4 - Le Sogn, venored! 29 ave 1994 Occasion de carriere Journaliste Beputs Wisat LeCourrier de ta Nouvelle-Ecosse Fonctions : Sous la direction de |'éditeur, cette personne sera responsa- ble de: - rédiger des articles d'information générale et des chroni- ques, préparer des dossiers d'actualité et prendre les photos pour illustrer les textes journalistiques ; - assumer la tache de correction des textes et des annonces publicitaires ; - réviser a la demande de I'éditeur les articles des correspon- dants, chroniques et autres textes ; - remplacer I'éditeur au besoin. Exigences : - posséder un dipléme en journalisme serait un atout. - maitriser parfaitement le frangais, écrit et oral, et posséder une excellente connaissance de l'anglais. - avoir fait dela mise en page serait un atout. ~Connaitre la rédaction de textes et la prise de photographies. - posséder une automobile est nécessaire. La personne doit posséder les qualités personnelles suivantes : - 6tre capable de travailler aisément sous pression et a des heures irréguliéres (disponibilité les fins de semaines et les soirs) ; - posséder des capacités de leadership (flexibilité, initiative et esprit d'équipe). — Salaire : A négocier en fonction de l'expérience. Durée de l'emploi : Poste permanent et a temps complet. Entrée en fonction : Immédiatement. Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur curriculum vitae, avant le lundi 2 mai 1994, a: DaveLeBlanc Le Courrier de la Nouvelle-Ecosse C.P. 402, YARMOUTH, N.-E. BSA 4B3 Téléphone : (902) 742-9119 Télécopieur : (902) 742-9110 NFORMATION Chronique du Patrimoine La tragedie de Il’explosion d’Halifax Halifax, Nouvelle- Ecosse, le 6 décembre 1917. La plus grande explosion d’origine humaine avant la bombe atomique eut lieu dans le port d’ Halifax un matin de décembre, il y a 76 ans, causantlamort de 2000 personnes. Il s’agit de la pire tragédie a survenir au Canada. En cette fraiche matinée de décembre 1917, les gens serendent a leur travail comme 4a Vaccoutumée et les éléves se dirigent tranquillement vers l’école. Une fine couche de neige recouvre le port d’ Halifax. Au loin, un cargo frangais, le Mont-Blanc, navigue en direction du port. Au méme moment, un vapeur belge, 1’Jmo, sort du chenal. Les deux navires s’apercoivent trop tard et les signaux envoyés de part et d’ autre ne provoquent que confusion. S’ensuit, 4 8h45, une collision désastreuse. Les deux bateaux s’entirent avec peu de dommages. Le danger provient plutét du contenu du cargo francais, véritable bombe flottante. Quelques jours aupraravant, les _ débardeurs avaient chargé le Mont- Blanc de plus de 2000 tonnes d’acide picrique, de TNT, de ton-poudre et de benzéne. Le mélange explosif se trouve sur le pont du navire qui Vous avez ww er enrendu le chef du parti Réformiste ex ses députées | LA MENACE SE PRECISE. Si vous ne Vavez pas encore fair, remplissez le COUPON Si CONTRE ET envoyez-le A vorre depute fédéral Ainsi gu au pREMIER MINISTRE (sans Timbre) vient d’étre touché. Quelques minutes aprés |’impact, une partie du pont prend feu. Le capitaine du Mont- Blanc et son équipage s’emparent des canots de sauvetage pendant qu’une foule de curieux se presse sur l’embarcadére pour voir le spectacle. Les badauds neréalisent pas que le cargo francais risque d’exploser d’une seconde a1’ autre. Un marin, conscient de la catastrophe imminente, accourt au bureau de Vincent Coleman, le régulateur de trains, pour le prévenir. Un train est sur le point d’arriver a la gare ferroviaire du port d’ Halifax, avec 700 passagers a son bord. Coleman avertit aussitét le conducteur du train en télégra- phiant un message de détresse. A 9h06, le Mont-Blanc explose. La colonne de fumée blanche qui s’éléve dans le ciel est visible a plus de 10 kilométres. Le cargo frangais est complétement détruit. L’Jmo, quant alui, s’*échoue et un raz-de-marée balaie toute la céte. La force de 1’explosion est telle qu’une horloge installée sur une tour a 100 kilométres du port est touchée. A Halifax et a Dartmouth, maisons et édifices en bois s’écroulent. Les vitres des fenétres autres citoyens de bonne droits légitimes. Suite aux propos restrictifs approchant le racisme, tenus récemment par certains milieux politiques, les francophones et francophiles et exprimer leur indignation, mais également leur ferme espoir de voir votre gouvernement défendre solidement I'accés des canadiens et des canadiennes a une société juste, tolérante et bilingue, dans laquelle les futures générations auront loisir de s'épanouir sans avoir a gaspiller leur énergie pour l'obtention de leurs l'un d'entre eux éclatent sous l’impact. Des incendies font rage un peu partout dans la ville. A lagare, Vincent Coleman, un pére de famille, a lui aussi été emporté par la déflagration, aprés avoir tout fait en son pouvoir pour sauver la vie des quelque 700 passagers d’un train. Officiellement, 1963 personnes ont péri a la suite de l’explosion du port d’Halifax. Quelque 9000 autres ont subi des blessures et prés de 200 ont perdu la vue. Aulendemain delatragédie, les lieux sont dévastés, tel un champ de bataille au lendemain des combats. Des morgues de fortune sont mises sur pied pour tenter d’identifier les victimes. Médecins et infirmiéres de la Nouvelle-Ecosse, et méme d’ autres provinces, affluent sur le site. L’état du Massachusetts, un rival historique de la ville et du port d’Halifax, dépéche aussi une équipe. Au total, plus de30 millions de dollars seront versés pour venir en aide aux sinistrés d’ Halifax. Aujourd’hui, la biblioth¢que North Halifax Memorial fait office de monument a la mémoire des. —_ a victimes de 1’explosion. L’ancre d’une demi-tonne du Mont-Blanc est toujours 1a, échouée a plus de trois kilométres du site de la tragédie. volonté tiennent a - EE ES EE EE TS TT TT TE CS CS Se Se fe fe Ce ee Jesuis O =O l'une d'entre elles O un ou une enfant du futur | du programme cadre C1 en immersion Nom Adresse Signature