28 Le vendredi 10 avril 1998 Un adepte du Christian Massey riginaire de Melocheville, un village situé a quelques dizaines de kilométres de Montréal, Christian Massey est arrivé dans la métropole britanno- colombienne en novembre 1986. « L’amour. Voila la raison initiale de ma présence & Vancouver. J’y ai passé deux semaines pour étre aux cdtés de la femme de ma vie, une vancouveroise que j’ai_ren- contrée au Mexique. » I] faut dire que le Mexique n’était alors qu’une sorte d’escale pour Christian Massey qui était sans cesse par monts et par vaux. « Je suis arrivé a Vancouver durant Expo 86. Ayant beaucoup aimé cette ville du Pacifique, je suis retourné au Québec pour ramasser mes affaires. J’ai tout mis dans ma Renault 5 et j’ai remis le cap sur le Pacifique. Le voyage a duré 16 jours, compte tenu de la tempéte de neige que j'ai rencontrée a Winnipeg. » Quelques jours a Vancouver en compagnie de celle qui partage toujours son quotidien ont donc amené M. Massey & reléguer aux ou- bliettes le nomadisme pour embrasser, depuis maintenant plus d’une décennie, la sédentarité. En effet, son travail au Club Med lui a fait In The Mar ket j beaucoup. d’en- droits : la Guadeloupe, la Tunisie, la Sardaigne, les Bahamas, le Mexique... connaitre Mais comment le_tech- nicien qui travaillait & la radio de Radio-Canada 4 Montréal en est-il venu a étre en 1981 un employé du Club Med ? « J’ai vu dans un journal que le Club Med cherchait des ingénieurs du son. Je me suis présenté aux interviews organisées par les représentants de cette entreprise dans le cadre d’une journée porte ouverte a Montréal. Ils m’ont engagé et jai quitté l'emploi permanent que j’avais 4 Radio-Canada. » . Il a occupé le poste d’ingé- nieur du son au Club Med pendant un an seulement. Pendant 4 ans, il y a travaillé comme moniteur de_ voile. « Javais une bonne connais- sance de la voile et c’est quelque chose que j’ai toujours aimé. Je me suis dit pourquoi m’enfermer dans la cabine de sonorisation quand je peux étre 4 lextérieur, 4 la plage avec les gens. J’ai parcouru le monde grace a l’exercice de ce métier. Durant les trois der- niéres années, je ne travaillais que 6 mois par an. Le reste du temps, en été notamment, je m’occupais avec un ami d’une entreprise de planche & voile & Saint-Sauveur-Des-Monts, au Québec. C’est ce que je faisais avant de m/installer a Vancouver. » A son arrivée dans la capitale économique de la Colombie-Britannique Christian Massey est tout naturellement allé & Radio- Canada afin d’y trouver un emploi de technicien, étant donné qu’il avait jadis fait partie de la maison. « J'ai été technicien de CBU-FM pendant 10 ans. Avec les coupures que nous avons connues il y a quelques temps, | al perdu mon travail a la radio, mais j’ai été engagé a la plevisions ou je travaille depuis plus d@’une année. » Avant les coupures en question, il y avait 8 techniciens 4 Radio-Canada. Chacun d’entre eux s’occupait d’un domaine d’activités en particulier : caméra, vidéo, son, contréle de la qualité et de Vintensité des images, rotation d'images... Aujourd’hui, ils ne sont plus que deux techniciens, d’oi: une augmentation sen- sible de leur charge de travail. « L’un des avantages, nous explique M. Massey, c’est que nous avons un plus grand contréle sur ce que nous faisons. Mon collégue et moi, qui touchons un peu & tout, sommes toujours dans le feu de action ; ce qui nous procure une grande expérience tech- nique en milieu médiatique. Il faut aussi dire que c’est un boulot trés créatif qui nous permet de rencontrer beau- coup de personnes lors des enregistrements. » Le petit inconvénient ? « Les horaires de travail sont relativement difficiles, d’ot une incidence sur notre mode de vie. Mais, il faut bien que certaines personnes soient & leur poste de travail pour faire en sorte que les gens puissent, a la maison, regarder leurs programmes télévisuels », dé- clare le technicien de Radio- Canada. Christian Masseyaime le travail bien fait. « Je suis Un~ perfectionniste ; je veux fournir un produit de qualité ; j’ai un grand respect pour les hauts standards, Cela dit, je ne suis pas un maniaque. Je suis capable de faire des con- cessions dans ma recherche de la perfection quand, par exemple, les contraintes de temps l’imposent. » LipassE NIANG Ae WN 0 Re: . el Sa Ce s0eG Vek Ine s‘agit pas seulement de cuisine pour végétariens onnés au jJardinage. Le printemps dans I’air inspire les délices de la cuisine végétarienne, alors que les chefs de cuisine au Marché continuent sur leur lancée au Granville Island Public Market, le dimanche 19 avril. Joignez-vous aux hétes, Stephen Wong et Bill Jones, alors qu’ils accueillent le chef de cuisine Wong Ka-suen du restaurant Hon’s Wuntun House, dans la rue Robson, dont le Slu-Mal et les recettes de dim-sum végétarien stimulent vos papilles gustatives grace a une variété de saveurs succulentes. Vous étes également invité(e) a mordre dans ce qui est a la derniére mode du plat en cuisine, lorsque Fay Price, la propriétaire et chef de cuisine de Wrap Zone, partage avec nous les secrets de ses Garden Grill Wraps. Bec Sucré. Joignez-vous 4 nous pour un petit déjeuner aux crépes lors de notre 8* féte de cabane a sucre qui aura lieu les samedi et dimanche 25 et 26 avril, de 10 h a 14 h, dans la cour (Courtyard) du Granville Island Public Market. Tout don ira au fonds administré par la Croix-Rouge canadienne qui a été établi au profit des victimes de la tempéte de verglas qui a sévi au Québec. Joyeuses Paques. Granville Island Public Market sera ouvert tout le weekend de Paques : le vendredi saint, le samedi, le dimanche et le lundi de Paques, de 9h a 18h. pate Ne 2D Sh Rea aE 1 Hi