Voiaotus de 15 000 ans que les humains portent des masques lors de certaines cérémonies ou événements particuliers. En Europesur les parois des caves préhistoriques, on peut voir des figures humaines porteuses de masques. Atravers les ages, les hommes ont continué ales porter. On n’apas toujours trés bien compris pourquoi... mais on pense qu’avecle port du masque, les hommes cherchaient as’approprierles puissances del’univers qui les entourait. ll servait aussi a défierles dangers et as’assurer une autre vie au-dela delamort. Quelles quesoient les raisons de leur existence, on peut admirer leur beauté et apprécier le talent et l’imagination dont les artistes ont fait preuve en les fabriquant. Les formes Les masques peuvent étre de formes trés complexes. Certains sont munis d’un manche. On les porte alors devant le visage alamaniére d’un miroir. D’autres sont des sortes de casques quel’on enfilesurlatéte et qui reposent surles épaules. Quelquefois, ils sont posés surlatéte et ne recouvrent que le visage. quelle que soit la forme du masque, dans un costumeil est toujours lecentre d’attraction de|l’esprit ou du personnage quel’on interprete. Le masque pour changer de personnalité Tres souvent le masque est un déguisement. Il sert alors a incarner un personnage ou un animal. En somme, il permet pour un certain temps de changer de personnalité. D’ailleurs tres souvent il fait partie d’un costume. Mais mémesans costumele masque, grace ases couleurs et ases formes, permet dans laplupart des cas |’identification. Le masque rituel Dans |’Antiquité il est trés souvent utilisé durant les rites et les cérémonies. Leprétre, le conteur, ouledanseurincarnea |’aide du masque et du costume l’esprit invoqué. Le masque sinistre ll est des masques quel’on ne voudrait jamais voir car ils symbolisent le danger, lamort et méme le racisme. Cesont ceux qui font peur, commele mouchoir surle bas du visage du voleurou les capuchons pointus des membres du Ku- Klux- Klan. Le masque dramatique Le masque dramatique nous vient dela Gréce Antique. Les Grecs |’utilisaient au cours des cérémonies religieuses. II était alors porté par des groupes de danseurs et de chanteurs. Au 6éme siécle avant Jésus-Christ, on voit le masque apparaitre au théatreen Gréce dans les comédies et les danses. En Extréme-Orient, le masque apparait aussi en Chine, aux Indes, au Japon, aCeylan et en Indonésie. Dans ces pays, on l’utilise dans des piéces dramatiques tirées dela mythologie et des légendes. Au Tibet, il est souvent porté pour représenter le mal et le bien lors de cérémonies rituelles. En Indonésie, il sert araconter l'histoire des Héros et des Dieux anciens. De nos jours, les masques du «Mardi gras» et d’Halloween représentent souvent des personnages imaginaires : Polichinelle, sorciéres, fantémes, etc. ( Le masque funéraire ll immortalise la personne. Les Egyptiens reproduisaient les traits des disparus les plus importants en faisant des masques en bois, en pierre ou en métal précieux. On appelait cela: les masques funéraires. Aujourd’hui, on fait un peu la Le masque incognito C’est le «Domino noir» qui sert ey] adissimulerlevisage. Il est anonyme et nous permet de fairedes «folies de carnaval» sans étre reconnu. Le masque protecteur Dans notre monde moderne trés souvent il est purement utile. Il nous protége contreles particules volantes de certains objets : masque du soudeur, ou contre les épidémies et les infections : masque du chirurgien. Entemps de guerre, il peut protéger contreles gaz dangereux: masqueagaz. Le masque décoratif . ll est créé par amourdela décoration et sert aornerles surfaces de toutes sortes d’objets et deconstructions. On le trouve dans les sculptures compliquées des Maori dela Nouvelle-Zélande, sur les poteries péruviennes ou encore surles boucliers des guerriers dela Nouvelle-Guinée. Son esthétique est toujours un mémechoselorsqu’on érigeun plaisirpourles yeux mémesi sa busteou une statue ala mémoired’un mort. signification nous échappe souvent s + rere + uy rye RAYON OCIEUNESSE | U0 JOURNAL O85 MORE OF YN! AN Editeur: Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Patrice Audifax Journaliste-coopérant : Pierre Sejournet Recherche-rédaction : Francine Brochu Documentation: Jeanne Baillaut Composition: Suzanne Bélanger Administration: Diane Poissant Avec la collaboration du Service Culturel du Consulat Général. de France de Vancouver et de / ‘Alliance Frangaise de Vancouver. Publié par le Soleil de Colombie Ltée. 980 rue Main Vancouver, C.B. V6A 2W3 683-7092 683-6487 o SonbSewi Ss | | a