-chos d’un congres reussi Le congrés 73 (la liste des recommanda~- tions et résolutions est 14 pour en té- moigner) fut assurément l'occasion de retrouvailles enrichissantes. Tous les organisateurs, et les participants, s‘'en- tendent, certes,. pour regretter en i : is ce qu'il est particuliérement interessant de noter, c'est que, précisément, les absents commencent 4 se dire qu' ils avaient tort. Les échos donnés & nos assises par la presse locale anglaise ont été, dans l'ensemble, positifs. Et ceux que leur situation minoritaire ont aliénés au |) n'ait pas réuni plus de monde. Ma point qu'ils doutent d'eux-mémes se sont rendus compte que la sie ae | rité anglophone elle-méme commence & nous prendre au serieux. \ Nous reproduisons ci-dessous quelques réflexions de participants au congrés du Parc des Totems. A tout seigneur tout honneur, Marc Van : la a e Den Borre, responsable du comite du congrs, ouvre la marche. Le congrés 73 est 4 peine fini, la fumée n'est pas encore dissi- pée et on entend encore au loin les congressistes repartis bat- tre le tambour de la francopho- nie retrouvée. Je trouve soudain par terre de petits cailloux blancs et je m'apercgois qu'ils ménent 4 la garderie & la salle de 1'assem- blée générale. Seraient-ce les petits cailloux semés par les enfants qui surgirent dans la salle pendant la pléniére ? Ces petits cailloux furent-ils se- més pour montrer le chemin a -sguivre & la nouvelle génération? Qui donc m'a dit que les jeunes ne sont pas venus & ce congrés ? (La plus jeune, la fille de Roger Fournier, eut le courage de partir seule 4 l'age de 16 mois A la découverte du monde et on la retrouva au 3e.étage de la Dene tower avec un grand sourire sur les lévres.) La soirée du film fut annulée car l'opérateur de U.B.C. qui s'était marié le méme jour, ou- blia de regarder sa montre et ne vint pas avant 10h.30. On Git qu'il a été vu le lendemain a English Bay servant d'ancre au bateau d'un Francophone ! De méchantes langues par ail- leurs racontent que trois con- gressistes se trouvent toujcurs & U.B.C. et se remettent tran- quillement des repas avalés au cours de ce congrés (particu- lierement les oeufs brouillés.) Le pére Meek mérite bien d'étre félicité pour son sermon de di- manche. Le theme était le "di- manche des handicapés", et ne pouvait &tre plus indiqué pour un congrés ot la communauté s'était donné la tac 2 de gué- rir sa langue et sa culture estropiées par le temps et le manque d'écoles francophones. Le sermon du pére et le congres 73 nous donnent tous deux l'es- poir de penser qu'un miracle est encore possible. Il me reste encore une tache, comme responsable du comité du congrés 73. I1 faut évidemment beaucoup de ressources et de _préparatifs divers pour faire un congrés, mais avec tout