Information Chronique économique Allocations familiales: un faux pas Encore une fois, I’intention est bonne mais on s’y prend de la mauvaise fagon. Le gouvernement délaisse le principe d’universalité. Désormais, seules les familles qui ont réellement besoin d'argent auront droit aux allocations familiales. EK n fait, le nouveau plan accorde un bonus de 1020$ parenfant Ce montant est réduit — lorsque le revenu familial © augmente et disparait — totalement pourles familles ayant un revenu annuel net Antoine Zalatan administratif ne débalance les avantages acquis. Si on veut s’ap- procher d’un modeéle de distribution de revenu équitable on a déja le meilleur outil pour le de 71 0008. Si le principe général semble juste, il crée des iniquités dans son application. En effet, la survie et le niveau de vie d’une famille sont basés fortement sur le revenu disponible ot encore mieuxsurle revenudiscrétionnaire. C’est-a-dire le revenu résiduel aprés le paiement del’hypothéque, de la nourriture, du transport... bref, des biens et des services primaires. Une famille de quatre personnes ayant un gain annuel de 71 000$, une hypothéque de 100 000$, et toutes ces entraves financiéres qu’on appelle Visa, TPS, taxes, assurances, hydro et ainsi de suite, peut sirement faire face 4 des difficultés financiéres. En plus, comment ‘\déterminer le revenu familial sans avoir recours aux statistiques du :Ministére du revenu. C’ est un vrai cauchemar administratif. L’allocation sera-t-elle accordée en se basant sur le revenu familial antécédent? Si, chemin faisant, ce revenu n’est pas atteint, qu’est-ce qui arrive? La famille pourrait- elle alors réclamer |’allocation familiale? Il y a tellement de . problémes administratifs envisageables, qu’il faut craindre encore une fois que le coit faire: l’impot sur le revenu. C’est dans cette aréne que toutsedécide, etles taux de taxation peuvent facilement instaurer un équilibre social. C’est aussi dans cette aréne qu’on peut établir “un impét négatif” et accorder un bonus aux familles nécessiteuses. Les Statistiques fiscales de 1989 (données les plus récentes) dénombrent3,7 millions de familles ayant déclaré un total de 2,5 milliards de dollars provenant des allocations familiales. Si le gouvernement fédéral allait de avant avec son projet de loi il pourrait économiserunpeu plus de 300 millions annuellement. Tout ceci semble étre fondé sur le principe de 1’ équité sociale. On favorise ceux qui sont dans le besoin et on aide les petits salariés. Mais. 4 travers ces dédales comptables on souligne plusieurs faiblesses. Le Conseil national du bien- étre social note que les familles 4 revenu unique (2 enfants) et ayant un revenu net de plus de 58 801$ perdraient aussi la seule prestation pour enfants qu’il leur reste: le crédit non remboursable pour enfants (110$ par enfant). CRC de Vancouver au (604) 666-2111. ivi Avis salle’ Conse? de la radiodiffusionetdes Canadian Radio-television and télécommunications canadiennes Telecommunications Commission Canad CRTC - Avis public 1992-69 - Le Conseil a été saisi des demandes suivantes: 9. WHITE ROCK (C.-B.). Demande (920615200) présentée par. SHAW CABLESYSTEMS (B.C.) LTD., no 480, 171 West Esplanade, North Vancouver (C.-B.), V7M 3J9, en vue de changer l'aire de desserte autorisée de l'entreprise de distribution (cable) desservant White Rock, en y incluant une région a l'est etau nord-est comprenant environ 2230 foyers (entre Aldergrove et Clearbrook, au sud du fleuve Fraser, s'étendant jusqu'a la frontiére Canada/E.-U.) et en déplacant la téte de ligne située au 1863, 144iéme rue, Surrey (C.-B.) 4 1565, 200iéme rue, Langley (C.-B.). Examen de la demande: Dennoco TV & Stereo, Suite 103, 1812, 152éme rue, South Surrey (C.-B.). La demande et les renseignements sur le processus d'intervention sont disponibles en communiquant avec la salle d'examen du CRTC, Edifice central, Les Terrasses de la Chaudiére, 1 promenade du portage, Piéce 201, Hull (Qué.); etles bureaux régionaux du CRTC: 800, rue Burrard, Piéce 1380, Case postale 1300, Vancouver (C.- B.), V6Z 2G7. Les interventions écrites doivent parvenir au Secrétariat général, CRTC, Ottawa (Ont.) K1A ON2 et preuve qu'une copie conforme a été envoyée ala requérante le ou avant le 12 novembre 1992. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez contacter la direction des Audiences publiques du CRTC (819) 997-1328, ou les Services d'information du CRTCA Hull au(819) 997-0313, Fax (819) 994-0218, oule bureau régional - Depuis 1986, les prestations n’ont augmenté qu’en fonction de la partie du taux d’ inflation qui dépasse trois pour . cent par année (indexation partielle). - On estime que depuis 1986, grace’ indexation partielle, le gouvernement a économisé 2,40 milliards de dollars provenant des allocations familiales seulement! Par contre, le pouvoir d’achat des familles ne cesse de diminuer chaque année. -Méme sile gouvernement a aussi annoncé une augmentation des déductions pour les frais de garde d’enfants, il maintient sa proposition de ne pas créer un nouveau programme national des - services de garde d’enfants. -Lesupplément de 500$ est alloué seulement aux familles de petits salariés et non 4 toutes les familles a faible revenu. Présentement, ce supplément n’est pas relié au revenu familial mais au revenu gagné. Ces diverses faiblesses nous laissent trés perplexes. Certes, il y a un pas vers |’avant. Il y a une certaine prise de consciencesociale mais on arréte 4 mi-chemin parce que le gouvernement doit se serrer la ceinture. Evidemment, il serait trés gauche de suggérer, par exemple, l’instauration d’un programme national de garde d’enfants. On oublie toutefois que les chémeurs regoivent présentement plus de 15 milliards de dollars provenant des _ prestations d’assurance-chémage. Le gouvernement doit trouver les moyens pour réduire le taux de chémage afin de libérer les fonds nécessaires pour poursuivre un programme social avantageux. Onnote avecintérét qu’une baisse du taux de chémage et du taux d’intérét de un pour cent renfloue les caisses publiques de presque 5 milliards de dollars. Les faits sont la. Que le gouvernement s’occupe sérieusement de l’économieet qu’ il crée del’emploi au lieu de créer de l’incertitude. Mais encore une fois, nos politiciens utilisent une masse pour éloigner une mouche et ils continuent 4 identifier les faux problémes. Les obligations d'épargne en vente L'heure est a l'economie Aprés les BC Bonds, les obligations d’épargne du Canada envahissent le marché pour les épargnants. Depuis 46 ans, les Canadiens ont acheté prés de 200 milliards de dollars en obligations. S elon Pierre Brilé, responsable des relations publiques 4 la banque du Canada, les obligations d’épargne du Canada (OEC) représententunbon investissement. “Elles offrent un taux de rendement concurrentiel, possédent une garantie fédérale et sont encaissables en tout temps contrairement aux certificats de placements garantis.” Avec un taux d’intérét garanti de 6% pour |’année en cours, les fonds investis dans ce systéme d’épargne. rapportent davantage que dans un coffret de “sdreté oudansdes basde laines. Le responsable des affaires publiques affirme que des milliards de dollars ‘dorment dans les comptes de banques ou ne rapportent environ que 1,5% d’intérét. Il faut noter que le taux de rendement annuel des 11 années suivantes.sera établi lors de ‘Pannonce des modalités de toute nouvelle émission. Les Canadiens profitent de cette occasion d’épargner pour différentes raisons. Certains investissent pour payer les études de leur progéniture, d’autres pour prévoir des besoins futurs, acheter une maison ousimplementse payer des vacances. “C’est, en quelque sorte, une promotion sociale a la sécurité financiére” ,explique Pierre Bralé. Cet accés a la sécurité, prés de 88 millions d’ obligations ont été achetées par les Canadiens depuis leur lancement en 1946. L’an demier, quelque 2,3 millions de Canadiens ont acheté aes naer sane: Le Soleil de Colombie des OEC dont plus dela moitié par le mode de retenues sur le salaire. Cette méthode évite le déboursement direct et est trés populaire. Prés de la moitié des acheteurs de !’an dernier ont choisi le mode d’épargne sur le salaire. Les contributions peuvent varier de 100 a 100000 dollars. Le montant moyen de souscription en 1991 était de 1 632$ parl’épargne sur le salaire et de 6 776$ au comptant. Les détenteursde]’émission S-40, OEC de l’année 1985, recevront leur dernier versement d’intérét cette année. Elles viennent a échéance le premier novembre. N’hésitez pas 4 vous les procurer dans les succursales bancaires jusqu’au 2 novembre et surtout datez votre chéque du premier novembre pour ne pas perdre inutilement de |’ intérét. Daniel Bélanger “est un atout. - doivent étre envoyés a: Dr. Lloyd Colling Director of instruction P.O Box 339 Summerland, BC VOH 1Z0 SCHOOL DISTRICT # 77 (SUMMERLAND) : PROFESSEUR DE FRANCAIS- : PROGRAMME CADRE DE FRANCAIS ” La commission scolaire recherche un professeur de francais pour un poste atemps partiel (une demi-tache 0.5) al’école élémentaire “ MacDonald laquelle comprend 68 éléves inscrits au programme ’ cadre allant'de'la maternellé’a la septiéme année. Le candidat retenu devra assumer les services d’éducation spécialisée et l'instruction pour les mesures d'accueil. Les candidats doivent -maitriser le frangais, ‘parler l'anglais et’ étre admissible a la _ certification de B.C Teacher. L'expérience en enseignement avec _ des éléves requérant une attention glee (Specials needs) L'emploi est d'une durée temporaire débutant lors de la date de nomination jusqu’au 30 juin 1993. Pour obtenir plus de détails, veuillez contacter la directrice Paula Reay au 494-6511. Les curriculum vitae avec le nom de trois références sont acceptés jusqu’a 16h00, le vendredi 30 octobre et School district #77 (Summerland) Falre référence au concours #MAC1 Vendredi 23 octobre 1992