. Ee aaa a nen Ce Ee Ter a Suite de la page 6 fants de M. & Mme Coulombe sont de parfaits bilingues. Bien qu’ayant passé la ma- jeure partie de leur vie en Alberta,M.& Mme Coulombe sont tous deux originaires du Québec. M. Coulombe vit le jour a St-Edouard de Lobi- niére. Sa famille émigra 4 Legal, Alberta, dés 1900, alors qu’il n’avait que deux ans. Quant 4 Mme Coulombe (née Denise Coté), elle est néé A Hébertville, au Lac St-Jean. Les siens vinrent s’établir en Albertaen 1910 ; elle n’avait alors que dix ans. Sa ville natale recut le nom de l’un de ses grands- oncles maternels, M. le Curé Louis Hébert. A la suite de leur mariage, en 1921, les Coulombe rési- dérent A Legal jusqu’a 1923 ; de 1923 41955, on les retrou- ve aux endroits suivants : Détroit, Michigan, de 1923 a 1929 ; Legal, de 1929 a 1931 ; Edmonton, de 1931 4 1955 ; Vancouver, depuis 1955, M. Coulombe, cepen- dant, y avait précédé sa fa- mille dés 1946. De 1949 jusqu’a sa retraite en 1967, M. Coulombe admi- nistra avec grand succés un commerce qu’il a lui- méme établi, ‘‘Langara Building Maintenance’’, con- sistant dans le nettoyage des vitrines, salles,bureaux,etc. Malgré ce commerce qui accaparait beaucoup de son temps, M. Coulombe, ainsi que son épouse, étaient tou- jours préts, et ils le sont encore, A fournir leur géné- reuse contribution aux dif- férentes oeuvres parois- siales ou franco-colombien- nes. C’est ainsi que Mme Coulombe fut de longues an- nées l’une des directrices les plus actives des Dames Auxiliaires de St-Sacre- ment, et se charge depuis des années de la propreté des linges d’autels. Pour ce qui est de M. Coulombe, il fut A tour de rdle président de la Caisse Populaire, grand chevalier du Conseil Pére L. Fouquet, des Che- valiers de Colomb de Van- couver, président (durant deux termes) de la Fédéra- tion Canadienne-Fran¢ aise de la Colombie britannique, sans compter quelques au- tres oeuvres paroissiales qui bénéficient occasionnel- lement de sa collaboration. M. & Mme Coulombe jouis- sent maintenant d’une re- traite bien méritée. Nous la leur souhaitons longue et trés heureuse. Et nous prions Dieu de les conserver jusqu’a leurs Noces de Dia- mant au moins (!) A l’affec- tion de leur belle famille et de leurs nombreux amis. A PAlliance francaise Har J.C: Ariuison Le mercredi 13 octobre, devait étre projeté, a l’Al- liance Francaise, le film *¢ Jeu de massacre’’. De nombreuses personnes se présentérent... pour s’en- tendre dire que la séance était. annulée. Pour quelle raison? Pour la méme que celle qui avait empé- ché la projection de ‘‘ Chiens perdus sans collier’’, le 29 septembre : le film n’est pas arrivé. De deux choses l’une : ou bien les responsables (qui se trouvent 4 Ottawa) n’ont pas jugés utile d’envoyer des films frangais 4 l’Al- liance Francaise de Van- couver, estimant sans doute que nous pouvions en voir suffisamment dans les sal- les de cinéma de la ville ; ou bien, quelque part, entre Ottawa et Vancouver, quel- qu’un les dérobe, quelqu’un qui se passionne pour le cinéma frangais. La prochaine séance est prévue pour le mercredi 27 octobre. Aura-t-elle lieu / Les paris sont engagés. Le film attendu est ‘*PARIS n’existe pas’’. Si nous sommes une fois de plus frustrés de ce plai- sir, nous aurons, pour nous consoler : ‘‘L’honnéteté n’existe pas’’ ou ‘‘La cons- cience professionnelle n’existe pas’’. Messieurs les ‘‘responsa- bles’? d’Ottawa, nous aime- rions bien éclaircir cette question. A. Vaffiche SAMEDI 23 OCTOBRE - VICTOR BORGE, dont la bouffonnerie charme les pu- blics. Au Queen Elizabeth Theatre, A 8:30 p-m. La branche principale de la Bibliotheque Publique de Vancouver est maintenant ouverte.le dimanche, de 1:00 pem. A 5:00 p.m., jusqu’A la fin du mois d’avril 1972. MARDI 26 OCTOBRE - Vancouver Oktoberfest - La deuxiéme version an- nuelle des festivités muni- choises. Showmart du PNE. A partir de 6 p.m. Infor- mation : 687-1213. Du 26 au 30 octobre. DIMANCHE 30 OCTOBRE EMPLOI OFFERT On vous téléphonera pour un rendez-vous. Les 20 pre- miers seront acceptés. Tra- vail intéressant. Vous déci- dez de votre revenu. L’on doit parler anglais. Ecrire a : Le Soleil, B. P- 8190, Station PostalL, Vancouver 14 (B.C.). - Gordon Lightfoot au Queen Elizabeth Theatre, A 8:30 pem. Billets au Vancouver Ticket Centre. La communaute russe Samedi dernier, 16 octobre, a eu lieu le bal d’automne de la communauté russe de Vancouver. Un orchestre , jeune et de fort bonne qualité anima la premiére partie. Puis, Nona Mari, soprano, accompagnée par Christopher Jordan, gui- tariste, chanta des chants russes et bohémiens. Elle interpréta entre autres : la diseuse de bonne aventure, la= petite. porte, tJes- yeux noirs, Kalinka. Tous deux recurent une belle ovation. Il est toutefois certain que pour beaucoup de chants de cette sorte, une voix de contralto est préférable a une de soprano. L’orchestre revint ensuite avec des valses, des tangos, des polkas. Tl ne faut pas oublier le buffet, ot étaient servis des mets russes, tels que le Pel’meni (plat sibérien) et les Pirochki. Jean-Claude Arluison La salle de la communauté russe de Vancouver est si-_ tuée au 2114, quatriéme ave- nue ouest. Le mardi 26 octobre, le Club des Copains de Van- couver aura le plaisir de Recherche AU PAIR, jeune fille européenne de langue frangaise, pour enseigner le francais a trois enfants et aider un peu aux tra- vaux de ménage. Logement et petit salaire offerts. Du- rée approximative 6 mois. New Westminster : 526-3802 vous présenter une cause- rie de M. Bernard Saint- Jacques, du département de linguistique de U.B.C. M. Saint-Jacques nous en- tretiendra d’un sujet qui nous} tient tous 4 coeur, soit : ‘tLe bilinguisme au Cana- da’’. Rendez-vous donc, 4 la Librairie-Galerie Le Bouquineur, 1141, rue Davie, 4 20 heures. Le café ser servi. Pour renseignements supplémentaires, veuille composer : 732-7735. Avis Les membres de 1’Alliance Francaise de Vancouver sont convoqués 4 l’assemblée gé- nérale qui se tiendra le mer- credi 27 octobre 1971 4 20 heures (8h p.m.), dans l’Au- ditorium Georges Vanier, 6161 Cambie St., Vancouver 15. Aprés la réunion, des ra- frafchissements seront ser- vis et un film de court mé- trage présente. Suite de la page 1 culture canadienne, a-t-il ajouté, il est par ailleurs plus facile de parler d’une identité canadienne’’. En Chambre, le leader con- servateur, M. Robert Stan- field, s’est dit d’accord avec les. principes énoncés par le premier ministre. Certains. de ses propos peuvent tou- tefois préter A diverses in- terprétations. Se référant au multiculturalisme, M. Stan- field. a dit qu’il s’agissait- 1a ‘‘d’un autre aspect de la diversité canadienne’’. Il a dit aussi que 1’on peut ‘‘ac- cepter la dualité officielle du pays sans nier les droits des autres groupes cultu- rels’’. De son cdté, le leader NPD, M. David Lewis, qui est lui-méme d’origine polo- naise, a féliciteé M. Trudeau avec une chaleur tout a fait exceptionnelle dans son cas. ‘‘J’aimerais exprimer ma satisfaction devant la décla- ration de principes de M. Trudeau dans trois ou qua- tre langues’’, adit M. Lewis. Le chef néo-démocrate a ajoute que ce sont les cito- yens de diverses origines (italienne, grecque, et le reste), qui ont revalorisé la ville de Toronto ‘‘ au point d’en faire une rivale de la ville de Montréal’’. M. Lewis, enfin, a soutenu que dans les cas ot les ma- jorités écrasent cruellement les minorités, c’est l’4me méme de toute la société ‘¢C’est dans cet esprit a-t-il conclu, que j’accueille avec plaisir, et sans réserve, la déclaration du premier mi- nistre’’. ; MM. Stanfield et Lewis ont tous deux prononcé quelques mots en francais et M. Caouette, par contre, a ter- miné son intervention en an- glais. ‘“*Ce que je viens de dire en francais, a expliqué M- Caouette, c’est que nous ne voulons pas avoir au Ca- nada une petite France ou une petite Angleterre ou une qui est de ce fait détruite. - petite Italie ou une petite] Russie. Nous voulons au Canada un Grand pays, pour tous les groupes ethniques. De cette maniére, nous at- teindrons l’unité et nous ren- forcerons nos positions dans le monde entier.’’ M. Caouette a été applaudi des deux cdtés de la Cham- bre des Communes. LE SOLEIL, 22 OCTOBRE 1971, VII