ALLG Moman! L'autre jour , en passant par le Centre, je me rends compte que ¢a gueu- lait plus fort que d'habitude, puis comme attiré par un je ne Sais quoi, je me méle a la conversation; on discutait de projets d'été, de tourisme, de pro- grammes, on restructurait... Et, ... comme pour se reposer,,, on parlait de "“pickers'' qui s'en viennent et qui s‘en vont... La grosse décision de déménager . Ga énerve tout le monde. Nous ache- ter un "building't a nous autres tout seul... c'est quelque chose ¢a! Peut- on imaginer les possibilités!!i?... De la place pour tout le monde, pour se faire du ''fun'' sans se piler sur les pieds, réaliser nos idées..., faire des ateliers ..., des expositions.... de la folie furieuse quoi! Un vrai Centre Culturel!? . et en francais. Il parait que nos sommes une bonne "gang'' de francos ici. S'il fallait que tout ce beau monde devienne membre de la francophonie. . . faudrait-il peut- étre penser a § déménager. A plusieurs milliers ensemble et dans le méme sens on peut sirement déplacer une de nos montagnes! Puis, on en vient au moyen de se commummiquer tout ¢a, Cc ‘est-a-dire ce fameux bout de papier (des fois jaune) qu'on appelle affectueusement "Lettre Contact'' et qui finit toujours noyé sous un tas de circulaires (IGA et Cie...) Comment y fait-on remonter la pile, comment y donne-t-on du volume...? On a tant de choses a se dire.. . Je pensais que je pourrais enfin écrite mes élucubrations sur l'art dans des expositions... Ecrire a mon chum Fla- mand qui reste dans le fond de la vallée lui demandant de m'apporter du -lait de ses chévres, quand il viendra en ville. Ou encore de dire des bon- jours Amon frére de Vernon ou envoyer des bd becs pour la féte des Mémans...? Je vensais tout a coup aux franco- phones que ¢a pouvait rejoindre, et puis tous ceux qui auraient quelque chose a diffuser... ga énerve pas mal de monde ces affaires-1a.. Jusqu'a ce que quelqu'un se tourne vers moi et me lance: - Hé! toi l'artiste!!! tu peux écrire quelquechose dans ce papier-1a? Qui...? Moi.. Par Robert Vignola, artiste et simple membre a Le film: "THE NATURAL" par Daniel Reid Quel titre! film? Est-ce que tout sera particulié- rement naturel durant ce film? Ce sont des questions que je me posais lorsque je suis allé le voir. C'est un film a héros comme "The Cha- riots of Fire" qui suggére le dépasse- ment de soi-méme dans une activité phy- sique. Aprés "Chariots of Fire", il y a deux ans, j'ai cru qu'il failait s'a- ttendre 4 une vague d'idéalisation de foi dans la victoire. 'The Natural" est un film du genre, mais, avec moins de force et qui s'attaque a un sujet plus facile: le baseball. Em voici briévement la trame: Aprés la mort de son pére, un jeune homme (Robert Redford) trés doué pour le baseball, part pour se joindre a une équipe. En chemin, une affaire de coeur finissant 4 coup de revolver fait qu'il ne se joindra aux New York Knights que 16 ans plus tard. Les Knights per- dent parties sur parties d'ol se succé- dent des housgags sur les erreurs comm- ises au baseball. Avec son baton qu'il a lui-méme construit aprés la mort de son pére, Roy Robbs fait circuit aprés circuit et redonne l'esprit d'équipe au club qui remonte la pente et finira autour de la téte de la division. Le film s'appuie sur une affaire de coeur ot le héros retrouvera son amie d'adolescence aprés avoir eu une rela- tion avec une femme fatale qui lui fera perdre, pour un temps, son pouvoir de faire gagner l'équipe. C'est un film pour tous, mais, les enfants l'ont trouvé triste. C'est peut-étre parce qu'on y jouait beaucoup sur les sentiments. C'est un film agréable A regarder. On aime y voir évoluer les personnages et on sent que les interactions sont riches en conte- nu. J'ai beaucoup aimé la présence de Richard Farnsworth (Bill Miner) dont la performance ajoute au cété humain de compréhension et de soutien qu'il ‘incarne comme assistant entraineur de 1' équipe. Que peut bien étre ce [|