a ttt ttt et eet nat ee TT I TE TT A te that peepee mn ee et tare ehan mpi 9 ¥ wees wee = ge --- -- “Les Chroniques”’ Société Historique Franco-Colombienne 9, rue Broadway est, Vancouver, C.B. V5T 1V4 de la Téléphone[604]879-3911 2— La petite histoire de noms de lieux britannique I] peut étre surprenant pour un nouveau venu en Colombie britannique d'y découvrir un peu partout, mais particu- litrement dans l'intérieur, des noms francais, alors qu’au- jourd’hui le francais dans la province semble, a premiére vue, tre l'exception. En dépit d'une certaine “Anglicisation”, des noms tels que “Barriére lake, Louis creek, Roche lake, Bonaparte River, Nicola lake, Tranquille river, Pavilion, Téte Jaune cache, Porte d’enfer Canyon, St Joseph Mission... dans les “Cariboo”, ne font aucun doute sur leur origine francaise. En effet, les temps ont bien changé. On n’ignore pas qu'au XVilléme et XIXéme siécles, le francais fut introduit un peu partout dans la province, grace d’une part aux coureurs de bois et aventuriers, d’autre part aux missionnaires; les seuls souvenirs qu’on en ait vraiment, aujourd'hui, sont des noms donnés au gré des circonstances. Retracer l’origine francophone des noms Malheureusement, beaucoup de ces gens imagés ont disparu depuis, en lhonneur de quelques illustres inconnus, dont les noms ne signifieront jamais rien pour la postérité. Des traductions de noms francais sont également regrettables; c’est ainsi que “le lac des chicots” dans la vallée du Nicola est devenu “stump lake" et que “dalles des morts”, rapides du Columbia sur la route des fourrures n’est aujourd’hui que “death rapids” ; méme les “Rocky mountains”, mentionnées pour la premiére fois en 1752 dans le journal de route de Leagardeur St Pierre, ont le nom amusant de “Montagnes de roche” (traduc- tion parait-il du nom Cree: “as-sin-wati”). I n’est donc pas toujours facile de retracer l'origine francophone de noms de — que l'on connait désormais dans leur traduction an- glaise. Source inépuisable d'information A ce sujet, il est regrettable que le Répertotre des Noms Géographiques du Canada (Gazetter of Canada) dont il existe un copieux volume pour la Colombie britannique, ne donne pas le nom original des lieux répertoriés. Un tel ouvrage deviendrait une mine d'or pour les historiens; néanmoins, dans son format actuel, un tel ouvrage est une source inépuisable d’infor- mation géographique et historique, il va sans dire. Mais ne doit-on pas regretter que, par exemple, “Riviere de la Cache soit devenu tout bonnement “Cache creek”, que la “Riviére aux chapeaux” soit maintenant “Hat creek” et que la “Riviére la _ chaudiére” ait été traduit par “Kettle river” sans autre forme de _ procés! Combien savent; aujourd’hui; ‘que LIARD*comme fut en Colombie nommé un grand fleuve canadien et la vallée immense qu'il traverse au Nord de notre province et a travers le Yukon, n'est autre que le peuplier noir dont on utilisait, autrefois, les jeunes tiges pour attacher ou faire des liens (comme avec l’osier) , d’ou son nom. “Mon coeur souffre” Ces noms sont 1a pour nous rappeler I’héritage culturel laissé par ces premiers pionniers, 4 la conquéte de l’ouest. On ne peut pas se rendre compte aujourd’hui, de la vie d’enfer qu’ils menerent le plus souvent, pour accomplir cette tache. Dans les mémoires et journaux qu’ils ont écrits, les pionniers et missionnaires ne disent rien de leur vie quotidienne de forcat. Cependant quelques témoignages sont venus jusqu’a nous, tel 1868 - Kamloo mee Peres Oblats Marie-Immaculée, en spéciale de UBC: Oblats). Condoléances Les membres de la Société Historique Franco-Colombienne désirent transmettre leurs condoléances les plus sincéres 4 Mme Aline Tétrault-Kirkwood, Présidente de la SHFC, a occasion du décés de son fils, Tommy. Nous partageons tous sa douleur en ces moments difficiles. celui recueilli par Kay Kronin, d'un vieil indien Louis Billy, dans son livre passionnant: “Cross in the Wilderness”; Louis Billy avait bien connu le Pére LeJacq, O.M.I. qui en 1873 fondait la Mission de Notre Dame du Bon Secours (Our Lady of Good Hope) sur les bords du lac Stuart prés de Fort St James. “Quand je vois arriver Pére LeJacq, nous dit-il, mon coeur souffre; il vient de Babine; il marche, sa couverture, son autel portatif, son baluchon sur le dos. Quand il arrive, il cache ses pieds sous sa soutane, parce qu'il n’a pas de chaussettes. Mais je vois qu’il y a du sang dans ses chaussures.” Aujourd’hui, le moins que l'on puisse faire en hommage A ces héros oubliés, est de conserver, de faire connaitre et méme, de faire restituer aux lieux géographiques les noms qu'ils leur avaient donnés. eS TL 5 29D priére avec les indiens de la Mission St-Joseph. (collection Victoria contre la Californie Suite de la page 1 Parmi ses expériences, il a été chercheur scientifique au conseil de la recherche médi- cale au collége vétérinaire de Saskatoon ainsi qu’a l'univer- différentes. On obtiendra ain- si les fleurs males et femelles a peu prés en méme temps. Pour la propagation des kiwis ‘il est possible bien entendu de partir avec des sité de Victoria, au dépar- semences mais cette méthode tement de biochimie, ‘de mi- — est déconseillée dans la mesu- cro-biologie, pour le projet de... re od. il est difficle de dif- toxicologie de l'environne-__ férencier le sexe des _plantes ment. Il-a également travail- avant qu’elles aient fleuri. La lé pour \‘Retech: Discovery.» méthode ‘de: choix’ .est de ‘Park’ & Victoria. Son travail greffer la variété désirée sur consistait & examiner les -aci-> > un: ‘ porte‘greffes provenant des gras pour empécher les d'autres variétés. En matiéré ychampignons de croitresurles de rendement, la technique pousses de coniféres. que le Dr. Monette et ‘son équipe.:tente de mettre au point c'est de déterminer quelles .yariétés seraient les plus favorables comme porte- greffes:.dans es conditions Le Dr. Monette explique pourquoi le région de Victoria serait propice a la culture des © kiwis. Dans cette culture les © facteurs importants sont’ la sélection du ‘site. Les kiwis”: OC! ; pe aiment étre al'abri du.vent-.. Culture “in vitro” * Au printemps, les .vignes.,. Eudes a ee poussent vigoureusement, les . Dans son laboratoire, c'est tige) croissent & raison de 6 une “autre méthode qu'il a potces par jour. Elles sont utilis¢e et qui.a porté ses fruits tendres et peuvent se casser avec certaines autres _plantes, facilement. Le vent peut cau- c'est la culture ‘in vitro’. Cette ser la perte des feuilles et-les < technique consiste a obtenir fruits marsspeuventiétre enx:s Aw centre Saanichton on fait. des recherches sur lea: plantes ornementales, . les. lé- gumies mais aussi c'est 1A que se ‘trouve la seule station nationale de quarantaine des plantes au Canada. En éffet, avant d’étre “distribuées:-au Canada, les plantés' importées (vinges, arbres fruitiers, et probablement biéntét toutes: les plantes ornementales) aw © * ed finsi- d’exploitation, passent parzSidney pour y étr On les “examine, détecte les maladies et- nous on en > teurs di a la maladie causée par les .nématodes dorés, le centre a fait. des recherches pour remplacer cette, culture par d'autres. plus adéquates. Parmi celles qui seraient pro- _ pices a .la_ région:- les arti- chauts. d’hiver,.. les choux- fleurs d’hiver, les oignons d‘hi- ver, les brocolis, céleri et Du point de’ vue commer- cial, il y a encore beaucoup -@exploration a faire mais parmi les plantes sur lesquel- - les.on peut baser une industrie il y a aussi'la vigne et dans certains endroits du su e Pile de. Vancouver les vignes «.allemandes~pourraient trés ‘bien se développer. ” * Bi ; & » Aénergiesolaire, $ ee By _ Une innovation aussi. Cer- taines serres-sont-chauffées: a s La modération trou- ve encore a glaner dans le champ du bonheur, lorsque les favoris de ‘la fortune semblent avoir tout moissonné,* Duc de Lévis.