leas i ee re serena skp Ta at Meter > Ae ioe Arts et Spectacles onique Mercure, pour la premiére fois visite Vancouver. Le théatre «Arts Club» a invité la nouvelle directrice de 1’Ecole Nationale de Théatre a rencontrer les profes- Sionnels du métier, anglophones comme francophones. Sa premiére réaction lors de notre rencontre, par un bel aprés-midi ensoleillé: «Est-ce que c’est toujours comme ¢a ici en février»? Les oiseaux qui chan- tent, les cerisiers en fleurs, la lumiére, les rhododendrons...» Elle avait déja été impres- sionnée par Calgary, un centre ville avec des gratte-ciel au mi- lieu de rien. Ses premiers con- tacts avec 1’Ouest |’ont tout sim- plement charmée. Monique Mercure, nouvelle directrice de l'Ecole Nationale de theatre L'instinct jumele a l'experience Monique Mercure est une petite femme surprenante, trés sympathique, aux yeux brillants d’intensité. Lorsqu’elle parle, on a envie de l’écouter tellement la vie, la chaleur humaine passent par sa personne. Elle regarde son interlocuteur directement dans les yeux. Pourquoi a-t-elle accepté ce poste de directrice de l’école nationale de théatre en novem- bre dernier? «Pour élargir mes horizons, pour apprendre», dit- elle simplement. Elle ajoute qu’en plus de continuer son apprentis- sage, c’est une occasion unique de mettre des idées en pratique avec de jeunes acteurs. Car l’école encourage les expériences créatives. «Les remises en ques- tion, ca garde le théatre vi- vant», dit Monique Mercure. «Et les professeurs jouent un réle important. Ils sont choisis parce qu ils exercent leur métier acti- vement. Ce ne sont pas des théo- riciens.» En tant que directrice, elle ne peut pas encore nous donner sa vision de ce que sera sa mission. Elle est encore en période d’éva- luation. Surtout qu’elle connait moins le secteur anglophone qu’elle ne veut pas négliger. «L’an dernier, 66 demandes d’ interpré- tation nous venaient de la Colom- bie-Britannique.» Cette femme exception- nelle admet avec simplicité sa surprise d’avoir été choisie pour ce poste. «S#rement a cause de Carnet de grande musique [ € printemps arrive dans la plus belle des provinces: ainsi, le Vancouver Opera présente les «Noces de Figaro» de Mozart, les 21, 24, 26, 28 et 30 mars. Ne vous privez pas de cette soirée: |’opéra est pré- senté 4 20h au Queen Elizabeth. La musique de chambre, toujours printaniére, est au ren- _ dez-vous des mélomanes: la série _ Masterpiece Music présente Roger Cole, hautbois, dans un programme de musique pour hautbois et cordes (Brahms, Jean Francaix). C’estle 8 mars. Le 29, ce sera une féte de musique amé- ricaine (Bernstein); Jill Filion, excellente soprano lyrique et John Rudolph en seront, a 14h30 et a 20h au Vancouver East Cultural Centre». Renseignements et billets au 254-9578. Le VSO continue dans le chemin de la musique passion- née: les 6 et 7 mars 4 20h, Cécile Ousset, pianiste jouera du Mer- cure et du Chopin; le 15 a 14h, le 16 4 20h, John Kimura Parker jouera la Rhapsodie Paganini (Rachmaninoff) au piano de!’ Or- phéum. Une excellente soirée de violon attend les amateurs le 22 a 14h, le 23 & 20h; Gil Shaham jouera du Korngold, le VSO la 3e symphonie de Shumann; enfin, le 26 a 14h, les 27 et 28 a 20h, il y aura du Prokofiev, du Bach, du Vivaldi... Mais |’orchestre sympho- nique emprunte aussi le sentier de la musique plus légére. Ama- teurs d’émotions fortes, attention, vous pourrez revoir a l’écran les Trois Mousquetaires de Douglas Fairbanks, version muette de 1921; le VSO et les grands orgues joue- ront la partition originale. Ama- teurs de chats, enfants mélomanes, hola: Garfield le chat vient en personne a Vancouver, en soliste, avec l’orchestre dirigé par Clyde Mitchell, dans un concert destiné aux enfants. Les concerts ont toujours lieu a l’Orphéum. Les amateurs de beau pia- no sont décidément gatés ce mois- ci. Aprés la soirée exquise de Marc- André Hamelin, voici que la Société du Récital nous améne Stéphane Lemelin a la fin du mois. C’est le dimanche 29, au Play- house. Il jouera le Rondeau K513 de Mozart; du Schumann, et la Sonate en la majeur de Schubert! Notons qu’a l’exception des récitals de la Masterpiece, l’opé- ra et tous les concerts et récitals vendent leurs billets par 1’entre- mise de Ticketmaster: 280-3311. Grande musique Victoria Les mélomanes victoriens ont, chez eux, un excellent or- chestre dirigé par Peter McCop- pin. Il a eu la bonne idée de faire vres a théme et d’oeuvres a €po- ques. Ainsi, les 8 et 9 mars, James Campbell (clarinette) jouera en soliste du Débussy, du Hétu, du Prokofiev; les 22 et 23 mars, ce sera du Stravinski et du Grieg, la soliste sera Bernardene Blahen, piano. Le 12 mars, c’est de la musique du XXe siécle, les 15 et 16 mars du XVIle siécle, les 27 et 28 mars du XIXe siécle, enfin un concert pour enfants cl6turera le mois le 29. Les concerts des diman- ches 8, 15, 22 et 29 mars ont lieu 4 14h30; sinon, tous les concerts commencent a 20h. C’est a la salle de concerts de l’université les 12, 15 et 16 mars; sinon au Royal Theatre, rue Broughton. Renseignements 385-6515. Billets 383-9711. du programme un mélange d’oeu- Nigel Barbour i = OFFRE D’EMPLOIS AGENTS DE RECENSEMENT - Expérience en recherche. chémage, ou y étre admissibles. i SS Dans le cadre d'un projet Article 25 du programme de création d’emploi, la Fédération des Franco-Colombiens recherche deux personnes qui’ assis- teront dans laréalisation d’unrecensement des franco-colombiens et seront responsables de développer des outils de recensement et de centraliser, & l’aide de 1’informatique, les données recueillies 4 travers la province. EXIGENCES | - Expertise en informatique (D-Base, WordPerfect 5.1). - Maitrise du francais et de l’ anglais. Conformément au programme de création d’emplois, les participants au projet doivent étre en chémage et toucher des prestations d’assurance Durée du projet: 13 avril au 31 juillet 1992. Les personnes intéressées doivent faire parvenir leur curriculum vitae avant le 27 mars 1992 a 17 heures & l’adresse suivante: La Fédération des Franco-Colombiens a/s de Mme Amal Chebaya 1575, 7e Avenue Ouest Vancouver (C.-B.) mes qualités de leader», dit-elle en riant! Elle se défend d’avoir un plan de carriére. Elle raconte la premiére fois qu’on lui a deman- dé de siéger 4 un jury, au Conseil des arts. Elle a alors découvert un autre aspect passionnant de sa participation au théatre: sa capa- cité d’analyser. Monique Mercure passe d’une expérience a une autre avec, pour objectif, d’apprendre. Née a Montréal, elle étudie d’abord en musique a Vincent D’Indy. Puis elle va en France travailler le mime et le masque avec Jacques Lecoq. Sa carriére impressionnante comprend des films comme le classique de Claude Jutra, Mon oncle Antoine, J .A. Martin, pho- tographe de Jean Beaudin ov elle remporte un prix au Festival de Cannes et au Festival du film canadien en 1977. D’autres films commie La dame en couleurs, Take it all, For better or Worse. Il ne faut pas oublier son personnage de Fadela dans Naked Lunch de David Cronenberg. Elle a beau- coup aimé ce personnage, quasi- ment la responsable des hallucinations. «Cronenberg a réussi a faire un film d'un texte impossible a adapter al’ écran», ajoute Monique Mercure. Elle désire d’ailleurs con- tinuer sa carriére de comédienne. On 1’a vue dans des piéces de plusieurs grands auteurs de notre siécle, Michel Garneau, Michel Tremblay, John Murrel, Tennesse Williams, Jean Genet ainsi que dans des piéces classiques de Shakespeare, Euripides, Brecht et combien d’autres. Un fait amu- sant, lorsque 1’ école nationale vit le jour en 1960, elle jouait dans l’ Opéra de quatre sous de Brecht, le réle de Lucy Peachum sous la direction de Gascon, au Théatre du Nouveau-Monde (TNM). En novembre dernier, en prenant son nouveau poste de directrice, elle jouait encore dans /’Opéra de quatre sous au TNM mais cette fois, le r6le de la mére Peachum, Célia. Elle parle de son métier avec passion. «Au cinéma, on crée un film jour aprés jour. Onretient le meilleur. Au thédtre, la période la plus enrichissante tient dans les répétitions on l'on découvre. Apres la gestation, on joue soir apres soir, avec la joie ou la douleur d’ étre bon ou pas bon.» Elle fut attirée par le théa- tre, un art permissif si on se laisse aller 4 cette permissibilité. Etre un autre que soi a travers des personnages. Avec son instinct de dé- couverte, son sens de l’aventure, Monique Mercure en quéte de nouvelles expériences marquera siirement une ére nouvelle a l’école nationale. Marie-Louise Bussiéres . we ig Travaux publics Public Works Canada Canada f Le Soleil de Colombie Appel d'offres LES OFFRES SCELLEES pour les travaux ou services décrits ci- dessous, adressées a Politique et administration des contrats, Région de l'Ouest/Pacifique, Travaux publics Canada, bureau 601, 1166 rue Alber- ni, Vancouver, (C.-B.) V6E 3W5 seront recues jusqu’a l'heure et la date limite spécifiées ci-dessous. On peut obtenir les documents de soumission auprés du Bureau de diffusion des plans, a l'adresse ci-dessus. TRAVAUX Appel d'offres no 70C-91-0079: Réparation du garde-fou entre les bornes kilométriques 252 et 253, route de I'Alaska (C.-B.). Date limite: le 27 mars 1992 411h AM (HAP). On peut obtenir les documents de soumission aux bureaux de TPC a Whitehorse et au 9700 Jasper Ave., suite 1000, Edmonton; on peut également consulter les documents de soumission aux endroits suivants: Amalgamated Construction Assoc. of B.C., Vancouver; bureaux de la Construction Assoc. 4 Dawson Creek, Fort Nelson, Fort St. John, Prince George; Yukon Contractors #ssoc., Whitehorse; B.C. Roadbuilders Assoc. Fort Nelson. Pour renseignements techniques:Jim Coxford, gestionnaire de projets (403) 668-2181. Renseignements sur les modalités de soumission: (604) 666-0185. INSTRUCTIONS Ni la plus basse ni aucune des soumissions ne sera nécessairement retenue. Canadi Richmond; Alberta Roadbuilders Assoc., Edmonton et bureaux de TPC a Vendredi 6 mars 1992