4, Le, Soleil de Colombie, Vendredi 22 Octobre 1976 [ke ~ — 4 \ i x Moilil x wl Giz MAL A LA TETE AU BAS DU DOS ertains docteurs pensent qie les gens qui. se plai- gnent de mal de dos_ ont cette maladie entiérement dans la téte. Les ‘psy- chiatres et autres analys- tes ont mis au point un test de 500 questions dont se sert le service des ac- cidents du travail 4 Van- couver; ©n voici quelques exemples: . - Croyez-vous 4 la Bible ec aux Prophétes/ - Etes-vous intéresse par ies personnes de votre se- xez - Maltraitez-vous les a- nimaux, J’en passe et des meil- leures! Ne riez pas. tifiquement prouvé - qu’a- prés 500 questions de ce genre, le malade cesse d’avoir mal dans le dos pour étre affligé d’un ef- froyable mal de téte. C’est simple; il suffisait d’y penser et d’un ca- chet d’aspirine pour vous guérir d’une vertébre dé- piacée. En tous cas, cela chanze le mal de place. “Tl y avait’’, comme au- - rait dit Kipling, ‘‘un doc- teur, si béte, si héte, que méme. les autres docteurs s’en étaient apercu! Il est scien- . ENTRE NOUS Par Jean-Claude ARLUISON RAPIDITE JUDICIAIRE Le 13 Juin~ dernier, un automobiliste de la région de Vancouver a recu une amende pour avoir garé sa voiture d’une maniére ju-— gée mauvaise parle gen- darme de service. Dési- rant contester ce chati- ment injustifié, selon lui, la victime a demandé de passer au Tribunal. La da- te du procés fut fixée au . - elundi 18 Octobre. Aprés donc plus de qua- tre mois d’attente, il se présenta au bureau de ren- seignements pour s’enten- dre dire que le Tribunal ne siégeait pas ce jour-1a et qu’une nouvelle date de- vait étre fixée. ‘‘Comme vous attendez depuis. si longtemps’’, lui a-t-on dit, **nous allons vous faire re- venir dés que possible. Ce sera le 6 Décembre |! !- PUBLICITE DE MAUVAIS GOUT - Quiconque a étudié la pu- blicité alu ouentendu la régle d’éthique publicitai- re qui’ dénonce ce procédé de bas .étage. Une publici- té qui mentionne et abais-_ se les concurrents ne paie pas: elle provoque, chez la personne avertie, dotée d’un sens critique déve- loppé, une réaction de méfiance, d’incrédulite, c’est-a-dire -la réaction opposée 4 celle recher- chee .par l’annonceur. Trop souvent, l’on ren- contre, dans les media canadiens, aussi bien que dans ceux des Etats-Unis, des messages publicitai- res qui ne se contentent pas de vous affirmer que le produit X est supérieur 4 tous ses concurrents (ce qui est tout naturel), mais citent les noms de certains concurrents. C’est ainsi qu’une publicité a appris au. monde entier qu’uncer- tain modéle de voiture fa- briqué. aux Etats-Unis, possédait toutes les qua- lités d’une Mercédés et se vendait . 4 un prix con- sidérablement inférieur. Voici la fin d’une annon- ce. entendue sur les on- — des d’une_ station de ra- dio de langue anglaise, 4 Vancouver: ‘*. . .nos con- currents prétendent que leurs produits sont. meil- leurs. . et je m/’appelle (c’était un homme qui par- lait) Elizabeth Taylor!’’. Quel goat subtill Les entreprises de pom- pes funébres font généra- lement bon goat, mais comme c’est lexception qui confirme la régle, l’une -d@elles utilise depuis des mois une annonce dont le titre est: Enterrement - A partir de $85! E L’on croit réver. Ce se- rait parfait si les pro- duits en vente étaient des transistors radios. ctl partir de $85’? démon- trerait déj4 un manque de bienséance, mais ce point d’exclamation est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Le Frangais est la béte noire des annonceurs pu- blicitaires, car son sens critique est extrémement et, méme, excessivement développé. Il se méfie de tout. C’est pourquoi le standard d’éthique pro- _fessionnelle est trés é- levé en-France, dans le domaine de la publicité En revanche, l’Américain a la réputation d’étre doté d’un sens critique trés inférieur 4 celui de 1’Ho- m9 Sapiens normalement constitué. C’est un mou- ton qui se laisse mener par le bout du nez, yeux fermés. Il est donc une proie fa- cile pour les annonceurs publicitaires. Heureux qui comme Ulysse... Aprés une journée de re- pos, of nous avons seule- ment circulé un peu. dans Montréal, nous étions frais et dispos pour partir le lundi matin, découvrir la ville de Québec elle-méme. Nous avons quitté Mont-. réal tot le matin car une longue journée nous atten- dait. A notre grande joie, -quelques membres _ des ‘*Artisans Coop-Vie’’ se joignaient & nous, ce qui nous permit, tout au long du trajet, d’en apprendre davantage sur ces Québé- cois si sympathiques, d’entrer dans leur vie de V’Est et aussi de leur com- muniquer nos idées et im- pressions sur la vie de l’Ouest, ici, en Colombie- Britannique. Quelle surprise, en nous dirigeant vers la ville - de Québec, de trouver de plus en plus de maisons_ cons- truites en briques ou en pierre, semblables a celles de France; je croy- ais me _ trouver re- transplantée dans me Nor- mandie natale et j’étais perdue dans un réve, a- vec tous ces nome francais ‘par Marguerite BATUT qui défilaient devant mes yeux. Le premier arrét se fit 4 St-Léonard (un nom bien de chez nous) ot un café chaud et des petits pains nous furent servis. Aprés cette pause, nous remon- tions tous allégrement dans l’autocar. Margot Paquin, notre gui- de, déployait tous ses ta- lents et connaissances pour nous renseigner au mieux et, tout le temps de notre séjour, il en a été de mé- me et ce, avec le sourire, malgré la fatigue qu’elle devait ressentir, . encore plus que-nous, 4 la fin de chaque‘‘tournee’’. (A suivre) by} Y///) de la publicité de les” VITESSE ABSTRACTIVE Le Mouvement Abstractif veut dire le changement, depuis sa forme normale visuelle, par un obturateur lent ou a grande vitesse, ou encore, capture de quel- que chose d’invisible, par exemple un microbe dans une goutte sur le verre n’est point d’objet stati- que si on le voit dans la perspective du temps ou depuis la vision du poéte. Techniquement, le mouve- ment abstractif donné n’est qu’un point gelé d’uncycle continu, mais il ne s’agit pas seulement de le saisir, d’un microscope, en labo- ratoire. _ Mais qu’est-ce qu’un mouvement normal, de toute fagon. Nos livres déterminent que tout’ ce qui se trouve dans_ 1’uni- vers est en mouvement réciproque: ‘*‘zooming’’, satellite, enfants dans leurs jeux, construction de molécules et destruction dans le métabolisme. Nous déduisons. de cela qu’il gelé, en un instant. Il faut interpréter une vitalité ‘‘kénétique’’ et poétique en mouvement et retenir et aussi exciter l’intérét de l’observateur, faisant de ce fait une étu- de contemplative, diffici- le, de loin, a reproduire. La 4‘ Valeur-Choc’’ doit étre.retenue par le photo- graphe.>««. Certains sujets, présentent naturellement en abstrait sont: les vols d’avions apercus, le soir, avec leurs lumiéres, ala piste d’atterrissage, les gestes sculpturaux des. : _ athlétes, © des danseurs,. aussi bien qu’une pure invention d’art abstrait - total, par spectre lumi- neux et mouvement pho- togramme. Le -photographe d’action, la plupart du temps, se concentre seulement sur les objets dynamiques, ou- bliant le rdle | important de l’espace négatif dans la composition, car les formes en mouvement ont besoin d'espace pour dé- gager leur expansionins- tantanée; sinon, la com- position ressemble 4 une trajectoire non terminée. La relativite. de l’abstrait est soutenue par l’espace négatif, vis-a-vis de la forme positive. C’est la clef d’une composition de mouvement. Cette allocation du néga- tif et du positif s’applique aussi psychologiquement:- ‘‘T image d’un enfant pau- vre, en guenilles, mais, malgré tout, souriant’’, donne un contraste 4 son environnement. Interprétation et techni- que .de mouvement photo- graphique, sontune des voies les plus difficiles dans le mecium photogra- phique. [lest recommandé, pour devenir efficient, de commencer par de simples compositions, avant d’atta- quer ‘‘l’ésotérisme’’ du mouvement abstractif. _ Les formes mécaniques et leurs nouvelles dynami- ques sont deia un challen- ge offert au photographe pour expérimenter l’abs- trait. Visuellement, nous sommes entourés auiourd’ hui de sources infinies et inépuisables d’expres- sions nouvelies 4 rete- nir sur film. qui se - “se “gs * ” is <3 ss ° Sistas! ag ies eis 1a ais is dele be hod ae ig Sie BAR ORS REE ED REINDEER SOR ca ee tla F ee lp Phas SEUSS aaa a ee . ag aha iting Sa 1 bgp lity bathe) Seok