Opinions Jamais je n‘aurais cru, avant de déménager ici en septembre dernier directement de Québec, que je serais invitée & participer a un Forum sur la francophonie en Colombie-Britannique. Et pourtant, je my suis retrouvée...sans opinion mais chargée de questions. Je devais Jy représenter les jeunes de notre « belle région éloignde » de Campbell Gtait dobserver, ne pouvant m identifier & une idée ou 2 une experience particulitre. Parce que, non, je ne . oe. 2 est lage incertain de la transition entre les revendications aux bras levés et les grands discours aux bras croisés. J'ai Je dois tout d'abord mentionner que le travail effectud pour la réussite du Forum a été exeptionnel. Je leve mon chapeau & toutes les personnes impliquées de pres ou de loin, particulitrement 2 Véquipe du Conseil Jeunesse. La premiere chose qui capte mon attention est le fait que Uexistence d'une Fédération Srancophone en Colombie- Britannique nest presque ou pas connue de la moyénne des ens au Québec. Cette observation miamine & ressenti: lignorance qui fait rougir, celle qui nous révele qu ‘on a trop lontemps regardé son propre nombril. Et, peu & peu, je prends conscience des réalités de cette minorité, de ses revendications, de son combat. Curieusement, j'ai l'impression ad observer « La Belle Province » en plus petit ou en plus jeune. Je mamuse 2 faire des comparaisons; le Canada et ses provinces, les provinces et leurs minorités, la Fédération de la C.-B. et ses associations. Tant de similitudes dan. leurs revendications, tant de différences pourtant dans leur histoire et leur réalité actuelle. La grande mosaiqui canadienne est donc encore un obstacle 2 son unite... n avez-vous pas déjz entendu cette Phrase quelque part? M. revoila dans un débat sans fin oi le mot solidarité se cherche une raison d ttre... oi le mot solidarité ne se fait pas entendre d'un octan a l'autre. Mon esprit inexpérimenté me dicte le chemin de Lespoir, celui des alliances, celui d’un combat commun. Le chemin qui améne une solidarité oi le simple fait de parler la méme langue n est plus suffisant, il doit y nattre la nécéssité de partager, de s entraider et de se faire respecter. Ce que j observe aujourd'hui nourrira certainement mes raisonnements de demain et améenera peut-ttre des réponses & toutes mes questions, Aujourd hui, par contre, je me contente a’ accepter mon impuissance vis 2 vis le probleme d’ identité canadienne. Assise devant Uordinateur de l’Association francophone de Campbell River, J imagine toute les possibilités de Vautoroute dlectronique, j imagine que le monde est Si petit que rien n est impossible. Et sans cesse, une Phrase me hante « Si la monde ne vient pas & toi, vas vers le monde, » Annick Wright