a) a a a a a a Ee ee ene tae a ee ee ee a tt ee ee ee ee ee a a a ye a eae CETTE TRIBUNE LIBRE VOUS APPARTIENT «A complete waste of time». Tel est le jugement que Glen Clark porte sur la rencontre des premiers minstres qui eut lieu 4 Ottawa les jeudi 20 et vendredi 21 juin 1996. Le souci du gouvemement fédéral de se concentrer en priorité sur les revendications québécoises dans le but de promouvoir |’unité nationale serait, selon Glen Clark, la cause principale de cette perte de temps. Parailleurs, le gouvemement de Jean Chrétienignorerait, du point devue dupremier ministre Britanno- Colombien, les intéréts vitaux de la province. Or, poursuit-il, le point de passage oublié d’un Canada fort et uni est une Colombie-Britannique forte. En réalité, les plus hautes autorités du Canada ont réalisé, lors de leur rencontre a Ottawa, des pro- grés notables tant en matiére de ré- forme des programmes sociaux, de financementd’un nouveau program- me d’infrastructure que dans le do- maine environnemental (définition de standards nationaux destinés 4 protégerl’environnement). C’est donc ailleurs qu’il faut chercher les raisons de |’ire de Glen Clark. Si Glen Clark voit aussi rouge c’est uniquement cause dece poisson mieux connu sous lenom desaumon. Eneffet, lors dela demiére campagne électora- le en Colombie-Britannique, Clark s’est défini comme le champion des défenseurs des intéréts des pécheurs desaumon. Pour!’heure, le gouverne- ment fédéral n’est pas déterminé a tépondre favorablement aux requétes de Glen Clark. La péche au saumon n’étant pas une compétence provin- ciale, Glen Clark estime qu’il luisera difficile, compte tenu dela position du gouvemement fédéral, deteniruncer- tainnombre de promesses électorales. Etnotre bouillant premier ministre ne mache pas ses mots lorsqu’il définit l’attitude des libéraux fédéraux face aux demandes de la province: «arro- gance...intransigeance... stupidity». I] envisage maintenant de ne pas se joindre 4 «Team Canada» pour une seconde mission en Asie. Mais cette menace qui s’inscrit dans un contexte d’explosion suranné restera théorique car la Colombie-Britanni- que est, de toutes les provinces du Canada, celle qui tire le plus grand profit du marché asiatique. Les Britanno-Colombiens ne veulent pas etne peuvent pas se passer du marché asiatique. Libasse Niang rta revenr, Cant Prene Dans quelques jours, notre ami Pierre Gemelle, attaché culture] du Consulat général de France a Vancouver, nous quittera pourretourner en France. C’est!’occasion pournous, ses amis, de lui teémoignernotre amitié. Nous avons, durant son séjoura Vancouver, puappréciersa joie de vivre et sa convivialité. Nous te souhaitons un bon retour. Les amis de Pierre Gernelle de Vancouuer ATTENTION AUX CROSSES DE FOUGERES FRAICHES Mangerdes crosses de fouge- tes fraiches peut rendre malade, mais s’il est bien cuit, ce mets délicat devient sans danger. Les pousses de jeunes fougéres enroulées en crosse sont comestibles. Elles sont cueillies dans la nature et vendues en saison dans les marchés. D’aprés la Direction généra- le de la protection de la santé de Santé Canada, il y a eu en 1994 plu- sieurs cas d’empoisonnementalimen- taire reliés 4 la consommation de crosses de fougéres crues ou insuffi- samment cuites. Le lerjuin 1996, 4 Canmore (Alberta), cing cas d’em- poisonnement alimentaire ont été signalés aprés consommation de cros- ses de fougére crues. Lessymptémes d’empoison- nementalimentaire -Diarrhée, nau- sée, vomissements et crampes abdo- minales - apparaissent habituelle- mentde30 minutes 4 12 heures aprés avoir mangé des crosses de fougéres crues ou pas assez cuites. Ces maux durent généralement moins de 24 heures. Aucuncas d’empoisonnement alimentaire n’a jamais été signalé aprés consommation de crosses de fougéres bien cuites. Aucune cause n’a encore ex- pliqué ces malaises mais la Direction générale de Ja protection de la santé croit que la cause la plus probable est une toxine naturelle non identifiées présente dans la crosse de fougére. Heureusement, cette toxine peut étre détruite par la chaleur. La Direction générale de la protection de la santé recommande de laver avec soin les crosses de fougéres fraiches plusieurs fois dans ]’eau froide, en changeant l’eau chaque fois. I] faut ensuite les faire cuire parfaitement 4 |’eau bouillante, pendant 15 minutes, ou4ala vapeur pendant 10 a 12 minutes jus- qu’a ce qu’elles soient bien tendres. On peutse procurer des crosses de fougéres dans les supermarchés et les marchés extérieurs. Des instruc- tions pour la cuisson figurentsur!’em- ballage. Pour de plus amples rensei- gnements, communiquez avec votre bureau local de la Direction de la protection de la santé. Le numéro de téléphone se trouve dans les pages bleues de] ’annuaire, sous Santé Cana- da. Ou encore, écrivez 4 la Direction générale de la protection de Ja santé, Santé Canada,3155 Willingdon Green, Burnaby (Colombie-Britannique) V5G4P2.0 la parole est au président Le centre communautaire scolaire: ma conception du centre Ma conception du centre commu- nautalre scolaire est personnelle, par consé- quent elle n’engage pas du tout le conseil d’administration de la Société francophone de Victoria. La pensée doit nécessairement précéder la réalisation et c’est la raison pour laquelle j'invite mes compatriotes franco- phones a y réfléchir avec mol. J'ai deux Idées principales 4 vous soumettre: d'abord, il faut construire en neuf et ne pas essayer de ré-aménager un vieil édifice; et, dewdémementt, il faut planifier pour une période de cent ans. La premiére étape, me semble-t-ll, est l'achat d’un vaste terrain, méme s'il est 6loigné du centre de la ville, qui peut accom- moder une nouvelle école et le centre communautalre, II faut planifier I’6cole - ga sera le travail des architectes - de fagon a ce que l'on puisse l'agrandir d'une maniére pratique et esthétique pour favoriser |’ex- pansion. Rappelons-nous que nous pen- sons en fonction des cent prochaines an- nées. Bien sOr, ce genre de programme implique les autorités scolaires de Victoria et le gouvemement; il faudra négocier le financement de la nouvelle école, et ce sera long et ardu. Il faudra faire comprendre a ces législateurs la nécesstté d’abandonner l’em- placement actuel de L’école Brodeur pour recommencer a neuf ailleurs. Il va sans dire que le comité des parents et surtout la direction et le personnel enselgnant de L’école Brodeur auront un role prépondé- rant 4 jouer dans l’aboutissement du projet. En ce qui conceme le centre communautaire, ce projet exigera une ré- flexion prolongée qui impliquera toutes les associations francophones de Victoria. Il faudra a tout prix éviter que ce centre ne devienne un éléphant blanc; en d'autres mots, le centre communautaire devra €tre viable et rentable. On ne pourra pas compter sur les subventions gouver- nementales pour son existence. Tout cela veut dire que le centre doit tre concu de maniére a lul permettre de rapporter de l'argent. En somme, ce sont les loyers dont il s'agit. Une salle de banquet s'impose, me semble-t-il, une salle a louer pour les récep- tions de mariages et pour accommoder d'autres genres de réunions. © Pensons a d'autres salles pour les pléces de théatre, la danse, le cinéma, etc. Et pourquoi ne pas songer a des bureaux a louer aux méde- cins, aux avocats et aux commercants? Peut-Gtre méme une calsse populaire? Par ces moyens le centre arrivera a s'auto- financer. C’est un objectif qu’il faut se don- ner si l'on veut assurer la permanence de ce centre communautaire! Pensons aussi A une salle multi- fonctionnelle! Certains centres commu- nautaires dans l'Est Incluent de l’espace pour une chapelle. C’est un fait que |’église Saint-Jean-Baptiste croule sous le poids de son 4ge; Il ne vaut pas la peine d’investir de l'argent pour la rénover. D’allleurs, la popu- lation francophone catholique n’en a pas les moyens, et, de toute facon, la proprié- 6 ne nous appartient pas. Le centre communautaire pourra accommoder la paroisse Saint-Jean-Baptiste en retour d'un loyer ralsonnable, le dimanche et autres jours de la semaine selon les besoins, Les francophones de Calgary construisent a I’heure actuelle leur centre communautaire scolaire - lls ont acheté un vaste terrain pour commencer a zéro; des centres du méme genre existent ailleurs a travers le Canada. Il nous sera trés utile de visiter un certain nombre de ces centres afin de prendre des lecons qui pourralent nous servir a Victoria. Pourquol ré-inventer la roue? Ce qui réussit bien pour les autres peut réussir pour nous 4 Victoria! En ce moment, nous sommes a "tape embryonnaire. Peu a peu, grace a la réfiéion et a I’«input» de nos asso- ciations et de nos membres, nous artive- rons 4 concevoir un centre commu- nautaire scolaire qui répondra adé- quatement a nos besoins et qui favorise- ra l’6panoulssement de notre langue et de notre culture a Victoria. J'invite tout le monde a penser a ce projet. Notre objectif: toumer la pre- miére pelletée de terre en I’an 2000 - méme avant. Gérald Moreau, C.M., Ph.D. Président Participez au grand concours «LES OCTAVES DE LA FRANCOPHONIE» et courez la chance de gagner une paire de billets d’avion pour Paris en octobre prochain. Parmi les 10 chansons finalistes, encerclez celle que vous préférez et retournez le coupon-réponse avant le 19 juillet 1996 a minuit. Soyez a l’écoute de l’émission « Bonjour l'ambiance!», 4 compter du 17 juin, du lundi au vendredi dés 14h07. Le vendredi 9 aodt, on connaitra la chanson préférée du public et on procédera au tirage au sort du prix de participation. «Respect» — ALLIANCE ETHNIK « Tout baigne » — MENELIK Het Toute correspondance doit étreadresséeau Soleil. 1645, 5* avenue Ouest, Vancouver, C.-B., V6J INS. Tél: (604) 730-9575. Fax: (604) 730-9576, E-Maik 102627.2172@compuserve.com OPSCOM =APEss: Tél. :(613)241-5700 | Membre del'Association Téléc. :(613)241-6313 delapressefrancophone ENCERCLEZ VOTRE CHANSON PREFEREE: «Pour que tu m’aimes encore » — CELINE DION « Je la croise tous les matins » — JOHNNY HALLYDAY «Shadow Dancer» (version francaise) — LOKUA KANZA « Mélody-Tempo-Harmony » — BERNARD LAVILLIERS «Passer ma route » — MAXIME LEFORESTIER « Différente quand je chante» — MAURANE « Je ne sais pas» — POSITIVE BLACK SOUL «Pour tout le monde pareil» — TONTON DAVID Retournez a: Président-directeur : Jacques Baillaut Directeur: Jean-Pierre Poissant Sécrétalre-comptable: Tony Cao Infographisme et art graphique: Joseph Gaétan Laquerre Correspondant national: Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Journaliste coopérant: Matthieu Massip Ouverture du Journal : 9h a 17h, du lundi au vendredi L'abonnement annuel cofite 28$ au Canada, 58$ a l'étranger. Le journal Le Soleil de Colomble-Britannique est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624 Impression : Horizon Publications Hebdomadaire fondé en 1968 par André Piolat Gir Visitez le Soleil sur I'Internet en collaboration avec Pacific Cultural Services Ltd. Internet Web: http://www.culturalexpress.com/news/solell.htm! CODE-POST Aree «Bonjour l'ambiance!», 13¢ étage, C.P. 6000, Montréal, Québec H3C 3A8 He Saleil E: a a & HAAR RAO eee e neem enn n nnn nen eens eeeeeeenweeeeee a % eedaotolbunh ssecccnestcesecepsenaaabanasnacecsesesasee % 2 Staats apis th Ce) a : wit PROVINCES... 22 2 ae (LR 2 Er ee So ee 8 8 % ® # 3 8 Collaborateurs : Jean-Claude Ariuison Jeanne Baillaut, Nigel Barbour, David Bond, Yvan Brunet, Danielle Dufour, Annie Gagnon, Huguette Gagnon, Mamadou Gangué, Germaine Guay, Joseph Laquerrre, Sara Léha, ,Marie-Agnés Michaud, Serge Moreau, Odette Morin, Libasse Niang, Directeur du Marketing: Jean-Charles Guay.