Revendication pour les services en francais Au niveau fédéral AAA AAA A Diffusion du Réseau de information (RDI) La réception du Réseau de l'information (RDI) sur l’ensemble du territoire de la Colombie-Britannique demeure_ probléma- tique puisque, lors de l’octroi de la licence de diffusion a la SRC, le Conseil de la radiodiffu- sion et des télécommunications canadiennes (CRTC) n’a pas jugé nécessaire d‘imposer une diffusion obligatoire. D’autre part, en décem- bre 1995, les cablodistributeurs Rogers Cablesystems et Shawcable ont réaménagé l'ensemble des canaux offerts rendant du méme coup la captation du RDI imparfaite pour certains abonnés ou impossible sans un décodeur, pour d’autres. Suite 4 de nom- breuses plaintes des habitués du RDI, la Fédération a entamé des pourparlers avec les représentants de ces deux compagnies et a fait circuler une pétition. Le 26 mars 1996, la Fédération intervenait lors des audiences publiques tenues 4 Vancouver par le CRTC pour étudier la demande d’acquisition des actifs de la Shawcable déposée par la compagnie Rogers Cablesystems. Dans son mémoire, la Fédération a fait appel aux protections énoncées dans la Loi sur la radiodiffusion canadienne concernant la programmation destinée aux minorités de langue officielle et aux frais encourus par des abonnés qui devaient défrayer davantage afin de se prévaloir des services du seul réseau d'information télévisuel en francais. Suite 4 ces représentations, la compagnie Rogers Cablesystems suggérait comme solution temporaire l’offre gratuite d’un décodeur pour une période de trois mois aux personnes en faisant la demande. Rogers Cablesystems s'est aussi engagée a diffuser RDI 4 une meilleure position lors du prochain réaménagement des canaux, prévu pour septembre 1996. La Société Radio-Canada En décembre 1995, la Fédération soumettait ses recommandations au Comité Juneau, responsable de remettre des recom- mandations au Parlement canadien quant aux mandats et aux services de la Société Radio-Canada (SRC), de Téléfilm Canada et de 1’Office national du film. Heureusement, les recommandations retenues par le Comité Juneau et déposées au Parlement en janvier 1996 compor- taient des éléments visant a assurer la survie de ces institutions cruciales dans la promotion de notre langue et de notre culture, notamment en ce qui a trait a la régionalisation de la SRC. En effet, dans son Le CARHFC Le Comité d’adaptation des ressources humaines de la francophonie canadienne tenait une conférence nationale les 28 et 29 avril 1995 dans le cadre de ses activités visant a valider le plan directeur sur la formation et l’adaptation de la main-d’oeuvre de la francophonie canadienne. Cette conférence servait de carrefour aux consultations régionales et permettait aux représentants de la Colombie-Britannique de soumettre les recommandations recueillies suite a la consultation tenue a Vancouver, le 25 avril 1995. .Le plan directeur, déposé auprés du ministre du Développement des - AAaAaAA AA AA mémoire, la Fédération soulignait l'importance de se reconnaitre dans la programmation de la SRC et du droit des francophones, a titre de contribuable, 4 une radio et 4 une télévision qui soient le miroir de notre réalité. La Fédération a fait preuve de solidarité en cette ére de restrictions budgétaires en offrant un appui logistique et en participant aux réunions du comité «Sauvons la CBC/SRC» dont l’objectif était de mettre en place une série d’activités dans le but de limiter les coupures budgé- taires imposées a la Société Radio-Canada par le gouvernement fédéral. ressources humaines, a donné naissance a un comité paritaire formé de représentants du CARHFC et du ministére. Le ministére s’est engagé a s‘acquitter de ses responsabilités en vertu de l'article 41 de la Loi sur les langues officielles et s'est engagé a signer une entente de principe afin d’accorder les sommes nécessaires pour la promotion du développe- ment et de l’épanouissement des commu- nautés francophones et acadiennes. Des rencontres régionales sont prévues et les francophones de la Colombie-Britannique pourront participer a |’élaboration d’un plan pour la formation des ressources humaines et le développement économique.