a. aa : } j H ) 4. _f.. ft Fi | LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE D VOL. 13 No23 VENDREDI 26 SEPTEMBRE 1980 SECOND CLASS MAIL COURRIER DE 2e CLASSE ‘No 0046 25 CENTS La Caisse Populaire St-Sacrement Une reprise en main Claude TF ONEL Une Caisse Populaire & Vancouver peut concerne, bien sir, la Caisse ay iii : Populaire St-Sacrement. et doit vivre. Beaucoup de francophones en sont L’avenir de cette caisse est convaincus... toutefois pas suffisamment pour en jeu et nombreux sont coux Association fructueuse André PIOLAT tion nécessaires a l’exécu- tion d’un contrat. Ces compensations varieront selon le montant de risque encourru tenant compte de l'investissement, main- Maillardville vit bien? -La situation des deux caisses est relativement dif- férente. Bien que nées toutes digeivre, matéridax et que la Caisse Populaire St-Sacrement connaisse qui veulent la remettre sur deux entre 1946 et 1948, elles gestions. le succés de la Caisse Populaire de Maillardville. ee er et lui redonner une n’ont pas connu la méme . = 4 ° situation saine. croissance. = M. Blais a qualifié de Deux caisses différentes, deux situations L’andernier,leslivresdela Pour Jacqueline Siemens, fructueuse l'association entre le gouvernement et lindustrie de l’aviation au cours de trente derniéres années, association qui a aidé l'industrie a4 se batir ‘différentes. Celle de Maillardville: 7,000 caisse indiquaient un déficit; membres, un actif de plus de 28 millions de cette année le déficit est i . encore plus important; ils se dollars, une équipe compétente et dynamique. monte & $65,000. Beaucoup présidente de la Caisse popu laire St-Sacrement,les pro- blémes ne datent pas d’au- jourd’hui.“L’attitude de la caisse St-Sacrement-dit-elle- a été jusqu’alors paroissiale.” Celle de St-Sacrement: 1,150 membres, un actif ge clients gardent leur comp- de 3 millions de dollars et des difficultés te mais vont faire des affaires NX J.-J. Binis M.. Jean-Jacques Blais, ministre d’approvisionne- ment et Services du Canada, a dévoilé, au cours de la réunion an- ~} nuelle del’Association des Industries aérospaciales du Canada a Vancouver, lundi dernier, la nouvelle | politique sur le bénéfice a | qui entrera en vigueur le Dans le cadre de cette politique, le gouverne- ment prévoit compenser les entreprises pour les une solide réputation dans les secteurs spéciali- sés: moteurs réactés, ADAC, satellites, missi- les et avionique. Nos exportations sont passées de $40 millions en 1957 a 1.4 milliards en 1979. | Il souligna que, di aux déficits budgétaires, le gouvernement ne pourra investir les sommes en aide qu'aimerait avoir _Vindustrie, ig. -compter dep ui devra | sur le secteur privé durant les années 80. II insi sta sur la nécessité pour l'industrie d’accroi- tre la recherche technique canadienne, notre pays ne pouvant continuer a dépendre sur nos voisins du sud. usenplus | d’administration et de gérance. ailleurs. Chaque mois la Tl est vrai que la caisse n’a pas su attirer de nouveaux membres hors de son quar- tier. “En plus - dit la présidente- on a eu des problemes de gérance...avec les erreurs qui ont été faites, les membres ont perdu leur confiance dans la caisse...et pu:s il y a une certaine ignorance des directeurs.” Aujourd’hui, il ne s’agit plus de savoir 4 qui incombe faute des erreurs passées. Administrateurs, directeurs, sable de la situation de la La communauté francopho- ne veut-elle d’une caisse nes présentes lors de la réunion de la semaine der- niére. Caisse perd $3,000. Combien se fait-il que la Caisse de St-Sacrement vive réagir en repartant sur une base saine. “‘I] faut un pro- gramme de formation pour ia direction - estime Mme Siemens. : divers facteurs de produc- populaire? Oui! C’est ce qu’ont répondu les 30 person- ' Suite page 4 Cette décision unanime mal, alors que celle de La F.F.C. La semaine derniére une délégation de la Fédération des franco-colombiens a ren- contré les députés fédéraux rencontre le N.P.D. LaFFCinsiste quelorsde. ] est facile d’avoir de cette négociation, les Cana- — bonnes résolutions lorsqu’on diens francais hors Québec n'est pas au pouvoir, mais a juste titre, y prennent quand il s’agit d’arréter la L‘'abonné de la semaine... ; Huguette DECARIE-DESJARDINS Nouvellement arrivée 4 Vancouver, la famille du N.P.D. avec 4 sa téte part.” démagogie et de passer aux Cartmel se plait bien en Colombie Britannique. Philip Margaret Mitchell. choses concrétes, les promes- était déja venu visiter Vancouver il y a quelques Le docteur Charles Bouton, Lesdéputés npdont bien Ses s’envolent souvent en années, et il avait bien aimé les gens, le climat et tout... Natif de Montréal il retourna donc au Québec, mais © il avait toujours l’idée de revenir dans |’Quest du pays le plus tét possible. : président de la F.F.C., Jean Riou, directeur général de la FFC, Jean Lalonde ont rap- pelé les propositions de la FFC en matiére de droits linguistiques ainsi que dans le domaine de |’éducation. “En ces temps de discussions constitutionnelles -a dit le fumée, Enfin... les députés NPD ont bien écouté les délégués de la FFC. entendu les propositions de la FFC en matiére consti- tutionnelle. : Bs Son idée des’établira 4 Vancouver dut attendre quelque peu, car Philip Le travail, il en trouve, mais étant donné la situa- tion dans le domaine de rencontra une charmante jeune fille, native de 1’On- tario et ils décidérent de se marier. Ayant signé un contrat avec la Baie - d’Hudson de Port Cartier Philip et Carolyne se voient déménager pour la premiere fois loin de leur . | famille respective. Son contrat n‘étant pas renouvellé, la famille _Cartmel se rend a Gagnon au Québec, ot Philip tra- vaille pour Quebec - Cartier Mining. I conduit des camions de 100 tonnes Un jour il décide de venir | voir ce qui ce passe a Vancouver et du méme coup décide d’y rester. I] ‘faut done qu'il se trouve | du travail et une maison... Vimmeuble, Philip doit chercher avant de trouver une trés jolie maison a Port-Coquitlam. Il retourne chercher sa famille dont sa femme - Carolyne et:sa petite fille Kimberlee. Au moment de son arrivée a Gagnon, il fait 26 en bas de zéro. C’est un climat que nous: ’ ne connaissons pas ici, a Port Coquitlam. Il y a huit mois, la famille Cartmel accueille avec beaucoup de joie la venue d’un charmant poupon que l’on nomme John. Tous deux de des- cendance anglaise, Philip et Carolyne parlent assez bien le francais et c'est la _ taison pour laquelle la _ famille lit ‘‘Le Soleil de _ Colombie” car. ils ne veu- lent pas perdre ce qu’ils savent déja. Kimberlee qui n’a que trois ans. comprend trés bien quand ses parents lui parlent en francais. John pour sa ‘part se contente de vous répondre par un gros sourire, que vous lui par- liez en anglais ou en francais... La famille Carmel ai- merait bien voir d'autres membres de leurs familles venir s'installer en Colom- bie Britannique. Philip _espére que les prix des maisons baisseront un tout petit peu, car ses beaux-parents vien- draient alors s’installer a Vancouver. — : EE Ti ae CS a TOTS docteur Bouton - les . Cana- diens francais vivant en Colombie britannique désire- raient particuliérement voir inscrites au niveau fédéral et ‘provincial, les garanties du développement de notre communauté.” *“La FFC est en faveur de toute négociation menant a une nouvelle entente basée sur le principe de l’égalité des droits des deux peuples fondateurs, sans outrepasser les droits des autochtones. Margaret Mitchell au centre de la Charles Bouton et Jean Lalonde. _.. Laparoleest' _ aux lecteurs voir p.2 photo, et de dos Jean Riou, ‘