EN BREF... J'aimerais souhaiter une année des plus enrichissante a tous les francophones de la région. Comme vous le savez, je me suis vu confier la direction de la Société Francophone de Victoria en décembre 1988. Vous pourrez constater, dans les mois qui viennent , ma nature dynamique et mon esprit d'entre- preneur. Mon agenda est déja fort chargé de projets des plus intéressants. Laissez-moi vous entretenir sur ceux qui me tien- nent le plus a coeur. Dabord il y a la mise sur pied d'une garderie et d'une preé- maternelle francophone. L'ur- gence dans ce secteur se com- prend facilement. Un enfant qui nait en Colombie-Britannique dans une famille fancophone est, le plus souvent - études a L'ap- pui - , complétement assimilé a l'anglais et ce, avant méme d' atteindre l'age scolaire. Ter- rible, n'est-ce pas? Eh bien, ajoutez a cela notre fort taux de dénatalité et demandez-vous ou nous en seront dans 1 ou 2 générations!?! De plus, les femmes francophones ont le droit et le besoin de s'accomplir pro- fessionnellement en paralléle a leurs devoirs familiaux tout en ne portant pas atteinte a la qualité de 1'éducation de leurs enfants. Ensuite, j'ai a mon agenda le développement d'une école com- munautaire. C'est-a-dire de donner a 1'école Victor Brodeur le statut d'école communautaire francophone ow nous pourrons u- tiliser les locaux pour des cours du soirs, des activités culturelles, sociales et spor- tives. Un coordonnateur sera alors en place de fa¢on perma- nente pour en assurer la pro- grammation et la bonne gestion. Et enfin, au chapitre suivant, on retrouve l'achat d'un immeu- ble pour loger la S.F.V. afin de lui assurer la visibilité qu' elle mérite, montrer sa stabili- té, devenir plus que de simples bureaux administratifs, soit: "la maison des francophones de Victoria". Il est désormais essentiel pour nous de prendre position dans la société de l'heure et de déve- lopper des services adéquats et prioritaires. La réalité actuel- le est la suivante: - Les francophones s ‘assimilent rapidement et perdent leur ri- chesse. Ma philosophie ou plut6t ma po- litique est la suivante: - Le frangais est une richesse a laquelle tous les canadiens - anglophones, francophones, alo- phones - contribuent, bon gré mal gré, financiérement. Il est de notre devoir de faire fructi- fier leur investissement et par conséquent cultiver cette ri- chesse qu'est le frangais. Vi- vre, lire, parler, chanter, pen- ser, étudier le fangais. Nous n'en seront qu'enrichis! Je vous invites 4 participer ac- tivement dans 1'évolution de la communauté francophone. Faites de l'année 1989, une année de réussite en participant et en soutenant le fait frangais a Victoria. Pascal D'Aott Directeur Exécutif