INFORMATION Le Soleil de Colombie, vendredi 6 avril 1990 -5 Comité sur les langues officielles L’A.P.E.C. passe un mauvais quart d’heure OTTAWA (APF): Le président du mouvement d'extréme-droite Alli- ance for the Preservation of English in Canada a passé un mauvais quart d‘heure lors de sa compa- rution devant les membres du Comité sur les langues officielles. Pendant plus d'une heure le président de l'APEC, Ron Leitch, a subi les foudres de députés et sénateurs offensés el indignés par les arguments avancés par cette organisation en faveur de la création d'un pays unilingue anglais. Avant méme de prendre la parole devant le comité, M. Leitch s'est fait sermonné par le député Gabriel Desjardins pour ne pas avoir fourni une copie francaise de son mémoire de 30 pages. Le méme député, qui est président du comité mixte sur les langues offi- cielles, a par la suite qualifié “dirrecevable” le mémoire de VAPEC, ll faut dire que les propos tenus par M. Leitch ont plus d'une fois chatouillé les oreil- les de ceux qui croient au con- cept des deux peuples fon- dateurs et de la dualité linguis- tique. L’APEC demande l'annulation de la Loi sur les ' langués’officielles, la dispari- tion du Commissariat aux lan- gues officielles, et considére que le gouvernement fédéral devrait seulement s'adresser a tous les Canadiens dans la lan- gue parlée par la majorité de la population, c’est-a-dire en anglais. "De cette facon, écrit M. Leitch, il ne pourra y avoir de malentendus 4 propos de ce que le gouvernement a a dire aux Canadiens, ni de problémes de traduction. Pour Il‘APEC “deux langues officielles créent de la division et non de I'unité". A tout le moins, M. Leitch reconnait aux francophones du Québec le droit de recevoir du gouvernement fédéral “des services en francais". M. Leitch a affirmé a plusieurs reprises* que son mouvement n'était pas dirigé contre les francophones, mais contre le gouvernement fédéral et ses politiques favorisant le bilinguisme. L'une des princi- pales raisons justifiant la fon- dation de |‘APEC, explique son président, c'est la discrimina- tion dans les pratiques d'embauche du gouvernement fédéral envers les Canadiens qui ne parlent pas le francais. L'APEC rejette du revers de la main le concept des deux peu- ples fondateurs. Les franco- phones sont aux yeux de M. Leitch un groupe ethnique comme les autres. II n'aime Téléfilm Canada, société d'Etat consacrée au développe- ment de l'industrie du film et de la télévision, est ala recherche d'un(e) Analyste de contenu Vous évaluerez I'aspect créatif des projets soumis en scénarisation et en production au service des opérations en lisant et en analysant les scénarios et tous les documents connexes. 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La vérité dit-il, c'est que le gou- vernement fédéral a toujours eu l'intention de créer une "élite bilingue" et que cette décision a été prise au moment ou la vaste majorité des per- sonnes bilingues au Canada étaient des Canadiens francais. Pour étayer son analyse, M. Leitch pointe du doigt la trop grande présence de franco- phones au secrétariat d'Etat, au Commissariat aux langues offi- cielles et au Conseil du Trésor. Alliance-Québec et Canadians Parents for French, deux or- ganisations qui ont dénoncé avec vigueur l'APEC, niont pas la faveur de M, Leitch. A ses yeux, Alliance-Québec ne représente méme pas les vues des Anglo- Québécois, surtout que cette organisation recoit des fonds du gouvernement fédéral. . M. Leitch s'est bien défendu d'étre a la téte d'une organisa- tion raciste. Il s’est dailleurs dissocié des propos tenue par Jock Andrew, maitre a penser LES ORGANISMES CULTURELS PROVINCIAUX DE OUEST ET LA RADIO DE RADIO-CANADA DANS OUEST RECHERCHENT DES ARTISTES POUR PARTICIPER AU de I'APEC et auteur du “best- seller” Bilingual Today, French Tomorrow (120,000 exem- plaires vendus), qui comparait récemment le francais au sida! “Il est vrai que APEC a vendu des vidéos de ce discours (ils ont été depuis retiré du marché). Les vidéos ont été vendus 4 une réunion de l'‘APEC" M. Leitch refuse toutefois de voir dans les propos de M. An- drew une forme de littérature haineuse, Cela ne l’empéche pas daffirmer dans son mémoire que “Ja langue ne peut pas valoir le respect”. “Vous ne représentez pas les anglophones du Québec ni ceux du Canada" a lancé le député Anglo-Québécois Warren All- mand. “Comment pouvez-vous sérieusement dire quion peut faire vivre un pays avec une politique unilingue"? Le détuté du NPD, lan Waddell as traitée.. M... Leiteh. J» Le concours est ouvert aux interprétes et aux auteurs-compositeurs- interprétes, agés de 15 ans ou plus et résidants depuis au moins 6 NTERPROVINCIAL Je> LA» CHANSON Eee mois dans une des provinces suivantes: l’Alberta, la Saskatchewan, la Colombie-Britannique ou le Manitoba. Chaque province délaguera un candidat pour chacune des deux catégories a la finale qui aura lieu 4 Edmonton le 9 juin 1990. Les grands finalistes de chaque catégorie gagneront une somme de 1,500 $ et une bourse Musicaction d’une valeur de 2,500 $. Date limite pour l’inscription: le 16 avril 1990. Pour plus de renseignements: GALA INTERPROVINCIAL DE LA CHANSON A/S Fédération des Franco-Colombiens 853, rue Richards suite 104 Vancouver (Colombie-Britannique) V6B 3B4 Les candidats choisis pour la finale recevront des frais de déplacement et de séjour. i: Société Radio-Canada Canadian Broadcasting Corporation