 1977. L’oeuvre ayant obtenu le plus grand nombre de points sera proclamée gagnante. Le pal- marés sera annoncé et le prix remis durant la session de la CTF a Montréal, a la mi-juin. Le jury de la Société Radio- Canada pour le Prix Louis-Phi- . lippe-Kammans 1977 sera com- posé de: Mme Michelle Tisseyre; de M. Jacques Dumais, du jour- nal Le Soleil, et de M. Robert Rivard, spécialiste de la télévi- sion. Le choix des oeuvres Les dramatiques retenues pour le Prix Kammans 1977 sont les suivantes: Ciné-romance, écrit et réalisé par Jean-Marie Degesver (RTB); Moi exilée, é- crit et réalisé par Pierre Koral- nik (SSR); /a Confession d'un enfant de choeur, écrit par Jean L'Hote (RTF), et Monsieur Zéro, écrit par Victor-Lévy Beaulieu et réalisé par Lucille Leduc (SRC). Dates de diffusion. La télévision de Radio-Cana- da diffusera les émissions pré- sentées au concours selon le calendrier suivant: 13 mai: Ciné-romance (RTB) 20 mai: Moi exilée (SSR) 27 mai: /a Confession d'un en- fant de choeur (RTF) 3 juin: Monsieur Zéro (SRC). ° d’aujourd’hui Le lundi 2 mai a 13 h 35, Femme d’aujourd’hui présentera la troisieéme émission d'une sé- rie de quatre consacrées a la sexologie. Trois thémes feront alors l'ob- "jet de |’émission. || sera d’abord question des Résistances 4 la contraception, avec le docteur Jacqueline Kahn Nathan, gynéco- logue de I’hépital Necker a Paris; des Résistances a la contracep- tion chez les femmes demandant un avortement, avec Christine Dressen, sociologue, et Francoi- se Jahandiez, psychologue; et, fi- nalement des EFffets de /a stérili- sation sur la sexualité des fem- mes, avec le docteur Wolf Ei- cher, gynécologue-obstétricien, professeur a |'Université de Mu- nich, en Allemagne. Ces inter- views ont été effectuées au Congrés international de sexo- logie qui avait lieu & Montréal récemment. Recherche et inter- views: France L’Abbé; réalisa- tion: Monique Renaud. L’homosexualité féminine fe- ra l'objet de |’émission entiére, le mardi 3 mai. Cinq ou six lesbiennes vien- dront témoigner~ des raisons de leur comportement, alléguant qu’elles considérent leur état comme étant naturel et que la société est injustifiée d’en- tretenir divers préjugés a leur endroit. ‘ Participeront également a |’é- mission ‘les spécialistes sui- vants: le docteur Arlette Amyot- Legault; Daniéle Desroches, psy- chologue attachée a I'Université Laval; le pére Réjean Raymond, franciscain et psychologue, et Denise Goyette, fondatrice du Centre homophile de Québec. Recherche et entrevues: Fran- ce Nadeau; réalisateur: Pierre Duceppe. : Entre autres sujets, Femme d’aujourd’hui présentera, le mer- credi 4 mai, une interview avec Mme Alex Pelletier, épouse de M. Gérard Pelletier, ambassa- _deur, du Canada a Paris, et une interview avec M. Michet Jobert, i OH OE IN ONG OO EN EN SO chef du Parti démocrate fran- ¢ais. : : Animatrice: Louise Arcand; re- cherche et interviews: Minou Petrowski; réalisateur: Jean-Guy Benjamin. ; Deux sujets seront 4 l’affiche de |’émission du vendredi 6 mai. Tout d’abord: la chronique «Mu- , siciens de chez-nous» nous per- mettra de rencontrer Héléne Du- val, organiste, titulaire des gran- des orgues de la cathédrale Ma- rie-Reine-du-Monde de Montréal. Le reportage a été réalisé a l'église Saint-Mathias de West- mount. Sur l’orgue baroque a traction mécanique de cette égli- « France Nadeau se, Héléne Dugal interprétera le premier mouvement du Con- certo no 2 de Bach-Vivaldi, un Choral de Pachelbel et la Toc- cata dorienne de Bach. Recher- che et entrevue: Roberte Au- clair. Suivra la chronique dite du «Restaurant exotique» qui nous fera visiter le restaurant suisse Le Guillaume-Tell. Entrevue: France Nadeau. La critique gas- tronomique Frangoise Kayler donnera par la suite son impres- sion de ce restaurant, en studio. Réalisation: Claude Routhiers © \\rder‘Bamacék..3 4.9.5 2 Cinéma «James Bond: 007 contre Dr No» “ Il est peu d’amateurs de ci- néma, méme dits sérieux, qui naient éprouvé quelque plaisir a voir les exploits de James Bond, le héros de lan Fleming. Les téléspectateurs ne de- vraient pas manquer les Grands Films, le samedi 30 avril a 20 heures, alors que nous verrons a l’oeuvre James Bond: 007 con- tre Dr No. * Réalisé par Terence Young et interprété par Sean Connery, Ursula Andress et Joseph Wise- man, ce drame_ d’espionnage posséde tous les atouts pour plaire aux amateurs du genre: humour, action, Suspense. Donc, cette fois, le chef de James Bond lui confie la mis- sion d’aller en Jamaique enqué- ter sur la mort de l'un de ses collégues. |] n’est pas aussitdt arrivé que déja l’ennemi, qui a mis sa téte a. prix, multiplie. autour de lui assauts et traque- nards. Mais, aidé de son ami Leiter du FBI et d’un pécheur noir de l’endroit, James Bond réussit, non sans peine, a dé- couvrir l'ile ou se cache le chef de la faction adverse, le Dr No. | Ce dernier, diabolique comme il se doit, a mis au point avec l'aide et la complicité de gens a sa solde un dispositif électro- nique destiné a faire exploser en vol des fusées du cap Cana- ~ veral. Alors, usant comme toujours de quelques surprenants gad- gets, de son intelligence vive, exceptionnelle, de méme que de sa force physique et de ses réflexes quasi animaux, James Bond parvient a placer |’ennemi dans une mauvaise situation... _ «Banacek: — Projet Phoenix»— A Télé-sélection, le lundi 2 mai @ 21 heures, on proposera une autre enquéte du fameux ‘Banacek qui, a l'instar du Her- cule Poirot d’Agatha Christie, réussit toujours a résoudre les plus indéchiffrables énigmes par - le seul travail de ses «petites cellules grises». : Projet Phoenix, avec George Peppard dans le réle principal, met en vedette Percy Rodri- guez, Bert Cowy et William Win- dom. Le prototype d’une automobi- ~ ‘le expérimentale que l'on trans- porte 4 Boston disparait tout a coup mystérieusement en cours de route... On fait donc appel 4 Banacek pour résoudre ce probléme qui semble insoluble tant il y a peu d'indices susceptibles de servir de base a une enquéte normale. Banacek, qui doit découvrir tout d’abord le pourquoi et le comment de ce vol étrange, se rend compte dés le tout début de ses investigations que ceux qui devraient l’aider -spontané- ment sont justement les per- sonnes les plus réticentes face a ses questions. r En effet, le détective de la compagnie d’assurance, de mé- me que le président et |'ingé- nieur de la firme victime du vol, -sont loin d’étre eyeprea ges Bs ai- 2 F 5. Sane t Re A EIN A AE LO