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Nos lecteurs
nous écrivent

Mises au point

En prenant comme point
de départ la prise du pouvoir
4 Ottawa par l’équipe de M.
Trudeau, on doit constater
que depuis lors la lutte pour
Vobtention d’écoles franco-
ohones en Colombie-Britan-
nique se déroule de facon
encourageante, sinon victo-
rieuse. Mais ce ne fut la a
mon avis qu'une premiére
manche et avant de nous
“asseoir sur nos lauriers”,
eonsidérons celle qui s’en
vient.

Qui nous dit en effet que la
génération montante qui fré-
quentera ces fameuses éco-
les se montrera aussi opti-
miste que nous quant aux
applications pratiques de la
formation particuliére qu’ils
auront recue? Bref, il nous
incombe encore de préparer
leur venue sur le marché du
travail, gardant en mémoire
qu’ils ne peuvent pas tous
devenir animateurs a Radio-
Canada ou journalistes au
Soleil..., non plus qu’ils se
feront tous bficherons!

Je suggérerais donc que
chaque citoyen d’expression
trancaise se mette a rédiger
sa correspondance d'affaires
en francais, surtout lorsqu’il

a a se plaindre d’une entre-
prise privée ou d’une agence
gouvernementale, que ce
soit la prestigieuse société
Eaton ou la Régie des loyers
provinciale; avec le temps,
on ecréerait ca et la un
“besoin” d’employés capa-
bles d’interpréter ces lettres
pour ensuite en expliquer le
contenu a leurs supérieurs,
voire en rédiger les réponses
qu'on voudra leur donner.
Autrement dit, au moment
de l’embauche, a compétence
égale, un postulant bilingue
se verrait accorder une pré-
séance toute logique sur
Vunilingue, quelle que soit sa
nationalité.

Si, en envisageant de sem-
blables tactiques, on m’accu-
se de réver en couleurs,
qu’on me laisse la consola-
tion de savoir n’étre pas le
seul a le faire. Si par contre
on comprend clairement les
répercussions que peut avoir
Vexercice de nos droits sur le
bien-étre économique de no-
tre progéniture, qu’on se
mette a l’oeuvre, dés aujour-
hui.

Antoine ETHIER
Vancouver

Et la deuxiéme

manche ?

La lettre de Madeleine
Bournival, page 2, Le Soleil,
17 février 1978, contient des
suggestions opportunes des-
quelles il faudrait tenir
compte. Toutefois, le lecteur
mérite deux mises au point
importantes.

Il faut d’abord déclarer
que le centre auquel il est
suggéré de donner le nom
d’Hilaire Paré, n’est pas des-
tiné 4 la population franco-
phone en tant que telle et
que l'initiative de ce centre
ne vient pas de la population
francophone.

Il s’agit d’un centre de
voisinage réalisé grace 4 une
subvention de la Société
Centrale D’Hypothéques et
de Logements, consentie a la
Municipalité de Coquitlam
en vertu du programme
d’amélioration des quartiers
de cette méme agence fédé-
‘rale.

Il est vrai que des mem-
bres de la population franco-

phone ont été invités a.

siéger sur le comité auquel
Von a assigné la tache de re-
commander des thémes, des
activités, des orientations,
etc... Toutefois, pour avoir
assisté 4 l'une des réunions
de ce comité, je me suis
rendu compte que l’accent y
est mis fortement, par cer-

tains de ses membres, sur la
présumée marginalité du
fait francais, 4 Maillardville,
et sur la nécessité de voir
dans ce centre un lieu de
valliement pour toute la
communauté du quartier. —

Autrement dit, l’on veut
bien d’une toponymie a
consonnance frangaise, du
moment qu’elle soit aussi de
consonnance anglaise: exem-
ple: “Association Maillard-
ville Habitat”. Quant aux
activités, 4 moins que des
organismes francophones
s’introduisent dans le but
spécifique d’y faire des cho-
ses en frangais, j’ai bien peur
que le frangais y soit de
méme qualité exotique que
les statuettes esquimaudes
fabriquées au Japon.

La deuxiéme mise au
point se rapporte au
concours du théme de la
Francoféte, commenté sans
transition dans la méme
lettre. Il n’y a pas de rapport
entre le présumé centre
francophone de Maillardville
et la Francoféte qui est une
activité de la francophonie
provinciale qui, par coinci-
dence, se tient dans la méme
municipalité.

Bien a vous, ;

Roméo PAQUETTE,
Maillardville

a l’Alliance Francaise

Conférence sur le Centre
Georges Pompidou

par André PIOLAT

Lundi dernier, devant une
salle comble, M. Jacques
Saur, attaché des relations
extérieures du Centre
d’Arts et de Culture Geor-
ges Pompidou, présenta une
conférence accompagnée de
projection de diapositives
sur le Centre Georges
Pompidou.

Ce Centre, situé au coeur
de Paris, construit au cofit
de 1 milliard de francs sur
l’ancien emplacement des
Halles, est un édifice unique
au monde, par son architec-
ture qui fait le délice des
amateurs d’art moderne par
son style avant-garde. Pour
les conventionnalistes, cet
édifice, avec son ossature, sa
tuyauterie, ses conduits
électriques, exposés 4 la vue
de tous, soit a l’extérieur ou
al'intérieur, est une horreur
digne des films d’horreur de
Frankenstein.

Le Centre, malgré la
controverse sur son archi-
tecture est apparemment
trés populaire; depuis son
ouverture, il y a un an, plus
de trois millions de person-
nes ont fréquenté la Biblio-
théque. Pour la premiére
fois en France, il y a une

Découvrez...

NEW WESTMINSTER

MAISON IRVING — Centre historique,
302 Royal Avenue, tél. 291-3210.

VANCOUVER OUEST

BRITISH PROPERTIES — Un superbe
quartier résidentiel. Ses rues, accro-
chées au flanc de la montagne, forment
un vrai labyrinthe, od les habitations
opulentes surgissent au milieu d'une
végétation magnifique — vue impres-
sionnante sur la ville et la baie.

LA BAIE HORSESHOE — De cette
baie les traversiers partent vers I'fle de
Vancouver et vers la “cdte ensoleil-
\ée” (sunshine coast). On y trouve des
bateaux a louer.

VANCOUVER NORD

PONT SUSPENDU DE CAPILANO —
3735 rue Capilano, tél. 985-7474. Le
vont suspendu Capilano se balance gra-
cieusement a plus de 200 pieds au-des-
sus d'une gorge sauvage. De septembre
jusqu’a ia mi-juin, ouvert de 9 heures du
matin a 7 heures du soir.

section réservée aux entants
qui recoit plus de 300 en-
fants par jour, venant d’éco-
les accompagnés par leurs
professeurs, qui durant leur
visite, participent a la pein-
ture, au moulage, a la sculp-
ture et autres expressions
individuelles de l'art.

Dans la section réservée a
Vart, des milliers de ta-
bleaux sont entreposés dans
des “containers” suspendus
au plafond, les visiteurs qui
veulent voir certains ta-
bleaux en font la demande a
la réceptionniste qui, en
appuyant sur les boutons
d'une console électronique,
fait descendre les tableaux
requis.

Le Centre contient aussi
un laboratoire des langues,
avec 50 langues étrangéres
disponibles.

La section “designs” reflé-
te toutes les intrications de
cet art commercial, le dessin
industriel, son réle dans
innovation et la fabrication,
la construction, etc.

Sa conférence terminée,
M. Saur répondit 4 de nom-
breuses questions provenant
de son auditoire. Un café et
biscuits termina une intéres-
sante soirée.

LE BARRAGE CLEVELAND — La
réserve d'eau potable de la ville, au pied
des montagnes.

LES PARCS ET JARDINS DE
TILFORD — 1240 rue Cottonwood, tél.
987-9321. Ouvert de.8 heures du matin
jusqu’a 11 heures du soir, tous les jours.
Entrée gratuite.

TELEPHERIQUE DE LA MONTA-

GNE GROUSE — Tél. 988-6151. En-

quelques minutes, le téléphérique vous
enléve dans les airs et on a le spectacle
grandiose de la ville, de la mer, des fles.

LE PARC DE LYNN CANYON — Un
are provincial situé 4 Vancouver nord,
tabli en 1936; le pare couvre presque
8.700 acres. On y trouve des chemins et
des sentiers. En hiver, on peut y faire
du ski.

LE FORT LANGLEY — Parc histori-
que national. Le fort faisait partie d'un
réseau de postes établi par la Compa-
gnie de la baie d’'Hudson, sur la cdte du
Pacifique au début du 19iéme siécle. La
restaurantion partielle du fort, déclaré
varc historique national en 1955, fut
entreprise pour la célébration du cente-
naire de la Colombie-Britannique. Ou-
vert tous les jours, tél. 534-4232.

‘Conférence des premiers

«min

stres a Ottawa

Le premier ministre de la Colombie Britannique, M. Bill
Bennett, a conclu une entente avec le fédéral au nom de
son gouvernement visant 4 accorder une attention toute
particuliére aux travaux d’expansion des entrepéts de cé-
réales 4 Prince Ruppert de méme qu’a certaines améliora-
tions touchant le port de cette ville.

Le Soleil de Colombie, Vendredi 3 Mars 1978 5

“Je me rappelle le temps
ou “rock” voulait dire rocher
et “rolls” était un format de
petits pains, ot la musique
était mélodieuse et non tapa-
geuse.

C’est cette ére que mon
associé et moi voulons faire
revivre au Club cabaret
Quadra”.

C’est ce que déclarait
Barry Berenbaum la semai-
ne derniére aux représen-
tants de la presse, radio et
télévision, qui avaient étté
invités a venir voir les réno-
vations du “Quadra”, l’un
des plus anciens cabarets de
Vancouver.

_ Le Cabaret Quadra

Le Cabaret Quadra, qui au
cours de sa longue existence
a changé plusieurs fois de
site, est situé au 1055 rue
Homer qui, parce qu’elle est
une rue d’entrepdots, offre le
soir la facilité de stationne-
ment. Le nouveau décor
intérieur, sobre mais élé-
gant, se préte trés bien au
genre de clientéle et aux
types d’artistes que Barry
Berenbaum et son associé
Doug Anderson, les nou-
veaux propriétaires du Qua-
dra, espérent attirer.

Si vous voulez faire vos
réservations en fran¢ais de-
mandez Denise Lamarche,
689-3855.

le francais,
je le parle

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nous la poursuivons et nous étendons notre offre a nos
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neront, renouvelleront leur abonnement ou encore abonne-
ront leurs amis, recevront un livre de poche en francais [si
vous abonnez plusieurs amis, vous recevrez autant de
livres]. ‘

Soyez au courant des diverses activités ayant lieu
en francais en Colombie-Britannique. Ayez une idée de
la politique fédérale en ce qui touche les droits des:
citoyens francophones au Canada. En recevant “Le
Soleil” toutes les semaines, vous recevez aussi le
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télévision de CBUFT. Vous pouvez suivre nos bandes
dessinées, faire nos mots croisés, avoir un coup doeil
sur.le sport, lire nos commentaires et éditoriaux. Le
Soleil, c'est toute une aubaine pour qui veut vendre,
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travcil ou en offrir... par notre service gratuit
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