LE SPOR Quand vous lirez ces lignes il se pourrait que Ia série fi- nale — mettant en jeu la Coupe Stanley — soit terminée. Dans un tel cas cela voudrait dire que les Bruins de Bos- ton (mon choix initial avant le tout début des éliminatoi- res de la L.N.H.) l’ont emporté. Advenant le contrairé..... ce sera pour un jour plus tard. Aussi simple que cela! Mais déja je me mets sur la sellette en Pocenant que Bobby Orr mérite facilement d’6tre cholsi comme ayant été le joueur le plus utile a son équipe dans les matches 6liminatoires. _ Autrament dit, Bobby Orr devrait recevoir le trophée Connie Smythe! Je sais que depuis son ascension dans la Ligue Nationa- le, en 1966-67, Orr a recu d’innombrables trophées. Cing fois le trophée Jim Norris 4 titre de meilleur arrié- re-garde, le trophée Art Ross (le champion pointeur); le trophée Hart comme ayant 6té le hockeyeur numéro 7 a la méme année..... et le trophée Smythe en -70. Les ONMEURS AVANT ecica Jarry TOUT ‘\ BO. lev hil) KEN DRYDEN Et voila que les Bruins de Boston se retrouvent 4 nou- veau en finale de la Coupe Stanley et, 4 moins d’une gran de malchance, ils devraient récolter tous les marbres. Ils le devront surtout 4 un gars dont les initiales B.0. ne veulent pas dire “Mauvaise Odeur” mais plutét 4 un hockeyeur exceptionnel, un gars qui aussi habile puisse- t-il 6tre sur la glace est également un champion dans la vie privée. Un vrai de vrai! Et dire qu‘en saison estivale Bobby Orr aura a subir une autre intervention chirurgicale a son genou! II joue sur une “patte” mais Orr vaut encore mieux que les autres qui se disant solides sur deux jambes! Cependant il y a une chose qui me peine: si Orr doit subir une opération & son genou gauche apres les séries — i! ne sera certes pas en forme pour affronter les Russes dans la série qui opposera le Canada aux Soviets, en sep- tembre. Bien que Sieur Orr affirme qu‘il sera la..... et en parfaite condition physique! ET QUE PENSER DE KEN DRYDEN? Moi, j‘ai une fille qui s‘appelle Carol Jarry. Elle aura 15 ans le 8 aodt prochain. Mais direz-vous, Qu’est-ce que ce- la peut bien “4 voir” avec Ken Dryden, cerbére-étoile du Canadien? ‘Rien, si ce n‘est que Dryden a vu le jor le 8 aodt 1947. ... Soit dix ans avant ma fille. Ah! oui, il y aune diffé- rence: ma fille va toujours 4 Iécole alors que Ken Dryden est cbrbére du Canadien! Ici, je vais ouvrir une parenthése a I’effet que Maurice Richard est né le 4 aoat, votre humble serviteur le 7 avait. Qui, nous sommes tous des “LIONS”! Hr.....mmm..... Mais revenons au hockey proprement dit. Certes, il m’a fait plaisir d’apprendre que Ken Dryden avait été choisi comme la recrue par excellence dans la Ligue Nationale en. 1971-72. Il n'y a pas a en douter Ken Dryden a été le pilier du Canadien cette derniére saison. UNE IDEE DE MAURICE RICHARD UN MONITEUR DE T.Y. “Tl faut étre de son temps”, dit-on. C’est bien © vrai..... sans pour autant perdre le sens des valeurs. Et ce qui s’applique 4 la - société en général, s’appli- que également au monde sportif. Or, il arrive (selon moi du moins) que souvent dans le domaine sportit se produisent des injustices 4 caractére ‘“‘technique” qui pourraient étre évitées..... “si on était de son temps”! Je m’explique: Qu’on le veuille ou non, il faut admettre que de nos jours — surtout en Améri- que du Nord — la télévisi- on joue un rdle primordial dans notre vie. De nom- breux sportifs en sont mé- me arrivés 4 la conclusion qu’il était mieux de regar- der un match quelconque (baseball, football, hockey) sur le petit écran que de se rendre sur les lieux. Pour sir, quand on regar- de le match 4 la T.V. “‘ga manque d’atmosphére’’. Ce n’est pas la mérije chose que d’étre sur les lieux, d’é- tre dans le feu de l’action quoi! Nous comprenons ga! Mais il reste qué les téle- spectateurs sont choyés, quand on réalise que les fa- meuses “reprises” a la Tél6 leur offre une opportunité unique de visionner (une deuxiéme fois) le fait sail- lant d’un jeu quelconque. Ce a quoi je veux en ve- nir? (C’est que nous, les ‘“pauvres mortels’, avons un avantage du tonnerre sur les officiels! Je pourrais vous citer de “nombreux exemples dans tous les sports. : Mais cette fois-ci, je vais m’en tenir au hockey. Vous avez sans doute enco- __— POUR LES ARBITRES te & la mémoire le deuxie- me match New York - Bos- ton, en finale de la Coupe Stanley, alors que Walter Tkaczuk a écopé d’une pu- nition mineure pour avoir fait trébucher Phil Esposito des Bruins de Boston. Or, Phil Esposito avait a- lors pris “un plongeon” et aucune punition n’était a Yordre du jour. Dommage que l’arbitre n’ait pas été en mesure de voir ce qui s’est produit. Et les Rangers, é- voluant deux hommes en moins, perdirent le match. A la joute suivante, Way- ne Cashman, des Bruins, déjoua bel et bien le cerbé- re newyorkais..... mais le but ne fut pas alloué parce que l’officiel y est allé d’un tapide coup de sifflet..:.. croyant que le gardien avait Py “OK MONTREZ-MOI LA REPRISE : a y, immobilisé le disque entre ses jambiéres. Et les Bruins pligrent bagages dans cette partie 5 a 2. Tout cela pour vous dire que Maurice Richard — u- ne figure légendaire dans le hockey (oui, méme de son vivant) — a déja émis l’opi- nion que les arbitres de- vraient, tout comme les a- mateurs de hockey 4 la té- lévision, jouir du méme pri- vilége! \ Allons-y de détails addi- tionnels! Il y a déja plusieurs an nées, Maurice “Rocket” Richard y allait de la théo- tie qu’advenant un jeu “ser ré et controverse”’ les arbi- tres devraient avoir a leur disposition un “moniteur A suivre a la page 16 , POTINS ET RUMEURS de Jean-Paul Jarry... ON PART..... ON REVIENT..... On sait que Bernard Parent, ancien cerbére des Bruins de Boston et des Flyers de Philadelphie..... avant de pas- ser dux Maple Leafs de Toronto, avait émis l’opinion, il y a quelques mois, qu’il aimerait se joindre au Club Miami de l’Association Mondiale de Hockey. Or, il n’y aura pas de hockey 4 Miami cette prochaine saison. Du moins, pas én ce qui a trait a 1’A.M.H. Mais les dirigeants des Leafs de Toronto n’ont pas aimé Pattitude de Parent..... et il appert qu’il se produira bien- t6t une transaction qui “retournera’”’ Parent a Philadel- phie*en retour de Doug Favell! UN BRAVO A LUCIEN ET RON! Cennaissez-vous Riva Ridge? Mais certainement puis- que c’est le pur-sang qui a remporté les honneurs du der- nier Derby du Kentucky. Et assez facilement, avouons-le! Ici nous aimerions rendre hommage a !’entraineur Lu- cien Laurin, un gars du Québec, qui a insisté pour que Riva Ridge ne participe qu’a trois courses avant le Derby. “Je le voulais en forme, dit-il, mais aussi reposé! ”” Par contre, Ron Turcotte, un jockey canadien-frangais, originaire du Nouveau-Brunswick, a habilement mené Riva Ridge a la victoire. Au point que dans le dernier quart de mille, Ron n’a méme pas eu a utiliser son fouet. De dire Ron: “Il m’est arrivé a l’idée d’avoir recours au fouet mais quand j’ai réalisé que Riva Ridge menait faci- lement le bal j’ai laissé tomber! ” ROGER BEDARD DE RETOUR..... Roger Bédard qui a piloté le Canadien Junior a de nom- breux succés dans la Ligue Junior “A” de l’Ontario..... sera de- retour derriére le banc des joueurs du “petit Canadien” la saison prochaine alors que son équipe fera partie de la Ligue Majeure du Québec. C’est du moins ce que l’on nous a informé au Forum de Montréal. Bédard, un sportif de Granby, s’y connait non seulement en matiére de hockey mais i] n‘a pas son égal pour “‘mener” les jeunes ou les hommes! LE SOLEIL, 26 MAI 1972, XV __