en a ee ae ee ct At et eA ta tt 18 - Le Soleil de Colombie, vendredi 23 décembre 1988 Neth ih Rt INFORMATION Dye remet en question la facon de compter du gouvernement OTTAWA (APF): Le déficit accumulé du gouvernement du Canada devrait 6tre supérieur d’au moins 5.5 milliards croit le vérificateur général du Canada, qui émet des réserves sur les états financiers du gouverne- ment pour |’année 1988. Dans son rapport annuel déposé a la Chambre des communes, Kenneth Dye criti- que certaines conventions comptables inappropriées qui ont pour conséquence, dit-il, de compliquer la compréhension des états financiers du gouver- nement. La premiére réserve de M. Dye concerne la Commission cana- dienne du blé. A son avis, cette société d’Etat n’a pas des actifs suffisants pour rembourser ses UN NOUVEAU DICTIONNAIRE POUR UNE NOUVELLE GENERATION ~ a Dictionnaire Robert disponi- ble a: La Mouette 3631 Chatham Street Richmond, B.C. V7E 2Y9 dettes. Comme le gouverne- ment a garanti les emprunts de la Commission, M. Dye est d’avis qu’une provision d’au moins 1.3 milliard devrait étre établie dans les états financiers du gouvernement pour faire face aux paiements. La deuxiéme réserve du vérificateur général concerne les états financiers du gouver- nement qui sont incomplets a son avis, parce quils ne comprennent que les activités des ministéres, et pas les activités des sociétés d’Etat. Puisque les dépenses et les recettes des sociétés d’Etat sont exclues des états finan- ciers du gouvernement, M. Dye est d’avis que ces états financiers «ne présentent pas un sommaire complet de la nature et de /’étendue des activités financiéres et des ressaurces pour lesquelles le gouvernement est responsa- ble». La troisieéme et derniére réserve concerne les pensions de retraite indexées qui ne sont pas comptabilisées dans les états financiers. M. Dye estime que le déficit accumulé aurait augmenté de 4.2 milliards de dollars en 1988, s’il avait fallu inclure les obligations financié- res liées aux dispositions d’indexation des régimes de pensions des employés. Si on ajoute une provision de 1.3 milliard pour la Commission canadienne du blé comme le suggére M. Dye, on en arrive ala somme fabuleuse de 5.5 milliards de dollars non déclarés dans les états finan- ciers. Et on ne parle pas des déficits accumulés des sociétés d’Etat, qui ne sont pas comptabilisés dans les états financiers du gouvernement. On comprend alors pourquoi le gouvernement n’a pas encore trouvé la méthode comptable appropriée pour inclure ces opérations dans ses activités financiéres. du Canada AVIS DE DEMANDE Dossier no M 4895-A126-4-1 Réle no 88697 DATE: le 20 décembre 1988 AIR NOVA INC. - DEMANDE [AFFRETEMENT] groupe F. déposée auprés de celui-ci. 997-6226. - C. Beauparlant pour W. Mercer, directeur et de l’analyse du marché Office national des transports avi Canada Office national des transports National Transportation Agency of Canada POUR UNE LICENCE AFIN D’EXPLOITER UN SERVICE INTERNATIONAL A LA DEMANDE Air Nova Inc. de St. John’s (Terre-Neuve) a demandé a |’Ofice national des transports pour une licence afin d’exploiter un service international a la demande (affrétement) de la classe 9-4 pour le transport de personnes et de marchandises avec des aéronefs du Une collectivité, une personne ou tout autre organisme peut intervenir pour appuyer ladite demande, s'y opposer ou en réclamer la modification en conformité avec les Régles générales de !'0 ffice national des transports. L’intervention, sil y a lieu, sera déposée au plus tard le 19 janvier 1989, et une copie en sera signifiée au méme moment au demandeur. Conformément a l'article 13 des Régles générales de |’0 ffice national des transports, le dépét d'un document est réalisé lorsque celui-ci a 6té regu par!’Office au plus tard a la date limite énoncée dans l’avis public pour le dépdt des interventions. La seule exception a cette régle a lieu lorsqu’un document est envoyé par poste certifiée; son dépét est toutefois acceptable si la date d’oblitération du document ne dépasse pas la date limite énoncée dans l’avis public pour le dépét des interventions. Dés que la signification de | intervention a été faite, une preuve de signification, que l’Office juge acceptable, sera Si on en fait la demande a |'0ffice, on peut obtenir plus de détails de la demande et des instructions relatives au dépét d’une intervention en accord avec les Régles générales de | Office national des transports. Les demandes de prorogration de délai pour déposer une intervention ne seront accordées par! Office que dans des circonstances exceptionnelles. Toute demande a! 0ffice devra 6tre déposée en la remettant au Secrétaire en main propre ou en l’envoyant par messager a |’Office national des transports, 15, rue Eddy, Hull (Québec), par poste certifiée a |'Office national des transports, Ottawa (Ontario), K1A ON9, par télex (no 053-4254 053-3615) ou par télécopieur (no 819-997-6727). Si des informations additionnelles sont requises, on peut communiquer avec la soussignée ou Gordon Kritsch au (819) Services et accords aériens internationaux Direction générale de |’entrée sur le marché tl etait une fois l’ Alliance Par Roger Dufrane. Le Samedi dix Décembre 1988, une soirée buffet (bon repas couronné de champagne) m’a émoustillé et donné a réver. Quelques images rapides et incomplétes ont surgi devant moi. Les voici: Sous le clair des étoiles, le West-End des années cinquan- te. Dans |’auditorium entre Georgia et Denman, j’écoute, dans une salle comble, Mon- sieur de Laigue, Consul Général de France a Vancouver. II est trés bien, Monsieur de Laigue. Chose paradoxale, un aristocra- te nous entretient de Michelet, révolutionnaire et ami_ des petites gens. Or, il nes’agit pas de cela... Monsieur de Laigue nous entretient, avec érudition et finesse de Michelet le poéte, qui asi bien parlé de la mer, des planctons, et des mystérieux manoirs liquides... Quelques années plus tard, au Cinéma «Varsity» non loin du domaine de I|’Université de la Colombie-Britannique. Lesoleil brille cet aprés-midi. En ce Vancouver assez puritain, les cinémas ferment le Dimanche. Pas au Varsity. L’Alliance Mieux vaut prévenir que guérir; mettez de la santé dans votre assiette Des études démontrent qu’il existe un lien entre l’alimen- tationetlecancer.Certains / aliments peuvent augmenter (°° les risques de déveloper un cancer tandis que s d'autres peuvent cons- tituer une protection. Maintenant plus que jamais, nous savons . que l'on peut prévenir, pas seulement guérir. SOCETE . saenee | Se Francaise de Vancouver obtient l’autorisation de projeter des films, car il s’agit d’un cercle culturel. On nous régale du Napoléon de Sacha Guitry, en couleur s'il vous plait, ou figurent entre autres, Jacqueli- ne Delubac, Luis Mariano, et Yves Montand qui campe fort bien le Général Murat. Il y a foule. On voit des professeurs anglophones assis surles tapis. Monsieur Henrion présente le spectacle. Il sera durant plus de quinze années, un des piliers de l’Alliance Frangaise de Vancou- ver, un pilier, si on peut dire, extrémement mobile... 1958. On se souvient, dans les annales de l’Alliance de Vancouver, que la Comédie Frangaise venue de Paris au Queen Elizabeth a représenté «Le Bourgeois Gentilhomme>. Ce fut sous les auspices de |’Alliance Frangaise. Vous savez bien, Monsieur Jourdain, «qui faisait de la prose sans le savoir. Je me suis laissé dire que notre ami Baillaut figurait dans le spectacle. Est-ce un peu plus tard ou un peu plus tét que Monsieur Bloch-Bauer, né en Europe Centrale et qui servit sous l'uniforme frangais, philanthro- pe, féru de culture frangaise, a contribué royalement a |’édifice du 6161 de la rue Cambie? Il faudra que j’aille voir: Une plaque de bronze lui est dédiée, et son portrait en uniforme orne la salle des conférences... ll était une fois |’Alliance... Défilent les images. Défilent les visages. Causeries, récitals, défilés de mode; plaisirs pour loreille, plaisirs pour les yeux. On aimerait pouvoir citer des noms, beaucoup de noms, mais la_ place manque. Je revois Monsieur Bouygues, profes- seur de Frangais a |’Université de la Colombie-Britannique. II parle de la Croisade des Albigeois, dela religion secréte des Cathares, des soudards du . Nord venus tout saccager. Lafin d’une Civilisation: la Proven- ce... Voici Monsieur Huni, d’origine suisse et si Francais. Il parle de la France. ll fait défiler des images. Sur la fin de|’exposé, il nous montre un bois verdoyant, civilisé par les ages. Vous devinez? nous donne-t-il a entendre. - «Mais cst le Bois de Boulogne, voyons!» Mon- sieur Huni, depuis longtemps a |’Alliance de Vancouver! Et qui est ce Monsieur a mon cété, tandis que nous _atten- dons? Mais c’est Monsieur Robles, a cdté de moi et tout soudain sur la scene. Aprés les présentations il parle avec chaleur de Camus avec qui il a fait du théatre en Algérie... Parlerons-nous de Monsieur Thoraval, de Monsieur Jacoli, ge Monsieur Gervais, de Madame Huni et Madame Gill, vice-présidentes de |’Alliance. II le faut, en témoigne l’expansion magnifique de |’Alliance. Des salles declasses plus nombreu- ses, avec des méthodes a la page, permettant aux éléves de tous ages de siinitier au «Parisien French» ou, si l’on veut, expression que je n’aime guére, au «Francais internatio- nal»... ~L’Alliance Frangaise de Van- couver brille comme une étoile. Et |’Alliance Frangaise dans le monde un chapelet d’étoiles. Du Mexique a la Malaisie, de Calgary a San Francisco, du Nord au Sud, de |’Est a!’Ouest, a l'image de la rose des vents. De Toluca a Kuala Lumpur, lignes de lumiére tournées symboliquement vers Paris. Ne dit-on pas que tout homme a deux patries : lasienne propre et la France!