JE SUIS DEVENU CANADIEN-FRANCAIS... Je suis Canadien-frangais parce que j'ai choisi de L'&tre, En réalité, je n'ai pas choisi i'adjectif puisque j'étais, au départ, francophone moi-aussi Pas francophone de France, du reste, mais frangais tout de m@me, dans ce que ce terme a d‘universel mais malheureusement d'illégalement applicable & ceux gui ne sont pas nés dans les limites geogra- phigues (ou & peu prés) de l’ancienne Gaule. Ahi si la France stappelait encore la Gaule et lea Francais les Gaulois, comme la Belgique et les Bel-~ ges, la Suisse et les Suisses, le Canada et les Cae nadiens. News pourrions tous étre Frangais avec un grand "F" et un atatut atagalité. Quel rével Jiéteis donc francais, avec un petit"£", avant de devenir Canadien. Je le suis devenu au Québec, dans ie confert d'un environnement puissamment francopho- neo Je dis bien "puissamment francophone", n'en dé=- plaise i mes ania indépendantistes qui savent si bien quiici ce n'est pas le cas qu‘ile nous ont déga Vgacrifiés', en méme temps que tous les Canadiens- francais d'outre-Outaouals, comme la France fit, je- dis, de ses enfants dtoutre-Atlantique. On aurait pu, 2 l'époque, me taxer atopportunisme ; deveniy Canadien-frangais en terre québécoise pou~ wait sembler facile et ce ifétait sana doute encore gu'il ge soit trouvé un confrére pour me conseiller aé''attendre’ de pouveir prendre la nationalité queée- bécolee. Depuis 7? Depuis j'ai pris mes distanced, du Québec et du Canada, J'ai appris, en vivant quelques années 2 L'étranger, combien c'était merveilieux a'étre Canadien. Awant de revenir dang ce pays qui est le. mien, j'ai voulu étre capable de vivre @-ltaise, d'un océan A l'autre: j'ai appris l'anglaia et suis venu mtingtaller sur la Baie du méme noms On mta dit qu'il y avait 3&8 000 francophones en Colom- bie» Je ntai eu qu'é en rencontrer trois gui avaient nom Coulombe, Paquette, Cheramy, pour &tre stir que j‘avais raison de me joindre & eux et aux 37 997 au- tres pour aider & b&tir une communauté » _ET AI DECIDE DE LE RESTER