4 Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 5 avril 1996 Ceux qui ont été exclus du marché du travail ont droit a notre aide PAR DAVID BOND Les victimes que laisse ]’im- portantmouvement de restructuration de notre économie présentent un défi de taille 4 notre société en matiére de sécurité sociale. L’on compte parmi ces victimes un nombre croissant de personnes quis’apprétenta franchirle cap de la cinquantaine ou qui |’ont déja dépassé et dont les possibilités de se recycler et de retrouver un em- ploisont limitées. En effet, l’embau- chede travailleurs de ce groupe d’age entraine généralement des coiits plus importants pour les employeurs ence quia trait aux assurances et aux régi- mes de pensions. Le sort de ces personnes est devenu un importantsujet de préoccu- pation publique. L’on cherche en effet des moyens qui permettraient de leur redonner un peu d’espoir et de dignité. Deux solutions retiennent particuliérement |’attention en ce moment. L’une prévoitla possibilité d’assurerun revenu minimum garanti et l’autre d’accorder un traitement fiscal privilégié 4 ceux qui feraient du bénévolat pour la communauté. Lanotionde revenu minimum garantin’estpas nouvelle. Eneffet, la ville de Gimli, au Manitoba, a fait l’objet d’une expérience-type 4 ce chapitreau cours des années 1970. Le programme de revenu minimum ga- ranti consiste essentiellementa assu- rerun revenu de base a chaque person- neoua chaque famille. Une personne qui recevrait des revenus en vertu de ce programme etse trouverait du tra- vail, plus tard la méme année, ne serait imposée que sur les revenus dépassant le niveau du revenu mini- mum garanti. En fait, la plus importante différence entre le programme d’aide sociale et celui du revenu garanti réside dans le traitement fiscal. Pre- nons |’exemple d’une personne qui recevrait 500 $ par mois 4 titre de prestation de bien-€tre social. Cette personne trouve un emploi qui lui rapporte600 $parmois. Il yade fortes chances pour que son revenu aprés impot s’établisse 4 un montant infé- rieur 4 500 $. Cela signifie que cha- Inspectrices ou inspecteurs des douanes Salaire : 29 562 $ par année Revenu Canada — Services frontaliers des douanes Passage frontalier d'Osoyoos, Osoyoos (C.-B.) Toute nation souveraine doit surveiller ses frontiéres. Les douanes constitu- ent un élément fondamental de la souveraineté canadienne, et notre mandat consiste a contréler la circulation internationale des marchandises et des gens. Votre défi Vous servirez avant tout le public, protégeant la société canadienne contre toute entrée de drogues illicites, d'individus considérés a haut risque, d'armes 4 feu et de matériel pornographique ainsi que contre l’exportation illégale de technologie stratégique. Vous aurez a évaluer les droits et taxes appropriés sur les marchandises importées de méme qu’a recueillir des statistiques sur le commerce, essentielles pour le gouvernement et le milieu des affaires. Vous vous assurerez que les marchandises entrant au pays respectent les exi- gences canadiennes, qu'il s'agisse d’en vérifier les normes de sécurité ou de contrdler les produits provenant d'espéces en voie d’extinction. Ces postes, répartis en quarts de travail incluant les fins de semaine et les jours de congé, comprennent une série d’affectations dans diverses localités et peuvent exiger un certain effort physique. Vos compétences Vous devez avoir de l’expérience dans : un réle consistant a offrir verbalement conseils et orientation ou des services au public; l'utilisation des techniques d'interrogation OU d'examen; OU . Fobtention d'information dans un contexte d'investigation ou une situation exigeant la résolution de problémes. Vous devriez indiquer clairement sur votre demande d'emploi la nature et 'étendue de votre expérience et de vos compétences, a défaut de quoi votre candidature pourrait étre rejetée. II vous faut aussi un diplome d'études secondaires, un permis de conduire valide, la volonté de conduire un véhicule de I'Etat ainsi que de porter et d'entretenir un uniforme, et une excellente connaissance de la langue anglaise. Vous devrez égalementréussir|'examen d'inspectrice ou d'inspecteur des douanes, passer une entrevue et fournir des références pertinentes. Une habilitation de sécurité sera effectuée avant la nomination. Cette étape requiert normalement une période de trois ou quatre mois. De plus, les candidates et candidats retenus devront réussir le programme de formation officiel de 14 semaines au Collége de Revenu Canada, a Rigaud (Québec). Vous pouvez vous procurer des formulaires de demande d'emploi a un Centre d'emploi du Canada. N’oubliez pas d’y annexer un curriculum vite détaillé.. Assurez-vous que votre candidature, portant le numéro de référence S-96-71- 0004-CUOJ-NAR, parvient au plus tard le 19 avril 1996 (le cachet dela poste enfaisantfoi) ala Commission de la fonction publique du Canada, 757, rue Hastings ouest, bureau 210, Vancouver (C.-B.) V6C 3M2. NOTA : Prigre de ne pas téléphoner. La préférence ira aux citoyennes canadiennes et aux citoyens canadiens. Nous ne communiquerons qu’avec les personnes sélectionnées pour l’examen d'inspectrice ou d'inspecteur des douanes. - Nous souscrivons au principe de I’équité en matiére d’emploi. This information is available in English. hk eae vio anata Public Service Commission of Canada Canada Consultante en Finance (604) 878-0702 D GUND! PLANIFICATION FINANCIERE, GESTION DEPORTEFEUILLE-TITRES, REGIMES DERETRAITEETC. CONSEILS EN ADDRESSEZ-VOUS AU SERVICE DE GESTION PRIVEE CIBC WOOD GUNDY SECURITIES INC. 1548 MarINE Drive, WEsT VANCOUVER, BC V7V 1H8 TELEPHONE: 925-8506 ou 1-800-338-1228 FAX: 925-8525 : CHINH THE VU . VICE PRESIDENT Leservice de gestion privée Wood Gundy estune division des Valeurs Mobiliéres CIBC Wood Gundy, membre du Fonds Canadien de Protection des Epargnantset une filialede CIBC. Comptabilité, gestion, impéts pour petites et moyennes entreprises EURO-WEST CONSULTING Ltd. Accounting & tax Gérard G. Darmon Président 325, 1130 rue Pender ouest, Vancouver C.-B. V6E 4A4 Tél.: (604) 688-9903 Fax: 688-9961 Cellulaire: 240-5810 EWA que dollar supplémentaire qu’elle gagne en travaillant est imposé 4 un taux supérieur 4 100 %. Ce vice du systéme explique pourquoi 1’on entend parler tous les jours de personnes qui préférent vivre aux crochets de ]’Etat plutét que tra- vailler, la premiére solution étant financiérement plus avantageuse. Ainsi, une mére célibataire sera d’autant moins intéressée 4 travailler si, A cause de sa nouvelle situation, elle doit payer davantage d’imp6ts en plus de devoir débourser des frais de gardiennage que les mamans qui res- tent 4 la maison et qui recoivent des prestations, n’ont pas 4 assumer. Le programme de revenu minimum ga- ranti encouragerait les gens 4 acqué- rir une formation et 4 trouver un em- ploi, tout en procuranta ceux quisont incapables de travailler le soutien matériel nécessaire. Sachant que le nombre des victimes de la restructuration est plus susceptible d’augmenter que de dimi- nuer, il semble que!’”heure soit venue de passer d’un systéme de bien-étrea un systéme qui incite les gens a trou- ver du travail. Un grand nombre des person- nes qui ont été écartées du marché du travail, méme si elles disposent de revenus de retraite modestes, sont placées devant la perspective d’une baissede leur niveau de vie parce que, a cause des taux d’impositionactuels, ces revenus ne suffisent pas 4 leur assurer un niveau de vie décent. Pour- tant, ces personnes ont des talents et ont acquis une expérience qui pour- raient 6tre mis au service d’une foule d’organismesa but non-lucratif et ce, de multiples fagons, que ce soit en tenant compagnie a des personnes Agées, en venant en aide des jeunes en détresse ou encore en effectuant les innombrables taches propresa tout genre d’ organisation que peu d’entre elles sont en mesure d’accomplir. Ces personnes quinedemandent pas mieux que dese mettre au travail, disposent du temps nécessaire et constitueraient sans doute d’excellentes recrues. L’implantation d’un tel programme se heurterait toutefois au manque de ressources financiéres des principaux intéressés, les organismes n’ayant pas les moyens de rétribuer les services (voir “travail” en page 5) Nous offrirons un abonnement d’an an en votre nom, @ un parent ou ami de votre choix, n‘importe od au Canada. SOLEIL DE PRINTEMPS Profitez de notre a) : in J'offre le Soleil NOM ET PRENOM: Je m’abonne pour 2 ans: NOM ET PRENOM: ADRESSE: ADRESSE: VILLE: CP VILLE: CP.: goa TELEPHONE: TELEPHONE: 50$/2 ANS (TPS INCLUSE) Envoyer au Soleil de Colombie, C1 CI-JOINT UN CHEQUE O NUMERO DE CARTE CREDIT VISA: DATE EXP.; 1645, 5¢me avenue Ouest, Vancouver, C.-B., V6J 1N5, Tél.: 730-9575