tei VM Md tdede Mi ds, man | ihe fies an LT a ee ee ERLE CRORE OLEEL LE NF tend | 5 »J le Soleil, page 8 LA FRANCOPHONIE: Le Sénegal par Edith Dear ’ "Un peuple, ur but, une foi," La République moderne et démo- cratique du Senégal a pour pré- sident) }thnemmo politique le plus remarquable de toute 1' Afrique francophones, MeLeopold-Sédar Senghor est né au Sénégal en octobre 1906. I1 a fait sés études secondaires a Dakar, et ia compl Ste & Paris ses etudes universitairese I1 a obtenu l'agregation de gramnaire quile classait parmis les professeure les plus hautement qualifiss de Frances Avant la guerre il a enseigné dans plvsisurs scolss secondaires francaises et en 1948, il faisait parti du per ~ sonnel enseignant de l'tecolena- tionale de France outre-mer, Stest aprss la libsration de la France que MoSenghor se dis= tinguait comme homme politiques Il fut nomme depute vour le Sé- négal aux deux Assemblées con= stutuantes de la Republique francaise, puis 3ventuellement a l'assemblee nationale francaise Secrstaire d!B Btat, 4 la recherche scientifique nationale francai- se, MeSenghor a joue un role important a L'UNESCO au cours de plusieurs conférences internati- onalese Sur la scéne Sinégalaise, Mo Senghor se faisait Slire en 1946 au Conseil génsral puis au grand Conseil de l'afrique oc- cidentale francaise. En1956 il devint maire de Thies, il mis deux ans a murir son grand pro- jet idealiste et en 1958 le pare ti du Regroupement Africain pre-, nait enfin naissance sous sa direction. Un des deux partis politiques les Sa importants de l'Afrique noirs C'est en avril 1959 que se formait la fedération du Malis reunion du Senegal et du, Soudan, et MeSenghor était nommée presi- dent de i' Assemblee legisl ative. Cette federation ne fut qu! sphé= mére et en aout 1960 ls Sehegal ne pouvant accepter certaines mesures prises par le Soudan se separait de la fedsration et devenait un etat indépendant st souveraine En plus d'étre un honme poli- tique de grande ee VUE Me Seng hor est un intellectue raffing. Les nombreux volumes ae poésies et dlessais qu'il a écrits af-- firment son s6rudition exception- nells sur les faits politiques et religieux europeens et afri- cains. Me Senghor conduit avec sages- se son pays de 2,500,000 habi- tants environ, vers une prosps= rite sure, car il régne au Sene -Zal un climat de stabilite poli- tiqueec (suite la semaine prochaing a a a as a ia ‘CARNET d'un PROMENEUR par Roger -Dufrane La rue Robson _ Ltarchitecture y est pareille a la plupart des quartiers com - merciaux de VancouversBoutiques en forme de cubes et d'aspect provisoire. L' atmosphere y est Européenne, particulierement Allemande et Autrichienne. Il su- ffit, pour s'en rendre compte, d'observer les passants et de sterréter aux devantures' entre les Rues Burrard et Thurlowoe Les comptoirs de denrées ali - mentaires dominent. Dans les charcuteries pendent des saucis- sons de toutes longueurs,. d'une variéte introuvable ailleurs 4 Vancouver. Aux vitrines des épi- ceries, entre les boites rondes de camembert décorées de belles Normandes &@ Bonnets tuyautés, s'amoncelle une pyramice de pe- tits _ Pains croustillants, appu- yee & un petit tonneau de chou- croutee On trouve Rue Robson des cafetiéres émaillees & tamis en forme de poche, des passe = , legumes, et des moulins 4 café a gobelets de cuivre, comme au temps de nos grands-méreso Entrez dans un restaurant. Mé- me variété aux yeux de qui n'a jamais visité 1'Europe:;Tables en- quiconce, nappes & carreeux, bi- eres Allemandese Seuleument, faites attention que pour plaire 3 une clientele hétérogéne, il a fallu faire un compromis. A coté des tables en bois, le long des murs, on retrouve les sections recouvertes de matiére plastique, les serviettes en paper, et les bouteilles de sauce tomate sucréé. quelques Tyroliens, plumet au chapeau, Frangais, Belges, Hollendais, Les jeunes immigrants, un peu perdus, l'endroit. Dans certain magasin de variétés, Vendredi le 5 juillet 1968 Si on croise dans la Rue Robson leur petit on y rencontre aussi d'autres Huropeens. Le samedi, Scandinaves, Suisses, viennent y faire leurs emplettes. isoles, ont 66+ découvert ils tournent corme a la foire en ecoutant avec nos- talgie Lili Marléne et autres airs déja entendus, et en cons- tatant avec stupeur que les BRu- ropéens qui, en Europe, se trou- vent si différents, ici se dé - couvrent tous un peu cousins. Pauvre gargon venu seul au Ca- nadao'! D'étre brusquement jete dans un nouveau monde il a eprou- vé un choce La vie des grandes villes du Canada est bien plus différente quiil ne Liavait ime- gindge o Stil est marié il n'ten souffre guere: Chez lui, le soir, l'ettendent sa femme et son en.= fant, son petit monde & lui, ou abal pout Svoguer le passé et réver de l'avenir. S'il est eélibataire et nta jamais voyage auparavant, c'est une autre histoire. A it™usine , son accent, ses manieres diffé- rentes, le "marquent a cdtée du Canadien né, qui parfois le tient & 1l'écart. Le travailleur Cana - dien voit souvent dans l'timmi - grant un rival et lui en garde rancune. Bien sur nombre de Canadiens sont larges dtidées et génereuxe I1 peut arriver que 1l'immigrant soit invité a. une soirée et que les hétes lévent | * leur verre en son honneur Le nouveau Canadien regrettera son pays d'origine comme on re- grette sa jeunesse. Dans sa mai- son, vous retrouverez la nostal- gie de la terre natale. Un ta- bleau au mur montre une chapelle au bout d'un sentier de campa = gneo La table, dressée comme en Europe, est ensoleillée par une bouteille de vin rose, et tout autour sfétalent des victuailles achetees au pays de cocagne de la Rue Robson. Lrent ant de votre hote fréquer- te 1? école Canadienne » Ses gouts déja différent des gotits des parents. Avec les enfants issus de familles établies au Canada depuis plus longtemps, il mois- sonnera les gerbes du Canada de 1 aveniroe ‘Ne ‘laissez pes passer votre chance d'établir wotre pro- pre commerce. Debutez ches-vous sans bu-. reau en permanence ou | Aucun renseignement per te- | -1¢phone. Nous bavarderons en prenant le café...