Nous pourrions résumer les grandes lignes de no- tre programme de la fa- hah suivante: ) Maintenir une petite é- quipe d’employés perma- nents au Secrétariat FFC. 2) décentraliser au maxi- mum les budgets au béné- fice des régions. 3) Améliorer la diffusion de l’information au sein de la communauté francopho- ne et vis-a-vis du grand public - 4) Augmenter la participa- tion des membres aux af- faires de la FFC ainsi que le recrutement de nouveaux membres. 5) Revaloriser l’image de la FFC dans les milieux an- glophones en Colombie. 6) Poursuivre et élargir la revendication d’écoles publiques de langue fran- caise. INFORMATION a) Le Secrétariat FFC - Le nombre d’employés permanents au Secretariat devrait rester petit, mais le nombre d’employés 4A temps partiel.ou engages a contrat avec échéance li- mitee pourrait varier se- lon les besoins etles moy- ens financiers de la FFC. Nous voyons comme _ pre- miére priorité au Secréta- riat d’assurer la liaison et la diffusion de 1l’informa- tion parmi les membres de la FFC. Pour augmenter la participation de la com- munauté aux affaires de la Feéderation, nous favori- sons la publication en en- tier des procés-verbaux des réunions de 1’Exécutif dans le journal ‘‘Le Soleil de Colombie’’ sous réser- ve de ne pas publier d’in- formation pouvant nuire 4 la dignité personnelle des individus. b) Le Centre Info- Commu- nication de Vancouver - Nous estimons que le Cen- tre Info- Communication constitue un service in- dispensable A la commu- nauté etnous sommes préts 4a nous battre pour que ce service continue et obtien- ne d’autres fonds de facon 4 garantir son finance - ment Along terme. D’autres centres d’infor- mation francophones dans les régions devraient étre établis et maintenus selon les priorités des exécutifs régionaux. c) Le Soleil de Colombie - Nous appuyons aveo en- thousiasme 1’évolution constante du journal vers une participation grandis- sante de la communauté a son contenu et 4 son admi- nistration. Des progrés importants ont été réali- sés quant 4 l’amélioration de la qualité du journal, grace audévouement de son équipe d’administrateurs et employés et grace aux contributions de plus’ en plus nombreuses des lec- teurs et journalistes ‘‘a- mateurs”’ francophones des quatre coins de la pro- vince. Nous voudrions en- courager |]’appui populaire des franco-colombiens au Soleil, notamment au - ni- veau d’une participation plus importante des divers groupes et individus fran - cophones 4a 6, Le Soleil de Colombie, 16 Mai 1975 EET, LAT VEEL EL OE TE la propriété — DECLARATIONS DE MARC VAN DEN BORRE ET DOUG BROWN CANDIDATS A_LA PRESIDENCE ET VICE-PRESIDENCE DE LA F.F.C. méme du journal, cecipour élargir sa base de finance- ment et mieux répartir les risques et responsabilités du journal auseinde la collectivité francophone. Cependant, ‘‘Le Soleil de Colombie’’ étant une com- pagnie privée, nous recon- naissons que toute formule visant l’expansion de_ son capital devra dépendre de la volonté des propriétai - res actuels et d’une cla- rification préalable des points techniques et 1lé- gaux régissant ce genre de compagnie. d) La télévisfon commu- nautaire en francais Nous sommes extréme - ment satisfaits des pre- miers essais du ‘‘Bulle- tin Colombien’’ émission courte d’affaires commu- nautaires francophones diffusée au canal 10. Nous sommes d’avis que ce pro- jet doit s’établir sur des bases permanentes et nous voudrions que la FFC fasse pression pour obtenir des fonds spéciaux pour son financement. Si l’onne ré- ussit pas atrouver des bud- gets indépendants pour le *¢Bulletin Colombien’’, - nous pensons que les re- gions devraient y contri- buer de leurs fonds pour ée- tablir un réseau provincial de television communau - taire francophone. Cha- que region devrait essayer d’obtenir un quart d’heure de temps 4a un poste local de television pour la dif- fusion en frangais et les bobines du ‘‘Bulletin Co- lombien’’ dont certaines seraient filmées dans les régions, pourraient cir- culer entre les régions. e) Les media anglophones Nous pensons qu’ilest es- sentiel d’éetablir des rela- tions avec les moyens de diffusion anglophones_ sur des bases plus solides que par le passé - f) Journalisme 4 la pige Il nous semble évident que le journalisme fait bé- névolement manque _ par- fois de continuité et nous voudrions voir 4 la possi- bilite que la FFC offre des cachets pour des ar- ticles faits 4 la pige et pu- blies dans le journal ‘‘Le Soleil de Colombie’’ étant Cela pourrait se faire, et par l’achat d’articles com- mandités et en offrant un prix monétaire pour lemeil leur article du mois paru dans le ‘Soleil de Colom~ bie’’. EDUCATION - a) Contacts avec les seignants. Nous pensons que la FFC doit multiplier ses liens et échanges d’information avec les_ professeurs - membres de la B.C. Tea- chers’ Federation et doit chercher A entreprendre des projets conjointement avec la BCTF tels que con- grés des éducateurs bilin- gues, recherches, docu - mentation, etc... b) Strategie de revendica - tion. Nous voudrions que la FFC renforce et decentra- lise les cadres de reven- dications d’écoles publi- en- ques francophones, par ex- emple: - rencontre des exécutifs régionaux avec les com- missions scolaires loca- les. - rencontres entre les re- présentants de la FFC et les députés de la Législa- ture 4 Victoria. - pressions indirectes via les députés fédéraux (ex: voir 4 ce que les fonds fée- déraux versés 4 la pro - vince pour l’enseignement en frangais soient 4 la fois suffisants et dépensés en vue d’objectifs valables, a long terme). De plus, nous voudrions que 1l’Assemblée générale de l’an prochain se tienne 4 Victoria, si possible, en méme temps que l’Assem- blée générale de l,7ACELF. (Association Canadienne d’Education de Langue Francaise) et qu’elle soit accompagnée d’une cam- pagne publicitaire d’en - vergure au sujet de la question des eécoles, ainsi que d’une manifestation pu- blique susceptibles de nous attirer la sympathie et la compréhension de la popu- lation en général en ce qui concerne la question sco- laire. c) La coopération des an - glophones. Nous sommes d’avis que la FFC abeaucoup 4 gagner en encourageant la partici- pation des anglophones francophiles au travail des comites lorsqu’il s’agit de projets en éducation. Nous voudrions que les anglo- phones se joignent 4 nous pour revendiquer une ou des écoles publiques 4 ca- ractére francophone, ad- ministrées par.le syst¢me de commissions scolaires déja existantes et ouver- tes a tout enfant, indepen- damment de ses_ origines linguistiques, religicuses et culturelles. d) La politique du gouver - nement provincial. Pour assurer l’avenir de la langue frangaise en Co- lombie, nous estimons que le gouvernement provincial devrait prendre au plus tot les mesures concrétes suivantes: - amender le ‘‘BC School ACT’’® pour yinscrire la langue frangaise comme langue d’enseignement re- connue de l’autorité publi- que et ayant un statut lé- gal (toutes les autres pro- vinces du Canada _ recon- naissent ainsi le francais, et le Québec accorde de- puis longtemps un tel sta- tut legal 4 l’anglaig. - reserver dans ses bud- gets (des revenus purement provinciaux distincts des fonds que Victoria recoit déj& du fédéral pour la pro- motion du bilinguisme) des sommes 4 €tre versées aux écoles publiques et indé - pendantes de la province et spécifiquement désignées a l’enseignement du fran- ¢ais; ces sommes de- vraient @tre suffisamment élevées pour assurer le maintien et l’expansion des programmes existants ain- si que pour encourager la création de nouveaux pro- grammes 14 od les besoins existent. - se prononcer publique - ment en fabeur du systé- me scolaire existant d’un programme cohérent et intégré d’enseignement en frangais, en allant du jar- din d’enfants 4 la 12éme année (une telle prise de position pourrait deve- nir partie intégrale de la politique du gouverne - ment, sans pour autant nuire 4 la liberté d’action des commissions sco - laires). e) L’encouragement des étudiants - Nous voudrions que la FFC offre reguliérement une bourse 4 1’étudiant u- niversitaire qui aura con- tribue le plus aux aspi- rations de la minorité franco-colombienne; une telle bourse devrait étre de lV’ordre de $200,00 au moins et serait décernée en reconnaissance de re- cherches, travaux acadeé- miques, théses ou projets speciaux d’études portant sur la situation de la lan- gue francaise ou la cultu- re, statut social, etc. . .de la minorite francophone en Colombie. f) Reconnaissance par la FFC de la langue majo- ritaire en Colombie - Nous estimons que la re- vendication d’écoles fran- cophones en Colombie, afin d’attirer tout l’appui du grand public, doit étre realiste et équilibré. Dans ce sens, nous devons pré- ciser que le but des éco- les que nous réclamons, n’est pas de créer un ghet- to d’unilingues francopho- nes mais plutét d’établir au sein du systéme sco - laire existant une voie alternative par laquelle tout parent 4 la possibili- té de faire éduquer ses en- fants dans la langue offi- cielle de son choix, tout en respectant le principe du bilinguisme fonctionnel: - c’est-a-dire que les dipld- més du programme fran- cophone, en plus d’avoir été éduqués en francais, auraient une bonne con- naissance de l’anglais. MULTICULTURALISME La FFC devrait ouvrir un dialogue constructif avec les divers groupes ethni- ques en Colombie, afin de Susciter une ambiance de coopération et compréhen- sion mutuelle entre franco- phones et non-francopho - nes. L’Exécutif de la FFC devrait rencontrer les. ‘*leaders’’ des divers groupes culturels, afinde leur expliquer nos aspira- tions en tant que minorité de langue officielle et de leur offrir l’appui moral de la francophonie ence qui concerne leurs besoins 1lé- gitimes. Pour ce quiestde la. question scolaire, la FFC ne devrait pas s’ob- jecter A ce que d’autres langues que le frangais et l’anglais soient utilisées comme langue d’enseigne- ment, dés; - dés que le statut officiel du i anents sera reconnu - - que l’usage d’une 3éme langue réponde 4 un besoin réel au sein d’un groupe lo- cal viable - - que les écoliers acquié - rent. une fonctionnelle de la langue officielle majoritaire en connaissance, Colombie, soit l’anglais - AUTOFINANCEMENT - Nous avons deux grands buts dans ce domaine. D’a- bord, l’acquisition immo- biliére pour le siége social de la FFC. Ensuite, le dé- marrage d’autres sources d’autofinancement, en se servant, entr’autres, d’une portion des recettes de la Loterie Western, avecl’i- dée que les recettes de ces nouveaux projets pourront faire démarrer d’autres projets d’autofinancement. Nous pensons que la FFC devrait créer une compa- gnie limitée 4 but lucra- tif, laquelle servirait de mécanisme pour le place - ment des fonds de la FFC, destinés a l’autofinance - ment et la recherche des moyens les plus efficaces a faire fructifier l’argent de réserve dont dispose la Fédération. En dernier lieu, nous pensons que la FFC devrait revoir sérieu sement les moyens con- ventionnels d’autofinance- ment tels que bingos, tom- bolas, organisations de soirées, etc... RELATIONS EXTERIEU- RES - Nous avons l’intention de créer un poste de respon - sable des relations exté - rieures. Ce poste serait rempli par une personne bénévole avec un compte de depenses pour rembourser les frais de voyage et les dépenses de rencontre. Ce role serait celui d’un ambassadeur de la_ FFC, auprés d’autres organis - mes et des agences gou- vernementales, en plus d’étre consultant et stra- tégiste auprés de l’Exécu- tif. COOP - Nous pensons que les trois caisses populaires francophones devraient fu- sionner et former une caisse populaire franco- colombienne avec un ré- seau provincial. Nous pensons encourager les projets de co-op de consommation, de__lo- gements, etc. . .sans. en méler directement la FFC. Par contre, nous sommes préts 4 aider les coopérateurs A orga- niser -un congrés des coopérateurs’ franco-co- lombiens cn appuyant les demandes de fonds et par une aide d’ordre _ tech- nique, quant 4 la_ pro - motion, publicité, pré- Paration de documents. . suse UG. JEUNESSE Nous pensons que les jeu- nes ne veulent pas’ d’in- gérence directe dans leurs affaires, et nous respec- tons leurs désirs. Par contre, nous sommes préts 4 les aider et A fournir un appui et de I’ai- de technique pour des projets tels que projet de rencontre des jeunes colombiens. Nous sommes préts A essayer de convaincre le Conseil général d’affec- ter un pourcentage de ses budgets régionaux d’a- nimation au projet ‘‘jeu- nesse’’. _ Nous sommes en faveur que des jeunes (suite page 11,Declarations)