Sages- Le ler janvier 1998 marque une date importante dans le domaine des soins de Ia santé en Colombie-Britannique. Les sages-femmes sont désormais reconnues par le ministére de la Santé provincial et lorsqu’elles sont agréées, leurs honoraires seront défrayés par le gouvernement. a Colombie- Britannique se trouve étre la deuxiéme province canadienne, aprés |’Ontario, a reconnaitre officiellement le droit d’exercer aux sages- femmes, environnement hospitalier ou soit dans un non clinique. Il va sans dire que les réglements abondent et doivent étre respectés. Ne s’improvise pas sage-femme qui veut. Lors de annonce de cette Joy MacPhail, ministre de la Santé, a reconnu le long chemin parcouru par nouvelle, les sages-femmes afin d’arriver -» enfin & une reconnaissance méritée. « Depuis de nom- breuses années, plusieurs personnes ont travaillé trés fort pour que cela soit rendu possible et pour s’assurer de l’intégration des sages-femmes dans le domaine des soins de la santé de la province. Je pense - en particulier au College of Midwives of British Columbia et Midwives Association of British Columbia que je tiens aujourd’hui & remercier chaleureusement », a déclaré Mme MacPhail. En Colombie-Britannique, tout a commencé il y a plusieurs années avec l’im- plantation d’un Collége des sages-femmes qui s’est donné @Vabord comme mandat d’établir un code de déon- tologie. Selon Luba Lyons- Richardson, porte-parole du Collége, le code déontologique régularisant la- pratique des sages-femmes est trés similaire a celui existant en Ontario. « Le Collége a institué 16 préalables auxquels une sage-femme doit se soumettre si elle veut étre agréée par le Collége dans un premier temps, puis par le ministére de la Santé dans un deuxiéme temps », ajoute-t-elle. « Mentionnons entre autres, que les sages-femmess agréées doivent pouvoir démontrer leur compétence (par une série d’examens théoriques et prati- ques), étre disponibles 24 heures sur 24 pour leurs clientes, avoir effectué un mini- mum de 40 accouchements, autant dans un environnement clinique qu’& la maison, avoir de l’expérience et les com- pétences nécessaires pour le de la maternité, du début de la grossesse a la période post- processus entier partum », précise Mme Lyons- Richardson. Donec, ce n’est pas d’hier que les sages-femmes ont mis le pied dans les salles d’obsté- trique. Depuis de nombreuses années, BC Women’s Hospital a offert aux sages-femmes la des accouchements, sous la super- possibilité d’effectuer vision de médecins. A compter de cette année, plusieurs centres hospitaliers a travers la Colombie-Britannique ouvriront leurs portes pour permettre une collaboration accrue entre médecins et sages- femmes. PROFESSION : SAGE-FEMME mentionne que le College of Midwives prévoit agréer 30 & 40 sages-femmes en début de Pannée 1998. « Il s’agit dun controle trés sévére, puisque la des Colombiennes et de leurs dépend. Les candidates et candidats (les sécurité Britanno- enfants en hommes peuvent bien entendu exercer cette profession) doivent avoir cumulé un dossier professionnel éloquent (preuves a Y'appui) leur cheminement de et démontrer sages-femmes. En plus d’avoir les préalables nécessaires, les candidates auront a faire un test théorique, puis pratique, tous deux d’une durée de 7 heures. Si les tests sont concluants et prouvent la compétence d’une candidate, encadrée et appuyée par le Collége. celle-ci sera Il est bon de noter que le College of Midwives of British Columbia n’est’ pas une Mme _Lyons-Richardson bie-B = Sess institution d’éducation. Son role est d’évaluer les candida- tures et de recommander au ministére de la Santé les sages- femmes qui pourront étre agréées par le gouvernement provincial. Pour le moment les honoraires d’une sage-femme ont été fixés & 2 250 $ pour chacun des cas donnés. La doit assister la future mére du sage-femme choisie début a la fin de la grossesse, étre en charge de l’accouche- ment et effectuer un suivi auprés de la mére et |’enfant dans la période post-partum. La également qu’un maximum de réglementation — stipule 40 cas par année est permis par sage-femme. Selon cette tation, les sages-femmes seront réglemen- les professionnelles de la santé désignées pour les grossesses jugées sans probléme et les accouchements eutociques (ne nécessitant pas une interven- tion médicale). Lisa Henderson, candi- date potentielle pour devenir sage-femme, nous a dit que cette approbation du code déontologique du College of ~ Midwives et de la présence des sages-femmes lors des accou- chements n’est qu’une signa- ture sur papier. Les sages- femmes sont la depuis que le monde est monde et qu’il s’agit en fait finalement de reprendre la place qui leur revient tout naturellement. « Je pense que vous serez d’accord avec moi que la naissance d’un enfant est une occasion pour célébrer. Nous voulons tous mettre au monde nos enfants dans un endroit sécuritaire et protégé. Je crois que les femmes et leur famille, Le vendredi 9 janvier 1998 3 sC)LEIL qui donnés par une sage-femme, seront entre bonnes mains et vivront une belle expérience dans un milieu réconfortant. Nous voulons offrir la méme qualité de soins, que l’on choisisse les sages-femmes ou les autres professionnels de la santé », a dit Joy MacPhail s’adressant aux médias et aux représentants et représen- tantes des organismes de la santé et des sages-femmes. JOHANNE CORDEAU les soins choississent College of Midwives of BC : (604) 875.2177 AVIS D’AUDIENCE CR 7 ( PUBLIQUE Canad Avis d'audience publique CRTC 1997-14. Le CRTC tiendra une audience publique a partir du 16 février 1998, € 9 H 00, au Centre de conférences, phase IV, 140, prom. du Portage, Hull (Qc.), afin d’étudier ce qui suit : 1. L-ENSEMBLE DU CANADA. Demande présentée par LES COMMUNICA- TIONS PAR SATELLITE CANADIEN INC., (la Cancom) en vue de renou- veler sa licence qui expire le 31 aodt 1998; et de modifier ses conditions de licence de maniére que le tarif de 500 $ lorsque laffilié est un campement commercial ou, dans tout autre cas, de 4,77 $ par abonné, par mois, pour le bloc de services autorisé, soit changé pour 395 $ par téte de ligne ou de 3,95 $ par abonné, par mois, pour le bloc de services autorisé, selon le plus élevé des deux montants. EXAMEN DE LA DEMANDE : Comme il est indiqué dans l’avis d'audience publique. 2. LENSEMBLE DU CANADA. Requéte présentée conjointement par THE CANADIAN CABLE SYSTEMS ALLIANCE (CCSA) et STAR CHOICE TELEVISION NETWORK INC. en vue d’ajouter, a la section A de la liste des Services par satellite admissibles en vertu de la partie Il, ainsi qu’a la liste des Services par satellite non cana- . diens admissibles en vertu de la partie Ill, les signaux commerciaux améri- cains et/ou PBS indiqués dans l’avis d’audience publique, distribués par le fournisseur non canadien de services par satellite Prime Time 24. EXAMEN DE LA REQUETE : 1, ch. Gondola Point, Unité 1, Rothesay (N.-B.) et 205, tue St. David, Lindsay (Ont.). 3. LENSEMBLE DU CANADA. Demande présentée par la SAXE COMMUNICATIONS, agissant a titre de mandataire de titulaires de licences de 377 entreprises de cable, en vue d’obtenir I’au- torisation de distribuer, a son gré, les signaux commerciaux américains et/ou PBS indiqués dans l’'avis d'audience publique, regus du fournisseur non canadien de services par satellite Prime Time 24. Pour de plus amples ren- seignements sur les interventions qui ont été soumises suite a la publication de l’'avis public 1997-74 consulter l’avis d'audience publique. EXAMEN DE LA DEMANDE : Comme il est indiqué dans l’avis public 1997-74. 4. et 5. LENSEMBLE DU CANADA. Demandes présentées par PRIME TIME CANADA, au nom d'une compagnie devant étre constituée; et par STAR CHOICE TELEVISION NETWORK INCORPORATED en vue d'obtenir des licences visant l'exploitation des entreprises de distribution de relais par satellite dans l'ensemble du Canada. EXAMEN DES DEMANDES : Comme il est indiqué dans l'avis d'audience publique. 6. L ENSEMBLE DU CANADA. Demandes présentées par EXPRESSVU INC. (la compagnie), au nom des associés d’une société en commandite faisant affaires sous le nom et la rai- son sociale de la EXPRESSVU LIMITED PARTNERSHIP-SOCIETE EN COMMANDITE EXPRESSVU (société en nom collectif), en vue d’effectuer une réorganisation corporative. Pour de plus amples renseignements con- sulter l’avis d'audience publique. EXAMEN DES DEMANDES : Suite 200, 155, rue Queen, Ottawa (Ont.) 7. LENSEMBLE DU CANADA. Demande présentée par RABBI ZALMAN en vue d’obtenir une licence visant l’ex- ploitation d'un réseau de télévision de langue anglaise constitué d’entre- prises de cable afin de diffuser le téléthon annuel L’'Chaim To Life qui a lieu en septembre ou en octobre chaque année et qui est diffusé pendant une seule période, soit de 20 H a 2 H (heure de I’Est). EXAMEN DE LA DEMANDE : 101 n., rue Lyon, Ottawa (Ont.). Le texte complet de cette demande est disponible en communiquant avec la salle d’examen du CRTC a Hull, (819) 997-2429; et au bureau du CRTC a Vancouver : (604) 666-2111. Les interventions écrites, accompagnées d’une preuve qu'une copie con- forme a été envoyée au requérant doivent parvenir a la Secrétaire générale, CRTC, Ottawa (Ont.) K1A ON2 Les per- sonnes qui désirent comparaitre a I'audience et qui requiérent des auxiliaires de communication doivent en aviser le CRTC au plus tard 20 jours avant le début de l’audience. II est possible que des intervenants dont les observa- tions sont claires et complétes ne soient pas appelés a comparaitre devant le Conseil. Cependant, toutes les interventions seront prises en considération lors des délibérations. Pour de plus amples renseignements sur le processus d'intervention, vous pouvez communiquer avec la Direction des communica- tions du CRTC a Hull par téléphone au (819) 997-0313, fax (819) 994-0218, ATS (819) 994-0423, ou en consultant notre site Internet http:/Awww.crtc.gc.ca. L’avis d'audience publique est également disponible, sur demande, en média substitut. he Be Conseil de la radiodiffusion et des | Canadian Radio-television and télécommunications canadiennes Telecommunications Commission