MOT ODE LA PRESIDENTE En cette saison de N&el, la nostalgie nous prend! On se souvient des N&el de notre jeunesse, du froid des tempétes de neige et pour les moins jeunes de la disette et des sa- crifices faits pour apprendre notre langue maternelle. Puisque c'était défendu d'enseigner le francais pendant les heures de classe réguliere, il nous fallait rester apres l'école et retourner le samedi. Quel contraste avec nos jours ot Classes, professeurs, livres, trnsport et aussi octrois pour projets spéciaux et spectacles sont organisés par les Commissions scolaires spécialement subventionnées & cet effet. Et qui en profite? Les anglophones et en second lieu les francophones: il y a 34 éléves francophones enregistrés au programme-cadre (6e et 7e année) et 720 éléves en Iimmer- sion. Il est certain que plusieurs classes de 10 éléves francophones peuvent étre formées 4 partir de ce bassin de720 éléves mais qui veut prendre l'initiative de demander le programme-cadre pour ces écoliers? cn attendant, je me de- mande si l'immersion n'est pas en train d'assimiler nom- bre de nos jeunes? Dans le secteur adultes, la méme chose se produit. De grosses subventions ont été versées pour l'achat et la rénovation d'un beau Centre Culturel pour tous les francophones de la vallée. Ce centre pourrait devenir un carrefour et un centre de loisirs ow nous pourrions venir a se connaitre, & nous soutenir et a batir ensemble un fait francais honorable et solidaire dans la région.