A4-Rayon Jeunesse, décembre 1989 Rayon Jeunesse, décembre 1989 - A5 . Espressivo L’airdecette chanson a répondre est trés ancien. On le fredonnait voilalongtemps dans les Alpes frang¢aises et au Québec. On nesait qui a fait les paroles delachanson... mais elle est tres amusante car on t it t 1. D'od viens - tu, ber- ge- re, D'od viens - tu? 44. = —-" + +r — t ++; > = —— a Je viens de l'é - ta ble De m'y pro - me - ner; $—ty ——t + ¥ x 2 i — os js ——— ee = as —— oi ¥ ¥ pt i J'ai w un mi ra cle Ce soir ar -ri- vé D’ou viens-tu bergeére ? peut la chanter avec deux groupes de chanteurs ou une personneet un choeur. C’est pourquoi on|’appelle chanson a répondreou encore chanson a demandes et réponses... Le petit Renne au nez rouge Ce petit Renne est peut-étrele caractére de Noél leplus connu des enfants atravers lemonde apres le Pére Noél évidemment. ll aété inventé par Robert L. May, un employé qui travaillait en publicité dans les magasins Etats-Unis. On pense queles paroles delachanson servaient alors deslogan publicitaire pour les articles de Noél du magasin. Plus tard en 1949, lachanson fut enregistrée chez «Columbia Records» sur une musique de Jhonny Marks. Depuis ce temps, «Le petit Renne au nez rouge» est devenu |’ami du Pére Noél et lachanson n’apas cessé d’étrele «hit parade» des chansons de Noél. «Montgomery Ward Stores» aux. Marche des Rois Mages Al’époque des croisades, il y = avait degrandes expéditions de pélerins qui partaient dela France pour aller en Palestine libérer le tombeau du Christ. Commela route était longue, les voyageurs qui étaient a pied le plus souvent chantaient pour faire passer le temps et se donner du courage, des chansons, des ballades, des cantiques et des marches. Certaines personnes pensent quelamusiquedela«Marche des Rois Mages» date de cette époque. D’autres au contraire affirment qu’elle remonte au X\llémesiécle. Ce qui est certain, c'est quele «petit air» est provencal (lesud dela oir N iN to ] \\I = = Z —— ; ee ¥ ¥ a Is ‘ 1.De bon ma tin J'ai ren- con-tré le train De trois grands SB { ‘ iN iN 4 at a <==: st SS $3489 os f—= + ———— = # 4 rm i | v bf 4 if Rois qui. al-laienten voy a ee; De bon ma - tin, J'ai ren-con-tré te f-\, y 4 » rn 4 e fe ke =. 2 2 Se oe + + os ‘aco ee + ——— {3 ———— 4 : I * v RE train De trois grands Roisdes-sus le grand che - min, Ve-naient d'a- ~ . ore B) iN —— Fed 2S SS eae SS] T T T Vv T Vv v V bord les gar-des du corps, Des gens ar - més a-vec tren-te pe - tits $4 ———- \—— : t : + 4 eee ee eee eee ee tee Fi f= = coool 2 $x rs + 4 t ¥ T T pa - ges Ve -nailent d'a bord des gar - des du corps, Des gens ar ¥ i més des- sus leur just - au > corps. i ‘afait un long voyage atravers le France). D’ailleurs beaucoup plus tard, au XIXémesiécle, Georges Bizet l’utilisa pour une farandole dans son opérette «l’Arlésienne», joli conte écrit par Alphonse Daudet. Mais ce grand compositeur est plus connu pour son opéra «Carmen». Quant aux charmantes paroles de cette marche allégre, elles sont d’Alphonse Daudet qui lui aussi vécut au XIXéme siécle et qui écrivit entre autres des livres pourles enfants comme «Le petit chose» et I’histoiredela gentille «Petite chévrede M. Séguin». Voilaune chanson qui temps. Mon beau sapin et gué-rets, Sont ig q 1 T = a a 5 1s d T de leurs at-traits, Ld Mon beau %a-pin, roi gS = eo Une légende de Noél raconte que voilade ca fort longtemps, il yeu surlaterre une vague de grande chaleur. Tous les arbres de toutes les foréts, del’Afrique au Groenland, et del’Amazonie ala Russie, se mirent alors a fleuriret méme a porter dejolis fruits. Lalégende dit encore que c’est en souvenir de cette nuit mémorable que les Allemands commenceérent a décorer|’arbre de Noél. Mais une autre légende attribueladécoration du sapin a Martin Luther qui en aurait ramené un chez lui et |’aurait décoré pouren fairelasurprisea son épouse. Quoi qu'il en soit «Mon beau sapin» est le chant de Noél leplus populaireen Allemagne depuis le Moyen Age. en poemes, en musique et en chansons L’oiseau extraordinaire il était une fois dans un joli village dénommé Claireville, deux petits enfants appelés Julia et Alexandre qui jouaient dehors. Cejour-la, il fait trés beau et les oiseaux chantent a tue-téte. Julia est une fille calme et qui aimelaviedouce. Alexandre, lui, est un joli gargon qui bouge beaucoup et qui est trés sensible. Un beau matin, Juliase réveille. Elle descend au salon pour aller voir dehors. Surprise! Julias’apercoit que tout est blanc. Elle court vite tout raconter asamaman. Celle-ci Jui explique quelasaison a changé. Nous sommes. maintenant en hiver mon petit coeur. Et quand |’hiver est la, on sait que Noél approche. La neige blanche a recouvert lesol. Jete recommande de bien te couvrir car il fait plus froid dehors. Julia est si heureuse, qu'elle court vite tout direason frére. Les deux enfants sortent dehors pour aller donner des miettes de pain aux ciseaux. Alexandre dit : «Mais ou sont passés les oiseaux?». Ils cherchent partout mais ils ne trouvent pas. lls sont tristes, alorsils rentrent alamaison. «Maman, il n’y aplus d oiseaux». C’est normal les enfants. Les oiseaux sont partis parce qu’ils avaient froid. Ils sont partis dans les pays chauds. Quand I’été reviendra, les oiseaux reviendront. Les enfants comprennent. Letemps passe et les enfants s’amusent dans laneige. Julia demande asamaman: «Quelle date sommes-nous aujourd hui?» «Le 20 décembre» dit-elle. «Dans cing jours ce sera Noél. Yé!» crielapetite. 24 décembre, les enfants sont couchés. Leur mére va les réveiller. Juliaet Alexandre déballent leurs cadeaux. Ils ont eu une jolie réplique d’oiseau migrateur comme ils révaient d’en avoir. Ils se couchent et révent aleurs étrennes. Lelendemain matin, Juliadit a son papa: «Papa, j ‘aimerais bien aller visiter le Pére Noél». «Oh! mapetite, le Pére Noél vit trés loin au Péle Nord ou il fait froid». Lesoirvenu, soudain |'oiseau migrateur grossit et les enfants se réveillent. L’oiseau dit : «Embarquez sur mon dos et je vais vous amener voir le Pére Noél». Et ils s’envolent. Arrivés au Péle Nord, les enfants ont froid, Prandin, er ao Wloka lem. alors l’oiseau leur fait une couverture avec ses plumes. La route est longue et les enfants sont émerveillés de voyager dans les étoiles. Unegrosse maison en briques rouges apparait au loin. L’oiseau leur dit : «Voici lamaison de celui que vous vouliez rencontrer mes chers enfants». Arrivés adestination, les enfants pénétrent dans l'immense maison. Le Pére Noél fait visiter sa demeure et |’atelier ou il fabrique les jouets, avec ses amis les lutins. Alexandre dit : «Oh! Il yabeaucoup d outils ici». C’est normal, s’il n'y en avait pas, tu n’aurais pas dejouets. Letemps passe et le soleil seléve. «Les enfants, il est temps departim. Les enfants embarquent surle dos del’oiseau. Pendant la route, Juliaet Alexandres’endorment sur leur ami. Quand ils sont arrivés, l’oiseau reprend sa forme. Les enfants vont vite se coucher. Et c’est ainsi qu’Alexandre et Juliaont réalisé leur grand réve. 2 - 6 Omnr a Vive le vent «Vive le vent» n'est pas exclusivement une chanson sur Noél, mais on lachante toujours aux temps des fétes de fin d’'année parce qu’elle célébre Flocon Del’eau gelée? Non, c’est plus beau, C’est un miracle RX Noél, le Nouvel An et surtout I'hiver. C’est James Pierpont, un américain néa Boston, qui |’acomposée al’occasion d’une cérémonie pour des enfants qui suivaient des cours de catéchése. Sabeautéest inclue Avec lajoie qu’elle donne, Aux petits enfants Qui font un bonhomme. Nooms Cohen Ecole Embe Tremblay Sainte Nuit Composé entiérement la veille de Noél en 1818 par le pére Josef Mohr et Franz Gruber, ce cantiquea, depuis, atteint une grande popularité. Sacréation est reliée aun incident plutét original : celase passait en 1818 en lapetite paroisse de St-Nicolas dans la ville d’Oberndorf en Autriche. Les paroissiens s’apprétaient a célébrer Noél en chantant des cantiques alamesse de minuit - suivant latradition. Ordans la ville d’Oberndorf, longeant la paroisse St-Nicolas, passela riviére Salzach, ce qui s’avéra étre un véritable probleme... En effet a cause de|l’humidité causée par laproximitédela i) tt oo St uit de foil uit de paix! Sain - te nuit! Oans le ciel Sain - te nuit! Y— st —¢ —_ 1 so 7 Te i ber-gers \’as - tre luit; sont ins-truits: riviére, voilaqueles grandes orgues maintenant rouillées ne fonctionnaient plus... Pas | fi- ants es champs tout re - pose en paix. Mais sou- dain,dans l’air pur et frais, dans la voix des cieux, Ils s’en vont a - do - rer leur Dieu; d'orgues, pas de musique! Donc, pas de chants de Noél!... C’était compter sans - ‘imagination du pére Josef Le bril-lant choeur des Et Jé - sus en ve Aux. Leur an - ges é€ - chan- ge , wv ber-gers ap- pa - raft. sou-rit Mohr... Celui-ci, quelques heures avant lamesse de minuit, écrit spontanément les ra- di - eux. paroles de «Sainte Nuit» et son QO nuit d’a- mour! Sain - te nuit! O nuit d’es-poir! Sain - te nuitt Dans 1’é- table, ati-cun bruit; L'es- pé - rance a re - tui: ami musicien, Franz Gruber, composela musique. Bien sar pas de temps pour les oe bs rs a5 wa aT. répétitions. Peu importe, le moment delamesse venue, Josef Mohr chante lapartie < > mn chan-tant; ‘a don - né, ténoret son ami Franzlabasse I re - pose en ses F_e lan- ges Son Cé - 1é - brons ses lou-an - ges: Gloire Jé - sus au Verbe In-car - né} tout en s’accompagnant ala guitare. Lechoeur qui n’apas eu letemps de répéter, reprend les ra- vis - sant Qui vientdela-haut. @ . Avec del’aise Elletombedu ciel. Avec un silence muté, Oh! qu’elle est belle. C'est ca quej’adore. Noéi quec’est bon! Mais mon «favori» sera toujours Mon beau p'tit flocon. deux derniéres lignes en guise . de refrain. C'est ainsi qu’est né / dans une petite paroisse Bntrse) Mella) autrichienne un des cantiques de Noél qui allait fairele tour du monde. En Amérique, lachanson est arrivée avec les Strassers, une famillede chanteurs folkloriques, un peu dans le genre dela famille Von Trapp (Sound of music) qui lors d’un voyage aux Etats-Unis rendit cette chanson trés populaire.