: 6 - Le Soleil de Colombie, vendredi 17 novembre 1989 INFORMATION. nn meee Les effectifs des écoles d’immersion augmentent cing fois plus vite que ceux des écoles homogénes frangaises OTTAWA (APF): Pour la ilo Cree 3070-007 1, le nombre d’éléves francopho- nes hors Québec inscrits dans les programmes d’enseigne- ment dans la langue de la minorité a augmenté au pays. Cette hausse est toutefois bien faible, en comparaison avec celle des écoles d’immersion. Dans une publication sur la langue de la minorité et la langue seconde dans |’ensei- gnement, Statistique Canada révele quel effectif francophone dans les écoles homogénes a augmenté de 2 pour 100 (2,500 éléves) en 1987-88, pour atteindre les 154,000 éléves. Il s’agit de la premiére augmenta- tion significative depuis que l'on recueille des données sur le sujet, et ce revirement est attribuable 4 une hausse de 1000 éléves francophones au Nouveau-Brunswick et en Onta- rio. Cette hausse devra cependant étre suivie de plusieurs autres dans les années a venir, si les francophones hors Québec souhaitent récupérer leurs effectifs du début des années 1970. De 196,000 qu’il était en 1970-71, lenombred’éléves a en effet chuté de 22 pour 100, pour atteindre les 154,000 éléves en 1987-88. Entre 1981 et 1986-87 par exemple, l’effectif scolaire dans les programmes d’enseigne- ment dans la langue de la minorité a diminué de 7,000 passant de 158,000 a 151,000. Curieusement au cours de cette période, la clientéle d’age scolaire est restée constante a 181,000, selon les chiffres obtenus lors des recensements de 1981 et 1986. Si l’effectif dans Iés écoles frangaises hors du Québec commence a peine a reprendre du poil de la béte, il n’est pas faux de dire que celui des écoles d’immersion atteint des niveaux inégalés. Selon Statistique Canada, les hausses annuelles ont varié entre 10 pour 100 et 20 pour 100 durant les quatre derniéres années. Le nombre d’écoles offrant des programmes d’immersion en francais est passé a plus de 1500 en 1987-1988, une aug- mentation de 13 pour 100 par rapport a l’année précédente. La popularité de |’immersion ne se dément pas d’année en année. En 1987-88 par exemple, 204,000 étudiants étaient ins- crits aux programmes d’immer- _ sion au pays, comparativement a 154,000 éléves dans les écoles homogénes frangaises. Il s’agit d’une augmentation de 10 pour 100 (19,000 étudiants) par rapport al’année précédente. En comparaison, |’effectif dans les écoles homogénes n’a augmen- té que de 2 pour 100 durant la méme période. L’environnement a la Conférence des Premiers Ministres Des solutions concrétes a un probléme mondial OTTAWA (APF): L’environne- ment rallie tous les premiers ministres au pays, et le gouvernement fédéral n’a eu aucune difficulté a les convain- cre de prendre des mesures concrétes pour faire face au probléme numéro un dans le monde. Les premiers ministres ont résolu al'issu de la cinquieéme Conférence annuelle sur |’éco- nomie de réduire les quantités de déchets solides destinés a l’enfouissement ou a |’incinéra- tion. Pource faire, les provinces s’engagent a mettre en oeuvre un programme le plus tét possible pour réduire le volume d’emballages et pour veiller a les rendre recyclables, ou a ce qu’ils soient faits de matériaux recyclables. Toutes les provinces accep- tent la décision du gouverne- ment fédéral d’appliquer dés 1994 de nouvelles normes plus sévéres en ce qui a trait aux émissions des véhicules. Toutes appuient également les efforts du Canada dans sa lutte contre la surpéche étrangére, y compris la péche aux filets dérivants qui pré- occupe particuliérement la Colombie-Britannique. Signe des temps, c’était la premiére fois que le dossier de environnement figurait a l’or- dre du jour d’une conférence des premiers ministres sur l'économie. Le premier ministre de Ontario, David Peterson, a bien résumé |’esprit qui anime maintenant les politiciens cana- diens en déclarant que |’éduca- tion et |’environnement étaient les deux préoccupations de l'avenir. «Notre survie dépend de notre capacité de maitriser ces deux problémes». L’Ontario investira d’ailleurs plus de 2 milliards de dollars pour nettoyer Hydro-Ontario de produits polluants. «On paiera tres cher pour nos péchés» a convenu le premier ministre Peterson. L’Alberta a annoncé de son cété qu'elle créera un nouveau centre d’experts en destruction de déchets dangereux, et qu'elle vendra son expertise a |’étran- ger. De nouvelles techniques d'incinération serait également a l’essai. ivi Supply and Services Aer orenne nn et Services” mya | | agaligt | Materiel du gouvernement e Automobiles inspection et vente Date limite: novembre 1989. seront acceptées. Lieu de la vente de la Couronne 12171 Horseshoe Way Richmond, C.-B. [604] 272-8070 Canada VENTE PUBLIQUE (offres cachetées) e Camions légers° Camion plate-forme 3 tonnes Vendredi 24 novembre 1989 de 9h00 4 15h00 ; Samedi 25 novembre 1989 de 9h00 a 14h00 Les offres seront acceptées sur le site jusqu’a 14h00 le samedi 25 Les formulaires et conditions de vente seront disponibles sur place et seules les offres remises sur place pendant la période de vente Tous les véhicules sont vendus «tel quel». Approvisionnements et Services Canada Centre de distribution des Biens: Par Dominic Maurais George Harrison: Best of Dark House Warner Bros 92 57264 Aprés le succés surprise de «CLOUD 9» et la popularité encore plus inattendue du groupe rock-pépés (Orbison, Dylan, Lynne, Harrison, Petty), dont «Traveling Wilburys» était le nom, George Harrison peut maintenant aisément justifierla sortie de «BEST OF DARK HOUSE -1976-89» qui -regroupe ses meilleurs moments des 13 demiéres années. Depuis deux ans, en plusieurs étapes, Harrison semble avoir enlevé du mystére qui recouvrait son existence. La vie d’ermite millionnaire agrémentée d’ex- périmentations musicales in- diennes et quasi-cosmiques que |’ex-Beatle avait menée depuis la sortie de «All things must pass» en 1970 avait eu V'effet de rendre son champ d’'admirateurs plutét restreint. En effet, ceux qui pouvaient a!a fois aimer le passé Beatles et Vexpérimentation indienne en pleine découverte 70 ne 2S SS Les disques de la semaine pouvaient que devenir de plus en plus minoritaires a |’appro- che de |’émergeance du disco (1975). Bien sir, deux de ses piéces réussirent ase rendre au sommet des palmarés (My sweet Lord en décembre 1970 et «Give me love» en juin 1973, qui se trouvent sur son premier «Greatest Hits») mais ces demiéres tranchérent d’avec ‘oeuvre globale d’Harrison, beaucoup moins joviale, acces- sible et universelle. La sortie de «Got my mind set on you» et surtout la diffusion des deux vidéoclips en rotation intensive sur Much Music et MTV furent les éléments-clé dans la démystification du Beatle mal connu et sous- estimé. Désormais vu par des millions d’yeux d’une généra- tion née aprés la séparation des Beatles et maintenant autosuf- fisante financiérement, Harri- son venait ainsi de percer un important marché jusqu’alors inaccessible, pour ne pas dire inexistant; ceux qui, en 1987, avaient 19 ans n’avaient que 2 ans lorsque «My sweet lord» était numéro un. La simplicité et le charme du rock présent sur Cloud 9 ne fit que raffermir la nouvelle cote d'amour d’Harrison chez la génération , télévisuelle qui affectionne la chanson améric- caine commerciale, bien fou- tue, ayant moins de 4 minutes. Et ce présent recueil, aprés «Could 9» et «Traveling Wil- burys»; représente le troisieme volet d’un effort d’Harrison pour élargir ses bases. Sans aucun doute le plus sous-estimé des Beatles, il fait ici taire ses. détracteurs une fois pour toutes avec cette série de piéces pas toutes classiques, mais renfer- mant toutes cette omniprésen- ce ennivrante de sa guitare partois blues, parfois country, parfois... Beatles. Got my mind set on you, All those years ago, Blow away, Gone troppo, When we was fab ainsi que Cheer down du film Lethal Weapon II prouvent hors de tout doute qu’Harrison a réellement le don de la mélodie, don utilisé au maximum de sa valeur depuis quil a fait connaissance avec Tom Petty et Jeff Lynne en 1987. Complet, équilibré, représentatif de la nouvelle vie «ouverte» d’Harri- son. be eee cecemner wees awe co awe Elli Medeiros : «Ellin Barclay 839-413-4 Attention amateurs de paroles intelligentes, intellectuelles ou méme intelligibles s’abstenir. - Medeiros est bien lorsqu’elle s’en tient aux rythmes et cet album en étant un de rythmes, elle performe. Funk, calypso, lignes rythmi- ques extrémement bien tracées, en profondeur, diversité «instru- mentée» (cuivres, percus- sions...), l’intelligence dans la dose et dans le retour aux percussions naturelles font d’«Elli» un album quelque peu répétitif, atmosphérique, mais riche, dont malheureusement tous les atouts résident dans la base rythmique de fond. Vraisemblablement congu pour une percée sur le marché américain, Elli insiste donc sur l'anglais, sans pour autant délaisser sa langue maternelle. Un retrait de l’instrumentation électronique et un retour vers la ° véritable musique procure a Medeiros une nouvelle crédibi- lité. Cependant, le manque de fil conducteur du début a la fin ate : J) (surtout au niveau parolier) décourage !a deuxiéme écoute plus qu’autre chose. Signe Naturel Canards Illimités Canada Téléphonez au 1-800-665-3825