FT ad eePcertex ‘ a A a nn A Tr te nt Tt ht A A hi Les pionniers francophones du district de Kamloops Kamloops.A History of the district upto] 914. Mary Balf [SUITE] Recherches effectuées par Katou Lévesque LACOMBE, Joe: Joe Lacombe s’installa en 1900 (?) prés des Tremblay 4 Pouce Coupé Prairie. Il y défricha un lot pour commencer une ferme. LATREMOUILLE, Nap.: L’hétel Colonial, jadis ‘possession de Vic Guillaume, aprés bien des changements de mains et de noms, devint la propriété de Napoléon Latremouille en 1898, changea de nom pour Montreal House. Il réussit finalement a restaurer la paix et le respect pour son hétel, mais en 1903, le feu le détruit. Latremouille acheta donc laterre de John Peterson et construisit un large édifice de brique qu’il ouvrit en 1905. L’année suivante, il vend a des intéréts de Vancouver. Le nom change pour The Leland. En 1910, une addition est construite et l’hétel est en pleine expension. LAVEAU, Jean: En 18668, Laveau & Justin Dupratt ouvrent un poste d’arrét qui marcha pendant quelques années. L’ancien restaurant ouvert par Samuel Bingham. Dupratt par la suite, se tourne au ranching et Laveau a la construction des navires et la transportation maritime. Il opéra le traversier sur la riviére Thompson en 1886. LEMIEUX, Antoine: En 1898, il s’installa a l’ouest de la riviére Thompson. I] ouvrit un magasin qu'il vendit quelques années plus tard 4 S.B. Ross. * LEONARD, John : Premier pionnier de la South Thompson en 1860. II prit terre a la bouche de la Campbell Creek. Léonard était au service de la HBC pendant plus de vingt ans, pour la plupart du temps, 4 Kamloops. Il était considéré comme un excellent travailleur capable de prendre charge du poste en l’absence des officiers. I] se noya en chassant le canard. LEONARD, Alex: En 1894, le gouverneur général: Lord ' Aberdeen, visite Kamloops et passe beaucoup de son temps a l’école. Le chef Louis parle pour l’orchestre de Kamloops et Alex Léonard fit un discours en anglais de la part des 50 _ étudiants. 1939: En réponse a un débat Indiens- Gonyennameae provincial, 4 propos d’une injustice faite aux indiens, une adresse parait dans le journal local le Sentinel. Amy Léonard, en tant qu’indienne, adresse son point de vue et plaide la cause desindiens a Ottawa. (photocopie-dans Kamloops - 1914-1945, Ruth Balf, 1975. MENANTEAU, Auguste: Premier brain, des abords de Kamloops (Long Lake). Un marin de grande qualité, venant de Bordeaux. II se joignit aux ruées de ]'or Cariboo et Big Bend sans grand succés. En 1872, il était capitaine du bateau-vapeur Kamloops. Le Kamloops transportait les arpenteurs du CPR et matériaux de Savona a divers endroits sur la North Thompson jusqu’a sa destruction en 1878. Pendant ses voyages a bord du Kamloops, Menanteau entreprenait la construction de son Ranch a Edith Lake et Anderson Creek. Sa femme Antoinétte Rey, fut une des premiéres femmes blanches dans la région. Le dernier bateau de Menanteau fut le Selkirk en 1896. Aprés, il mit toutes ses énergies a son ranch. En 1905 (70 ans) il se tua avec sa tondeuse a gazon. En 1879, un pensionnat est ouvert. La premiére pensionnaire: Frances Menateau (Mrs T.C. Humphrey). ca. cofitait $10.00 par mois. SAUCIER, J.E.: Saucier amena sa jeune femme avec lui du © Québec 4 Kamloops’en 1880 (?) Bijoutier, scientiste et inventeur, responsable du succds de Vinstallation du premier systéme de téléphone et électricité a Kamloops. En 1894, sa fille, Antoinette, lanca le bateau The Queen, bati par son pére (78”). 7 semaines plus tard, le bateau expl ose en approchant Heffley Riffle. Deux équipiers moururent et Saucier lui-méme, qui dormait sur le pont sur un. matelas, fut projeté hors du bateau et atterrit au milieu de la - Be Devenez membre de la Société Historique Franco-Colombienne Cotisation annuelle: $4.00 membre individuel - $10.00 membre groupe | NOM ee ADRESSE = ee CODE POSTAL—— ~—— Topo eae riviére Thompson toujours sur son matelas. I] retourna au Québec en 1895. Il établit une ligne de téléphone privée de son magasin a sa maison. Le succés de son entreprise le fit commencer une Compagnie avec l’échange dans son magasin s’occupant de vingt lignes en 1888. En 1891, la compagnie fut réorganisée avec Slavin comme gérant et plus tard la Cie fusionne avec la Vernon & Nelson Telephone Cie. Avec !’argent de McIntosh et l’ingéniosité de Saucier, et W.T. Slavin comme partenaire, les trois hommes formérent. The Electric Light Cie. Ils construisirent une centrale électrique avec Saucier comme gérant. Les lumiéres furent allumées en janvier 1891. SAINT-LAURENT, Joseph: St-Laurent s’établit a Kamloops en 1890. I] construisit un four a chaux en 1905. Il était auparavant aux services du CPR. SAINT-PAUL, Lolo: Lolo St-Paul laissa son nom a plusieurs accidents géographiques locaux. Son nom de baptéme: Jean-Baptiste Lolo, probablement donné par le pére Demers en 1842. En 1850, il devint officiellement et publiquement connu: St-Paul: (peut-étre un nom donné dfiasonhabitudede | précher a tous ceux qu'il rencontrait comme |’ap6tre St-Paul). Né en 1798, fils d’un Canadien- francis (voyageur) et d'une indienne Iroquoise. Il parlait le francais, 'iroquois l'anglais et plusieurs langues indiennes. Il fut probablement amené ouest en temps qu’interpréte pour la Cie du Nord.Ouest par Joseph LaRoque en 1817 (4 19 ans). En 1822, il travaillait pour la HBCie comme interpréte. De 1822 a 1828 il voyagea a travers toute la Nlle Calédonie interprétant et guidant, mais en 1828, il est stationné 4 Kamloops la plupart du temps, sous les ordres de Samuel Black et Todd. En 1841, il était sous les ordres de William Thew au Fort James. Thew, chef des trafiquants, fit une injustice a Lolo ce qui amena les indiens a faire des menaces. Pour les apaiser, Thew leur donna des cadeaux et nomma Lolo chef. Les indiens Shuswap ne le considérérent jamais comme un des leurs, mais comme un trafiqueur et négociant respectable et redoutable. Iltravaillalongtemps pour la CieBH ‘quelques fois en°charge: du fortlorsqueie négociant-patron était parti. Lolo St-Paul fut en commande de plusieurs expéditions. Mais il semble qu'il n’eut jamais la confiance ni de la “compagnie, ni des Indiens. Malgré tout, les deux camps recherchaient sa coopération et ses conseils dans leurs entreprises. * Lorsque le fort fut déménagé de la rive nord-est de la riviére, St-Paul resta en charge du vieux fort et la Compagnie lui batit une maison. (Un des édifices du fort a été restauré dans le musée de Kamloops) Lolo St-Paul y avait un domaine immense jalousement gardé. En 1845, il se retire de la HBC et devient trafiqueur et’coureur de bois 4 son compte avec de fréquents contrats avec la HBC. ~ Les journaux de la HBC trés vite commencérent a mentionner l'entreprise de St-Paul en lui faisant l’honneur de I’appeler: Monsieur Capitaine St-Paul (le coureur de bois régulier était appelé Monsieur, tandis que le négociant en charge seulement se faisait appelé Capitaine) En 1859, le lieutenant R.C. Mayne visita Kamloops. Le chef des négociants McLean, !’amena rencontrer St-Paul qui souffrait d’une inflammation récurrente du genou. Mayne fut impressionné et nomma le Mont-St-Paul'enl’honneur de> l'occasion. Lorsque Mayne quitta le domaine de St-Paul, St-Paul le reconduisit au nouveau fort, mais en chemin ils furent arrétés par un torrent en débfcle. Les hommes de Mayne n’avaient pas de corde pour faire un pont solide, St-Paul, malgré son age et son infection au genou, réussit avec l’'agilité d’un singe a passer en jurant d'un jargon qui lui était bien particulier. Durant laruée vers l’or, Lolo St-Paul fit un peu de minage sur - la Tranquille et gérait un magasin avec l'aide de ses filles Ann et Mary. Il mourut en 1868 (70 ans) en laissant une grande famille dont : Duncan, Francois, Pierre, Baptiste (H’Kalst), Edward, Jack, Jemmy (Petit-Jean), et ses filles: Mme John Tod, Mme. Chapperon, Mme J.B. Martin, et Mme Louise Cardie (son mari fut proscrit pour meurtre). TRAPP, T.J.: Ila été mppasibie de repérer la date d’arrivée de T.J. Trapp 4 Kamloops. Trapp laissa son emploi avec le CPR pour gouverner leur ranch au Trapp Lake. En 1876, il prit un train pour se rendre a Téte Jaune Caché, pendant le méme hiver, il resta en charge du dépét d’Athabaska et il garda un journal de ses expériences.. TREMBLAY, Hector: En 1898, Hector Tremblay, Joe Bissette et trois de leurs amis quittent Kamloops pour se rendre au Klondike a la recherche de !’Or. Ils n’eurent aucun succés. Une fois passé Prince George, l’hiver les obligea a s’installer dans le district de Little Prairie. Ils y passérent Vhiver complet 4 trapper et commercer avec les Indiens. »_ Au printemps, le groupe se sépara et Tremblay et Bissette décidérent d’oublier le Klondike et de s’installer dans la. région. Tremblay travaillait pour un groupe d’arpenteurs du CPR comme guide et porteur, ce Sroupe était dirigé par M. MacDonnell. Le Soleil de Colombie, vendredi ler aoat 1980 13 Historique Franco-Colombienne Société Historique Franco-Colombienne 9, Broadway Est, Vancouver, C.B. V5T 1V4 Tremblay ne resta pas longtemps a l'emploi du groupe, il souffrait de la “bougeotte” et partit s’installer 4 Pouce Coupé River. En 1907, il termina la construction de son poste de © commerce et s’établit en permanence pour s’occuper de sa ferme et de son commerce. Sa femme et ses enfants Hector, Rudolphe et Robert, le rejoignirent en 1908. En 1909, leur premiere fille naquit: Lydia, la premiére enfant blanche a naitre 4 Pouce Coupé River. parmi leurs autres filles: Mme Pat Therrien et Mme Frost. Fin Saviez-vous qu'il existait un journal en francais au début de la colonie? Le Courrier de la Nouvelle-Calédonie informait les premiers colons de la Colombie britannique Procurez-vous les exemplaires . existants, du 11 septembre au 8 octobre 1858. Ecrivez a: SOCIETE HISTORIQUE : FRANCO-COLOMBIENNE 9, Broadway Est, Vancouver, C.B. V5T 1V4 PRIX: $1.25 — $0.25 pour la poste. LE FAIT FRANCAIS EN C.B. Etude approfondie de la participation des % francophones 4 la colonisation de la Colombie britannique. Traduction d ertselt dimes tints de Glen Cowley, : Université Simon Fraser. $2.00 plus $1.00 pour les frais de poste. Franco-Colombienne, 9, Broadway Est, Vancouver, C.B. V5T 1V4 Condensé divisé en trois chapitres sur l'histoire de Fraser Mills, les pionniers de 1909 et 1910 et premiers doa mearinges ofltbrée poncans.2es #2 pret es vane d'implantation. $5.00 $0.50 {frais potato} nom: Adresse: Regard sur Maillardville ——, Publications dela S.H.F.C. 1. Courrier de la Nouvelle Calédonie [1976-1977] $1.50 ; _ Réimpression des numéros du journal a partir de microfilms, le premier journal francophone de la Colombie britannique, le Courrier informait les premiers colons de la C.B. . Ce journal était imprimé a Victoria par le Comte Paul de Garro, éditeur, _journaliste et imprimeur. M. Paul de Garro, exilé politique de la France, visait 4 informer les colons et chercheurs d'or de la Colombie britannique et de la Californie et a pu pendant presqu’un mois, faire survivre son journal avec succés. Procurez-vous les exemplaires existants du il septembre 1858 au 8 octobre 1858. 2. Le Fait francais en Colombie [1978] $2.00 Traduction francaise de l'étude de Glen Cowley, de l'Université Simon Fraser, Burnaby, sur la présence _ francophone en C.B. de 1793 4 nos jours. La SHFC s'est servied’extraits de cette étude, qu'elle a traduits, comme outil de travail. Des photographies et dates -historiques y ont été ajoutées, ainsi que la transcription d’une entrevue faite avec l’auteur. 19 pages de textés et photographies.