2-L@ Soleil de Colombie, vendredi ter juin 1990 COURRIER EDITORIAL Pour vous, avant tout... ? La Société Radio-Canada n'a jamais fouri beaucoup d'efforts pour permettre aux régions de remplir convenablement leur mandat en matiére de radio et de télévision. Les régions ont toujours fait figure de parents pauvres de la grande famille radio-canadienne, et cela bien avant l’arrivée des conservateurs 4 Ottawa et des coupures budgétaires qui ont suivies. Les programmes des services francais de Radio-Canada a Vancouver reposent sur les budgets dont ils disposent et sur labonne volonté et la qualité du travail quotidien des artisans de la radio et de la télévision. On leur demande de faire beaucoup avec de petits moyens, de présenter des émissions locales un tant soit peu représentatives du milieu avec des ressources limitées. On peut éventuellement se plaindre que les résultats sont maigres, notamment ala télévision, mais i! demeure qu’ils reflétent le maximum de ce que les moyens locaux autorisent. Financiérement, la marge de manoeuvre est trés 6troite et intimement liée aux directives éclairées et a l'aide précieuse de la maison-mére de Montréal qui, jusqu’a maintenant, semble s’étre peu souciée des_ stations régionales, de leurs problémes, de leurs besoins. Hors du Québec, le mandat de Radio-Canada a le souffle court. Il dépend du bon vouloir des patrons régionaux et de leur capacité de convaincre Montréal qu’eux aussi ont une clientéle a desservir. Pour les patrons de l'Est, Radio-Canada c'est essentiellement le réseau. Hormis les beaux discours, les études, les fréquents voyages en régions, etc., les tétes pensantes de la société ménent le bal et adaptent leurs politiques en fonction des besoins et des priorités du Québec, c’est-a-dire de la province ot se trouve l’essentiel de la clientéle francophone du pays. En régions, la télévision de Radio-Canada est principalement le reflet de ce qui se passe a Montréal. Des années durant, la Société Radio-Canada s’est assise sur son image et sur les deniers publics, roulant carosse, multipliant dans les stations régionales un patronat venu d’ailleurs et qui a toujours dd se battre pour obtenir les fonds nécessaires pour répondre aux besoins et aux attentes de la clientéle locale. D’ailleurs, combien de ces patrons ont vraiment eu une vision régionale de leur travail? Ils arrivent de lest et la plupart du temps ne font que passer. Ils restent en poste un an, deux, et puis s’en vont. Leur séjour en régions n'est qu'une étape ou un tremplin dans le cheminement de leur carriére. En quatre ans, Vancouver s’est offert trois directeurs régionaux. Bonne moyenne! Entre l'esprit régional et l’esprit-maison, il existe tout un monde qui n’est jamais al’avantage des régions. Au regard de ce qui s'y passe, on avite fait de constater qu’elles plient plus souvent qu’elles n'imposent leurs vues. En derniére instance, c'est toujours & Montréal que |’on décide ce qui est bon pour les régions. Etre directeur des services francais de Radio-Canada a Vancouver, c'est décidément trop souvent étre le représentant ou le porte-parole de la société-mére de Montréal a Vancouver. Cen’est pas tout a fait ce dont nous avons besoin. Patrice Audifax «Moi c’est Clémence que j’aime le mieux» SOIREE DE LA SAINT-JEAN AVES ome 1990 RENEE CLAUDE MAISON CHANTE CLEMENCE DESROCHERS Risser gaia MEMBRES: 12$ NON-MEMBRES: 17$ = AVENUE OUEST PRESENTE PAR LE CENTRE CULTUREL FRANCOPHONE DE VANCOUVER VANCE Info: 736-9806 Billets en vente dés maintenant La majorité silencieuse parle pour le Québec: Traduction d’une lettre en- voyée par télécopieur a |’asso- ciation des francophones de Nanaimo. URGENT - Notre pays est en train de se disloquer, par ignorance, émotivité et égois- me. La province de Québec est essentielle au Canada et sa perte serait désastreuse. Nous supportons le point de vue québécois sur |’accord du lac Meech. Nous voulons le Québec, nous apprécions le Québec. Nous respectons son identité particuliére. En guise de démonstration, nous suggérons a chaque gouvernement municipal cana- dien de faire flotter le drapeau québécois sous celui du Canada jusqu’a ce que notre futur soit décidé. Téléphonez aux médias et laissez-les savourer cette vive démonstration fraternelle en- vers le peuple du Québec. Quelle image positive! Dans la meilleure des hypothéses, cela démontrerait notre appui a l'accord du lac Meech, et pour le moins, cela témoignerait d’un esprit de solidarité visant un Canada uni. Brandissez le drapeau! Avisez les chaines de télévision et les salles de nouvelles! Faites-le savoir au peuple du Québec! J. Wilson (anglophone extréme- ment anxieux) Qualicum Beach, C.B. Télécopieur (604) 752-6676 Une école A. Piolat Suite de la premiére page coup de temps et d’argent. II va, ainsi, fonder en 1968, le Soleil de Vancouver qui deviendra le Soleil de Colombie. Mais on le retrouve, également, a l’origine de nombreuses institutions francophones de Colombie- Britannique. Enfin, en 1984, il accepte le poste de juge a la Cour dela citoyenneté cana- dienne, mais préte serment en frangais. «Cest un véritable modéle pour nos enfants», explique Lyse Hales. La décision du conseil scolaire prévoit égale- ment que le nom d’André Piolat soit attaché a Il’école du Programme Cadre: «Cest ce que !'on désirait. Ainsi, si l’on venait a déménager, nous garderions notre nom». Si cette décision vient un peu couronner 10 ans d’efforts pour mettre en | place un systéme d’éducation francophone, Lyse Hales n’en baisse pas pour autant les bras: «ll nous reste encore une étape: obtenir un directeur franco- phone. Actuellement, la direc- trice officielle est anglophone et exerce dans une autre école. Cette situation est absurden. Francois Limoge CENTRE KEY LEARNING Programmes individualisés pour l’anglais langue seconde et frangais langue seconde en: Lecture Mathématiques _Ecriture Etudiez dans un milieu progressif et maitrisez l’apprentissage de ces matiéres: { ‘Mathematics Writing évoluées. 201 - 10451 137th Street, Surrey, B.C. inl HAT jl r | Z 3 gl CARE AL OEUVRE POUR UN DON DEDUCTIBLE DE LIMPOT, ECRIVEZ A CARE CANADA, C.P. 9000, OTTAWA K1G 4X6 Diverses méthodes d’apprentissage COUPON Je suis abonnée) au Soleil de Colombie, le seul journal de langue frangaise de la Colombie-Britannique. Cet hebdomadaire est posté chaque mercredi avant 9 heures du matin a la poste centrale de Vancouver. Je le regois le lundi mardi mercredi jeudi vendredi dela | semaine suivante. — semaines de retard. Jele regois avec Je regois deux numéros 4 la fois. Je paye mon abonnement et j’ai droit a un service régulier. Je trouve inadmissible de recevoir mon journal avec un tel retard. NOM ADRESSE VILLE CODE POSTAL SIGNATURE {3 SOB] Le seul journal en frangais de Coorasis de la Colombie-Britannique Président-Directeur: Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Patrice Audifax Journaliste responsable de Il’APF: Yves Lusignan Photocomposition: Suzanne Bélanger Coordonnateur administratif: Jacques Tang Journaliste-Coopérant : Francois Limoge Publié par le Soleil de Colombie Ltée 980 Main, Vancouver, V6A 2W3 Association de fa ®) 683-7092 APF ive? reves xrcorters < 683-6487 Fax: 683-9686 Aborinement 1 an: Courrier de 2éme classe Canada, 20$ - Etranger, 25$ Numéro d’enregistrement : 0046 Les lettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se réserve le droit de corriger ou de fraccourcir le texte sil est trop long. Les lettres doivent étre accompagnées d'un, numéro de téléphone et d'une adresse afin de pouvoir, au besoin, communiquer avec nos correspondants. 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