a5 — VOL. 20 NO. 47 JEUDI 31 MARS 1988 FONDATEUR . ANDRE PIOLAT Le Soleil de Colombie 980 rue Main Vancouver, C.B. V6A 2W3 Canada Hebdomadaire : 30 cts Courrier 2éme classe Second Class Mail no. 0046 Secrétariat d’Etat endy Carter: une pour tous! Wendy Carter en un mot: «s’ouvrir». Qu’est-ce qui est parfaitement bilingue, ale regard myosotis et une maitrise de Sciences Politiques, s’est farci le Sahara en auto-stop [ou chameau-stop] et féte ces joursci la quarantaine visiblement épa- nouie? : Comment dites-vous? C'est cela! Vous avez é un week-end avec Wendy Carter! Petit veinard, on vous écrira... Mais soyez patient car Wendy Carter a du travail, beaucoup de travail. Par Patrice Romedenne Arrivée 4 Vancouver il y a cing ans, Wendy Carter a, depuis, arpenté les couloirs du ministére de l’Expansion industrielle régio- nale et fait un détour par le bureau du Coordonnateur fédé-' ral du développement économi- que. Nommée Directrice régio- nale pour le Secrétariat d’Etat (Colombie-Britannique et Yu- kon), elle prend ses fonctions le 5 octobre dernier. Son premier souci: rencontrer les «groupes clients car ils sont plusieurs centaines». Ces premiers contacts s'accompagnent d’une réorgani- sation interne de ses services avec un double objectif (donner aux spécialistes la possibilité de travailler et éviter les lourdeurs bureaucratiques) désormais atteint. Depuis, Wendy Carter a du pain social sur la _ planche ministérielle qui regroupe trois domaines. Primo, le départe- ment social flanqué de ses sept programmes: le bilinguisme, le multiculturalisme, les droits de la personne, l’action volontaire, la promotion de la femme, les handicapés et les autochtones. Secondo, le bureau de traduction qui travaille aussi pour les autres ministéres. Tertio, le départe- ment citoyenneté, étape obligée pour tout nouveau Canadien. La gestion, c’est elle; la liaison, c'est encore elle; le contact au quotidien, c’est toujours elle méme si elle délégue volontiers car dit-elle «we dispose de spécialistes dans chaque domai- ne». Son maitre mot: s’ouvrir. Car le multiculturalisme est une réalité, car le contraire serait suicidaire dans l’Ouest du pays ot la population est concentrée, car «c'est un atout pour la société d‘avoir des gens différents». Elle précise toutes fins utiles: «// ne Sagit pas de faire de tous des canadiens modéles sur fond d’untformité mats de préserver la culture de chacun tout en favorisant lintégration de cha- cun». Ras le Melting Pot! La remarque vaut aussi pour les francophones. Wendy Carter souligne volontiers _1’énergie déployée par la Fédération des Franco-Colombiens, et évoque le projet d’une grande Maison de la Francophonie avec bienveillan- ce: «c est une bonne idée» dit-elle «et nous tenterons de les aider car ‘le projet est onéreux». S’en suit une remarque: «Cela devra étre la mazson des Francophones mais ausst de tous. Ce projet a besoin du soutien de Vopinion publique dans son ensemble». Autrement dit, la réalisation d’un projet ambitieux, fat-il francophone, interdit de fonctionner en vase clos. Vu? Wendy Carter le pense. Donc, elle le dit. C'est tout 4 honneur de cette femme qui s’estime «privilégiée» et a qui la chance a tét souri lorsque, étudiante fraichement diplémée, elle fut choisie avec 9 autres personnes pour suivre un stage parlemen- taire 4 Ottawa. «/’y az passé dix mows intéressants et partagé équitablement mon temps entre la majorité et lopposition». Tolérance par ci... La chance toujours, lorsqu’elle fut choisie -décidément!- pour passer deux mois au Japon et simmerger dans la_ culture locale. Ouverture par 1a... Wendy Carter a également vécu en Europe, 4 Bruges; d’ot son fran¢ais impeccable. Elle a flirté avec la Communauté Economi- que Européenne et sillonné le vieux continent de la Finlande a la Hongrie via la Tchécoslova- quie et la Pologne. Découverte enfin... Elle est comme ca, Wendy Carter. Elle aime le blanc, le noir, tout et son contraire. La musique? Classique ou moderne elle l’écoute, mais «pas trop fort», ce qui lui vaut quelques discussions gentiment musclées avec un bambin de 11 ans. L’art la passionne. Monet l’impression- ne. Le théatre local, si divers 4 Vancouver, la divertit. Sportive sans doute? «Oud, ski et tennis». Alors vous _ pensez, Vancouver, elle aime. Et entend bien y rester. Son objectif? «Des vacances». Mais elle dit pas quand. C’est promis, pour le week-end, on vous é€crira... .O.M.M.A.I.R.E. Jean-Claude Boyer LA RECHERCHE DE L’EXCELLENCE Nombre de lecteurs ayant exprimé leur intérét pour mes récits de voyage, en particulier lors de la parution d’«Un tour du monde en 80 mots» [le 25 avril 1986], jaimerais maintenant les faire profiter d’une autre ial ie personnelle. J'ai participé, en 1987, a trois «séminaires sur l’excellence». Cette série de cours s’est avérée, a plusieurs égards, encore plus enrichissante que mon périple autour du Voici, a intention de ceux et celles qui souhaitent mettre plus d’excellence dans leur vie, la version francaise du texte publicitaire officiel: «The Excellence Series». Lire page 10. Nigel Barbour s’offre quelques petits poissons. Retrouvez ce petit polisson dans 7 sur 7. Lire page 2. Plusieurs banques de développement étaient réunies a Vancouver cette semaine. Guy Lavigueur, de la BFD les accueillait. Lire page 2. Tout. Sur tout. Et partout. C'est quoi? C'est «D’une place a Yautre». Lire page 3. . «Tell me about Laura». Justement, Marie-Louise Bussiére vous en parle. C’est du théatre. Lire page 7. Alexandre Spagnolo s'est plongé dans ses archives. I] en est ressorti avec des précisions sur les débuts du Hockey sur glace. Lire page 15. «Nous sommes tous un peu sorciers». C’est Dufrane qui lécrit, lui qui se penche cette semaine sur Cen . Lire page 8. A vos marques! Préts? Jouez! Et surtout, n’oubliez pas de gagner. Lire page 18. Jean-Claude Boyer ne se refuse rien. Non seulement il fait la Une du journal mais en plus, il s’offre Paques 4 Abhayadhama. Lire page 19. Toute l’équipe du Soleil de Colombie vous souhaite de Joyeuses Paques!